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E-auction 223-147725 - bry_444231 - PHILIPPE II DIT "PHILIPPE AUGUSTE" Denier parisis n.d. Paris

PHILIPPE II DIT  PHILIPPE AUGUSTE  Denier parisis n.d. Paris B
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PAS DE FRAIS ACHETEUR.
Estimation : 30 €
Prix : 12 €
Offre maximum : 21 €
Fin de la vente : 24 juillet 2017 15:13:00
participants : 4 participants
Type : Denier parisis
Date : n.d. 
Nom de l'atelier/ville : Paris
Métal : argent
Diamètre : 20,5 mm
Axe des coins : 10 h.
Poids : 0,8 g.
Commentaires sur l'état de conservation :
Monnaie frappée sur un flan irrégulier présentant de petits éclatements. Usure régulière avec des faiblesses de frappe. Aspect hétérogène
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : P[HIL]IPVS REX, (LÉGENDE COMMENÇANT À 9 HEURES).
Description avers : Dans le champ, FRA/OCN en deux lignes, en boustrophédon.
Traduction avers : (Philippe, roi des Francs).

Revers


Titulature revers : + P[AR]ISII CIVIS.
Description revers : Croix.
Traduction revers : (Cité de Paris).

Historique


PHILIPPE II DIT "PHILIPPE AUGUSTE"

(11/09/1180-14/07/1223)

Fils de Louis VII et d'Adèle de Champagne, Philippe II était né en 1165. Sacré en 1179, seul roi en 1180, il se libéra bien vite de la tutelle que faisaient peser sur lui ses oncles : Guillaume aux Blanches Mains, archevêque de Reims, Henri le Libéral, comte de Champagne, Thibaud V, comte de Blois et de Chartres, sénéchal de France, et Étienne, comte de Sancerre. Pour ce faire, il épousa, dès 1180, Isabelle de Hainaut, fille du puissant comte de Flandres, Philippe d'Alsace, qui allait bientôt se retourner contre lui. Les cinq premières années du règne se passèrent en une lutte indécise contre plusieurs de ses grands vassaux. Les Champenois se soumirent les premiers. En 1185, par le traité de Boves, le roi gagnait sur Philippe d'Alsace l'expectative de l'Artois, une partie du Vermandois et la ville d'Amiens. En 1186, il envahissait la Bourgogne. En 1187, il attaquait le domaine angevin et se liait avec Richard Cœur de Lion, fils rebelle d'Henri II Plantagenêt. Le vieux roi mourut en 1189, abandonné de tous. Désormais c'est Richard, son successeur, qui se dresserait face au roi de France. En 1190, les deux souverains encore alliés partirent ensemble pour la croisade. Embarqués l'un à Gênes, l'autre à Marseille, ils se rejoignirent en Sicile, où ils s'attardèrent six mois, et passèrent de là devant Saint-Jean-d'Acre que les Chrétiens assiégeaient depuis deux ans. Acre capitula le 13 juillet 1191. Bientôt, Philippe regagna la France, laissant Richard en Orient. Quelques temps plus tard, ce dernier, sur la voie du retour, tomba entre les mains du duc d'Autriche et de l'empereur Henri VI, captivité qui dura jusqu'en 1194, pour le plus grand bénéfice du roi de France et du frère du prisonnier, Jean sans Terre. Dès la libération du roi d'Angleterre, une guerre féroce s'engagea entre Richard et Philippe, pendant laquelle les chefs mercenaires des deux camps se livrèrent au pillage et au massacre. Le sort des armes fut défavorable aux Français, mais la mort de Richard, devant Châlus, en 1199, délivra Philippe de ce redoutable ennemi. Jean sans Terre, son frère et successeur, n'avait pas ses talents d'homme de guerre et se rendit impopulaire auprès de ses barons. En quelques années, le roi de France allait le dépouiller d'une grande partie de son héritage. En 1202, le roi d'Angleterre fut déclaré félon et condamné à être privé de ses terres. La Normandie fut conquise en 1204, le Poitou en 1204-1205, la Bretagne en 1206. En 1210, Philippe projeta même de débarquer en Angleterre. Bientôt, le domaine du roi d'Angleterre sur le continent se réduisit à l'Aquitaine. En 1213, une coalition se forma contre le roi de France, comprenant Renaud, comte de Boulogne, Ferrand, comte de Flandre, Jean sans-Terre, et l'empereur Otton IV de Brunswick. Philippe serait pris en tenaille entre un débarquement anglais, en Poitou, et une invasion germano-flamande, dans l'Est. Cependant, le 2 juillet 1214, le prince Louis défaisait les Anglais à La Roche-au-Moines. Le 27 juillet, à Bouvines, Philippe écrasait les coalisés germano-flamands. Les Plantagenêts étaient définitivement vaincus et le roi Jean, en Angleterre, allait bientôt devoir signer la Grande Charte (1215). Le roi de France put jouir de la paix jusqu'à la fin de son règne. L'accroissement du domaine royal sous Philippe II fut sans précédent ; tous les grands fiefs de la France du Nord encore indépendants (Bourgogne, Champagne), durent se plier à sa volonté. Dans le Midi, la croisade des Albigeois ouvrit le Languedoc au roi de France. De là lui vient le surnom d'Auguste, que lui a donné son historien, Rigord, moine de Saint-Denis. Les progrès du commerce, les franchises accordées aux bourgeois, l'essor des communes, l'organisation de la cour royale, l'institution des baillis : toutes les nouveautés du temps portent la marque de ce premier grand règne de l'histoire capétienne. En 1193, Philippe Auguste s'était remarié avec Ingeburge de Danemark. Il divorça presque immédiatement, pour des raisons qui sont demeurés mystérieuses. Rome déclara ce divorce nul et non avenu ainsi que la nouvelle union du roi avec Agnès de Méran. En 1198, le pape Innocent III jeta l'interdit sur le royaume France et, deux ans plus tard, Philippe fit mine de reprendre Ingeburge, pour mieux la tenir emprisonnée. Ce n'est qu'en 1213 que la réconciliation, au moins formelle, eut définitivement lieu. De son mariage avec Isabelle de Hainaut, Philippe avait eu un fils, Louis, né en 1187, qui guerroya sous les ordres de son père et régna après lui.

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