+ Filtres
Nouvelle Recherche
Filtres
En Stock Mot(s) exact(s) Titre uniquement
BoutiqueChargement...
Etat Chargement...
PrixChargement...
contenu

E-auction 275-196921 - fme_366390 - LOUIS-PHILIPPE Ier Médaille d’encouragement - médecine / pharmacie / syphilis

LOUIS-PHILIPPE Ier Médaille d’encouragement - médecine / pharmacie / syphilis SUP62
Vous devez être connecté et approuvé par cgb.fr pour participer à une "e-auction/live-auction" de cgb.fr, Identifiez vous pour miser. Les validations de compte sont effectuées dans les 48 heures qui suivent votre enregistrement, n'attendez pas les deux derniers jours avant la clôture d'une vente pour procéder à votre enregistrement.En cliquant sur "MISER", vous acceptez sans réserve les conditions générales des ventes privées des e-auctions de cgb.fr et les conditions générales des ventes privées des live auctions de cgb.fr. La vente sera clôturée à l'heure indiquée sur la fiche descriptive, toute offre reçue après l'heure de clôture ne sera pas validée. Veuillez noter que les délais de transmission de votre offre à nos serveurs peuvent varier et qu'il peut en résulter un rejet de votre offre si elle est expédiée dans les toutes dernières secondes de la vente. Les offres doivent être effectuées avec des nombres entiers, vous ne pouvez saisir de , ou de . dans votre offre. Pour toute question cliquez ici pour consulter la FAQ des e-auctions.

PAS DE FRAIS ACHETEUR.
Estimation : 125 €
Prix : 38 €
Offre maximum : 39 €
Fin de la vente : 23 juillet 2018 18:34:30
participants : 5 participants
Type : Médaille d’encouragement - médecine / pharmacie / syphilis
Date : 1840
Nom de l'atelier/ville : 75 - Paris
Métal : cuivre doré
Diamètre : 42 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 34 g.
Tranche : lisse + corne CUIVRE
Commentaires sur l'état de conservation :
Très belle médaille avec d’infimes traces de circulation et de petits coups sur la tranche. Belle patine avec une dorure homogène

Avers


Titulature avers : MÉDAILLE D'ENCOURAGEMENT.
Description avers : La Médecine assise et illuminée, tenant un sceptre et une couronne, entourée d'objets symboliques ; à l'exergue signature MONTAGNY. F. .

Revers


Titulature revers : ROB BOYVEAU-LAFFECTEUR/ SEUL/ AUTORISÉ/ CONSEILLÉ/ PAR/ G. DE ST GERVAIS/ D.M.P./ RUE RICHER N° 6/ PARIS. .
Description revers : L'inscription en neuf lignes.

Commentaire


Refrappe en cuivre doré datant des années 1840, d’une médaille gravée vers 1800.
Le Docteur Boyveau-Laffecteur (1743-1812) est l'inventeur d'un célèbre rob employé comme traitement contre la syphilis, alors intraitable sauf au mercure. Ce remède eut un très grand succès et, en 1820, le docteur François Fournier-Pescay écrivait à son sujet dans le Dictionnaire des Sciences médicales : « La réputation dont jouit ce remède dans presque toutes les parties du monde civilisé exige qu’on lui consacre ici un article spécial. La puissance du rob, contre les affections syphilitiques les plus graves et les plus alarmantes, a été, depuis plus de cinquante ans, tant de fois constatée, dans tant de lieux divers, qu’il n’est plus permis aujourd’hui de mettre en question si ce remède peut être considéré comme un des moyens les plus utiles que possède l’art de guérir ». Vers 1860, ce remède est tombé dans le domaine public et aujourd’hui, il n’est plus qu’un souvenir d’une thérapeutique ancienne. Son activité ne valait que par les propriétés sudorifiques des plantes citées, dont nous avons déjà parlé à propos des remèdes anciens.
Il fit l’objet d’une forte publicité, sous forme de nombreuses publications par Pierre Boyveau et par la frappe de médailles. L’une, gravée par Montagny dans les années 1800, figure à l’avers, la Médecine rayonnante assise, tenant un sceptre en main droite, surmontée de l’inscription « Médaille d’Encouragement », le revers portant l’inscription :
« Rob Boyveau-Laffecteur Seul autorisé – Conseillé par G. de ST Gervais D.M.P.»
Cette même médaille a été frappée pour l’Académie royale de médecine de Belgique : la médecine rayonnante est surmontée de l’inscription « Académie R** de Médecine de Belgique », alors qu’au revers figure « Rob Boyveau-Laffecteur – Seul autorisé par le Gouvernement et approuvé par l’Acad. Royale de Médecine de Belgique ».
Cf. http://www.socpharmbordeaux.asso.fr/pdf/pdf-147/147-111-120.pdf.

Historique


LOUIS-PHILIPPE Ier

(7/08/1830-24/02/1848)

Né à Paris en 1773, Louis-Philippe est le fils aîné de Louis-Philippe Joseph, duc d'Orléans (Philippe-Égalité), guillotiné en 1793 pour corruption après avoir voté la mort de son cousin Louis XVI. Il porte successivement les titres de duc de Valois, de Chartres puis d'Orléans à compter de 1793. Favorable à la Révolution, comme son père, il doit néanmoins se réfugier en Suisse puis il voyage en Scandinavie, aux États-Unis et enfin s'établit en Angleterre en 1801. La Restauration lui permet de retrouver les biens immenses de sa famille mais il reste considéré comme un rival potentiel par Louis XVIII qui le reçoit froidement. Réfugié en Angleterre lors des Cent-Jours, il revient en France en 1817. Âpre au gain, il donne son appui à l'opposition représentée par le parti libéral tout en s'appuyant sur la haute bourgeoisie possédante. Les journées de 1830 lui donnent l'occasion d'accéder au pouvoir après avoir adhéré au drapeau tricolore et multiplié les promesses. Il devient le 31 juillet 1830 lieutenant général du royaume puis roi des Français le 7 août. Son règne, sous une apparence libérale, va devenir celui de la bourgeoisie et des milieux d'affaires tandis que les oppositions (légitimistes, bonapartistes, républicaines et socialistes) sont maintenues dans l'illégalité. Sa politique de paix et son autorité lui valent alors un prestige important auprès des cours européennes. Le banquier Laffitte est Premier ministre. La Fayette est l'un des artisans de cette "révolution bourgeoise". Le 13 mars 1831, Casimir Périer remplace Laffitte. La France intervient en Belgique en août 1831 pour contrer les Hollandais. Les Légitimistes, avec le complot de la rue des Prouvaires, tentent d'établir Henri V comme roi tandis que sa mère essaie de soulever la Vendée. Elle est arrêtée le 3 décembre 1832 à Nantes. L'épidémie de choléra tue plus de dix mille personnes à Paris, dont Casimir Périer. Les obsèques du général Lamarque sont l'occasion d'une tentative de soulèvement républicain, écrasé dans le sang (cf. Les Misérables). Les Français occupent Anvers le 23 décembre 1832. L'attentat de Fieschi du 28 juillet 1835 contre Louis-Philippe tue dix-huit personnes dont le maréchal Mortier. La première ligne de chemin de fer Paris-Orléans et la colonne de Juillet sont inaugurées respectivement les 24 octobre 1837 et 28 juillet 1840. L'année 1840 marque un tournant dans le régime, d'une grande instabilité ministérielle avant d'avoir le ministère Guizot ("Enrichissez-vous !"). Le prince Louis-Napoléon Bonaparte, après une seconde tentative de putsch, est condamné à la réclusion perpétuelle et enfermé au fort de Ham dont il s'échappera en 1846. Les cendres de Napoléon sont ramenées de Sainte-Hélène et transférées aux Invalides. À partir de 1841, Louis-Philippe engage la France sur la voie de la conquête totale de l'Algérie, déjà commencée sous Charles X, tandis que se développe un important essor économique en Métropole. Une loi limite en 1841 le travail des enfants à 12 heures. Le premier accident grave de chemin de fer a lieu sur la ligne Paris-Versailles et fait 45 morts le 8 mai 1842. Le 13 juillet, le duc d'Orléans, fils aîné du roi, meurt accidentellement. Le 16 mai 1843, le duc d'Aumale prend la smala d'Abd-el-Kader qui parvient à s'enfuir. Bugeaud, gouverneur de l'Algérie, est fait Maréchal. 1843, c'est aussi le début de l'Entente Cordiale et la visite de la reine Victoria en France. Les Français battent les Marocains à Isly. Abd-el-Kader se rend le 23 décembre 1847. Le refus de réformes entraîne la chute du régime lors de la Campagne des Banquets et Louis-Philippe, détrôné le 24 février 1848, se réfugie en Angleterre après avoir abdiqué en faveur de son petit-fils.

cgb.fr utilise des cookies pour vous garantir une meilleure expérience utilisateur et réaliser des statistiques de visites.
Pour faire disparaître le bandeau, vous devez accepter ou refuser leur utilisation en cliquant sur les boutons correspondants.
En savoir plus

x