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bpv_154022 - PHILIPPE Ier L'ARABE Tétradrachme syro-phénicien

PHILIPPE Ier L ARABE Tétradrachme syro-phénicien SUP
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet
Prix : 120.00 €
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date : 248
Nom de l'atelier/ville : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Métal : billon
Diamètre : 28,00 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 13,78 g.
Commentaires sur l'état de conservation :
Frappe bien centrée sur un flan légèrement régulier, bon style et portrait réaliste, pas d’usure visible, patine irrégulière
Référence ouvrage :

Avers


Description avers : Buste lauré, drapé et cuirassé de Philippe Ier à droite, vu de trois quarts en arrière (A*2).
Légende avers : AUTOK K M IOUL FILIPPOS SEB, (Autokratoros Kaisaros Markos Ioulios Filippos Sebastos).
Traduction avers : (L’empereur césar Marc Jules Philippe auguste).

Revers


Titulature revers : ANTIOXIA / S|C À L’EXERGUE.
Description revers : Aigle debout à droite, les ailes écartées, la gauche passant derrière la patte gauche, tête à droite et queue à gauche, tenant une couronne feuillée dans son bec.
Légende revers : DHMARC - EX OUSIAS UPATOG.
Traduction revers : (Revêtu de la puissance tribunitienne / Consul pour la troisième fois / avec l’accord du Sénat d’Antioche).

Commentaire


Ce type de buste, en proportion, est de loin le plus courant de toutes ces émissions. Symboliquement, il traduit les différents pouvoirs de l’empereur, militaires (laurier, cuirasse dont on voit une ptéryge) et civils par le drapé qui peut rappeler la toge pour le citoyen. On pourrait le considérer comme un vœu pieux, celui de la paix juste et durable, mais armée...
En abordant les frappes du 3e consulat, on remarque l’absence complète de frappes datées du deuxième consulat, bien que le deuxième consulat de Philippe existe indubitablement à Rome, y compris sur les émissions monétaires. Interruption des frappes ou comput différent à Antioche qu’à Rome ? Nous penchons pour la deuxième solution, pour deux raisons.
Tout d’abord la continuité stylistique : tant pour les revers que pour les droits, il n’y a pas de rupture, alors que l’on aurait pu présumer une certaine normalisation après une interruption des frappes. De plus, celle-ci se produira effectivement pour les frappes datées du quatrième consulat avec un style d’aigle unique, suivie à la fin par une nouveauté encore plus marquante, l’introduction d’officines indiquées sur les monnaies.
Ensuite, il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
L’apparition de cette exergue et la disparition de la palme sont caractéristiques des 3e et 4e consulat mais les styles des aigles ne se normaliseront qu’au 4e.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cinquante-sept exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type. Notre exemplaire, qui provient de la trouvaille dite de Syrie 1930, est le 0368_036.

Historique


PHILIPPE Ier L'ARABE

(03/244-09/249)

Philippe naît à Bostra en Trachonitis, province d'Arabie, d'où le surnom de l'Empereur. Il est nommé préfet du Prétoire après la disparition de Timésithée, beau-père de Gordien III, en 243. Philippe fait ou laisse assassiner Gordien au début 244 puis s'empresse de conclure une paix infamante avec les Sassanides. Il leur verse un tribut de 500 000 deniers. Il nomme son fils Philippe césar en 244 et sa femme Otacilia Sévéra augusta. En 247, Philippe élève son fils à l'augustat. Il mène une brillante campagne contre les Quades et les Carpes qui avaient envahi la Dacie. Le grand événement du règne de Philippe est la commémoration du millénaire de Rome qui commence le 21 avril 247. Plusieurs usurpateurs, dont Jotapien et Pacatien, se proclament augustes à la fin du règne. Philippe charge Dèce, commandant des légions de Pannonie, de rétablir l'ordre sur le Danube. Les troupes, contre sa volonté, proclament Dèce auguste en juin ou juillet 249. Philippe trouve la mort en combattant les troupes de Dèce en septembre 249.

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