+ Filtres
Nouvelle Recherche
Filtres
En Stock Mot(s) exact(s) Titre uniquement
BoutiqueChargement...
Etat Chargement...
PrixChargement...
contenu

cp7806 - Papier-monnaie 1, collection Raibon-Pernoud, 1ère partie Papier-monnaie 2, collection Raibon-Pernoud, 2e partie Papier-monnaie 3, collection Mattei DESSAL Jean-Marc, PRIEUR Michel

Papier-monnaie 1, collection Raibon-Pernoud, 1ère partie
Papier-monnaie 2, collection Raibon-Pernoud, 2e partie
Papier-monnaie 3, collection Mattei DESSAL Jean-Marc, PRIEUR Michel
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet
Prix : 15.00 €
Auteur : DESSAL Jean-Marc, PRIEUR Michel
Editeur : CGB Numismatique Paris
Etat du livre : A saisir absolument ! Catalogues absolument neufs au prix de l'occasion ! 3801 lots sur 508 pages (Dans la limite des stocks disponibles)
Langue : français
Caractéristiques : Paris, 2001, broché, (15 x 21cm), 128p., 1181 billets, nombreuses illustrations + liste des prix réalisés et invendus. Paris 2001, broché, (15 x 21cm), 190p., 1310 billets, nombreuses illustrations + liste des prix réalisés et invendus. Paris 2003, broché, (15 x 21cm), 190p., 1310 billets, nombreuses illustrations + liste des prix réalisés et invendus.
Poids : 834 g.

Commentaire


Il s'agit de la première partie de la vente d'une collection prestigieuse, celle de Léon Pernoud. Dans ces pages, vous retrouverez les billets émis par la Banque de France du 500 francs Victor Hugo au 500 Francs Pierre et Marie Curie, mais aussi les multiples émissions du Trésor et les bons de solidarité. Avec la liste des prix réalisés, ce catalogue constitue une véritable photographie du marché du billet français.

Voici la seconde partie de la vente de la collection Léon Pernoud. Dans ces pages, vous retrouverez les billets de Law, les assignats et billets vendéens, les émissions de 1870, un impressionnant ensemble de billets de la Banque du France du XIXe siècle et plus de mille deux cents billets de la Banque de France de 1871 à la fin des années cinquante. Avec la liste des prix réalisés.
Interview d'Albert Mattei publiée dans Numismatique et Change n°334 de Janvier 2003 :

Albert Mattei, de la Corse à la Côte d'Azur en passant par l'Algérie, un parcours exemplaire de chef d'entreprise, de chef de famille et de collectionneur, des amis, des passions, une partie de votre vie bien remplie en somme alors que vous savourez aujourd'hui votre retraite.

AM : Certes la vie m'a beaucoup donné jusqu'à présent mais il est vrai que j'ai toujours agi, dans ma vie comme pour ma collection, avec énergie, conviction et efficacité au détriment parfois de ma santé. Aujourd'hui que j'ai pris ma retraite professionnelle, en préservant mes enfants et mes petits-enfants, je m'octroie enfin de la détente et je dois avouer que j'y prends goût.

Parmi toutes vos activités quelle place avez vous consacré à la collection de billets et pourquoi?

AM : Je suis curieux par nature et animé d'un sens aigu de l'aventure et de la découverte qu'elles soient professionnelles, géographiques ou autre. Lorsque, au début des années 80, je fais la connaissance de Claude Fayette, je suis aussitôt séduit par ce personnage habité de mille passions qu'il sait communiquer. Impressionné par son travail titanesque (alors en cours) sur le classement scientifique des billets par dates d'émission, j'ai envie de participer à cette aventure originale. Peu à peu le plaisir incomparable de collectionner a occupé une part majeure de mes loisirs. Il est vrai et sa modestie dut-elle en souffrir que j'avais en Claude Fayette un maître exemplaire et que j'ai profité au mieux des informations et des conseils qu'il me prodiguait, alors qu'il n'avait pas encore publié ses fameux livres. Aujourd'hui, tout le monde bénéficie de ses conseils, les lecteurs de ses livres et comme ceux de ses articles dans Numismatique et Change. À l'époque seul un petit cercle d'amis suivait les progrès du travail, mois après mois, archive après archive !
En 1987 nous avons fêté ensemble la sortie de son premier ouvrage en collaboration avec Jean-Paul Vannier et depuis chacun connaît la suite de son parcours.

Durant toutes ces années vous avez donc constitué une importante collection.
Comment pourriez-vous décrire ce qui la caractérise ?

AM : La qualité d'un billet a toujours été mon souci majeur et je me suis toujours efforcé de constituer des séries les plus complètes possibles. C'est ainsi qu'on peut voir un ensemble très complet de plus de cinquante spécimens et une quarantaine de dates pas spécialement rares mais qui n'ont jamais été proposées en catalogue à prix marqués par la CGB : à défaut d'être " techniquement " rares, elles sont donc nettement plus difficiles à trouver.

Certains billets sont absolument exceptionnels, ils doivent avoir une histoire, racontez !

Chaque billet est une histoire ou en raconte une ! Tenez, une fois Claude cherchait désespérément depuis dix ans un 10.000 francs Étude 1945 : on trouve toujours les dernières années et jamais les premières qui ont ces tons pastels extraordinaires…et surtout pas 1945. Nous étions tous les deux à Menton dans une petite bourse sans prétentions et je vois mon Claude qui attrape, dès l'entrée de la Bourse, un billet sur une table. Il se tourne vers moi, embêté de ne pas pouvoir partager mais quand même bien content d'avoir trouvé un billet que nous n'avions ni l'un ni l'autre. " Regarde !. " C'était un remarquable Étude 1945. Par réflexe, avant de le féliciter, je jette un coup d'œil sur la table et je prends l'autre exemplaire… celui que vous retrouvez aujourd'hui dans ma collection. Tête de Claude qui n'en avait pas vu pendant dix ans…. Et qui n'en a plus vu après, sauf dans la Collection Léon Pernoud.
Un jour, je rencontre quelqu'un à titre professionnel et nous parlons de choses et d'autres. La conversation embraye sur les billets, j'en avais quelques-uns sur ma table de travail et mon visiteur me raconte que son grand-père était caissier à la Banque de France et qu'il avait gardé, à sa retraite, quelques billets en souvenir. Le grand-père était décédé depuis très longtemps et mon interlocuteur avait retrouvé ces " souvenirs ". C'est ainsi que j'ai acquis ce billet incroyable, le 25 francs Paris A1.001, certainement le seul A1.001 du XIXe siècle qui reste au monde…

On dit souvent qu'une bonne action n'est jamais perdue. J'étais tout jeune collectionneur sans aucune expérience et je rendis un jour une visite de courtoisie à une amie qui venait de perdre son mari. Celui-ci, ancien responsable important de la Banque de l'Algérie et de la Tunisie, avait tout perdu lors de l'expulsion des Français d'Algérie. Sa femme se retrouvait, suite à son décès, dans une situation difficile. Se souvenant de ma passion naissante pour les billets, elle me propose de lui acheter un petit lot de billets retrouvés dans les affaires de son mari. S'il est une chose qu'un collectionneur débutant apprend en premier à reconnaître, ce sont des billets communs en état commun. Rien à faire donc, c'était tout ce que contenait le fameux lot tant pour les billets algériens que pour les billets Banque de France. Je lui achète le tout beaucoup plus cher que la valeur réelle, un peu pour lui faire plaisir et un peu pour l'aider dans cette passe difficile. Trois jours plus tard, un coup de fil de cette amie " Albert, j'ai retrouvé une enveloppe avec trois billets, je te les envoie cadeau ". J'ai mis longtemps à comprendre la rareté, l'importance et l'intérêt de l'un de ces trois billets, le 1000 francs aux Trophées… à l'époque, je ne savais pas encore ce qu'était un billet de réserve ni à quel point ils étaient rarissimes….Dès que j'en appris la rareté, je complétais largement la somme déjà versée…

Il y a des billets qui sont des témoignages d'amitié. Mon 5 NF Victor Hugo en est un.
Pendant plusieurs années avant la parution du premier livre de Claude, nous furetions dans toutes les bourses pour trouver les très petites dates dont Claude connaissait la rareté par l'étude des archives et n'avait souvent pas en collection, moi encore moins.
Il cherchait particulièrement la dernière date du 5 NF Victor Hugo, pas plus chère à l'époque qu'une autre, mais que nous n'avions ni l'un ni l'autre. Un jour, j'en trouve un dans une petite bourse, je le paye trente francs et je l'offre à Claude. Bien sûr, le billet me manquait aussi mais cela lui faisait tellement plaisir de pouvoir combler un manque.
Eh bien, quelques années plus tard, ce billet est revenu dans ma collection… En 1987, le premier livre de Claude est publié. Immédiatement, Victor Gadoury l'achète. Non seulement Victor était un grand marchand de billet mais il avait compris depuis très longtemps, culture nord-américaine oblige, que la connaissance vient par les livres et il n'y en avait aucun dans son importante bibliothèque qui n'ait été remboursé des dizaines de fois par les bons achats qu'il avait permis. Assis devant son stock, il passe la nuit à tout pointer et téléphone à Claude le matin : " Claude, le petit 5 NF Victor Hugo que tu cotes 1500 francs, il vaut vraiment ça ? " - " Moi, je te l'achète, combien peux-tu me le faire ? " - " Écoute, j'ai payé 3$, tu le cotes 1500 francs, coupons la poire en deux, 750 francs " - " Vendu ! ". Et Claude m'a offert à son tour mon ancien exemplaire. Ainsi, ce petit billet a deux pedigree : Collection Albert Mattei et Collection Claude Fayette….

Un billet peut être spécial par un souvenir, par sa rareté, ou par son numéro.

Le 1000 francs de Chalon-sur-Saône, l'épreuve du 1000 francs 1862 " à la griffe bleue ", le 1000 francs aux Trophées, le 500 francs Colbert, tous ces billets sont rarissimes comme types avec deux, trois, quatre exemplaires connus. Je suis très heureux d'avoir collectionné les billets français car Allemand, Américain, même Japonais ou Malais, je n'aurai jamais pu avoir des billets d'une telle rareté. Je pense pour mémoire à la série de spécimens de Thaïlande du XIXe siècle qui atteignit voici une dizaine d'années, plus de 100.000 dollars soit autant d'euros… Les collectionneurs français ont encore la chance de pouvoir trouver des raretés insignes pour des prix, en comparaison de l'étranger, incroyablement bon marché.

Il y a dans cette collection tellement de billets dont je me suis dit, après les avoir achetés, " Ouf, ce n'est pas demain que je vais le revoir, celui-là ! " . Je ne vais pas en faire une liste, le catalogue est là pour ça.

Pourquoi vendre aujourd'hui ?

AM : Je considère qu'une collection est vivante et par là même qu'elle témoigne de la vie et des émotions de celui ou celle qui la constitue.
Collectionner ce n'est pas seulement posséder des objets c'est aussi partager des émotions, nouer des amitiés et faire un parcours avec des personnes animées du même sentiment. Personne après moi, dans ma famille, ne va continuer dans cette démarche aussi je préfère de mon vivant passer le témoin à d'autres collectionneurs qui vont continuer à faire vivre mes billets dans une atmosphère passionnée. Je ne voulais pas que cette collection soit mal dispersée au gré du temps, un beau catalogue c'est un peu comme une reconnaissance, un aboutissement, un couronnement. Avec un peu de fierté et d'émotion je suis heureux que certains puissent dire bientôt : ce billet provient de la collection Mattei !

Michel Prieur
.

cgb.fr utilise des cookies pour vous garantir une meilleure expérience utilisateur et réaliser des statistiques de visites.
Pour faire disparaître le bandeau, vous devez accepter ou refuser leur utilisation en cliquant sur les boutons correspondants.
En savoir plus

x