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fme_446738 - LOUIS-PHILIPPE Ier Médaille au député du Morbihan

LOUIS-PHILIPPE Ier Médaille au député du Morbihan SUP
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2019)
Prix : 150.00 €
Type : Médaille au député du Morbihan
Date : 1844
Nom de l'atelier/ville : 56 - Morbihan
Métal : cuivre
Diamètre : 26,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : BORREL Valentin Maurice(1804-1882)
Poids : 9,77 g.
Tranche : lisse + ancre CUIVRE
Commentaires sur l'état de conservation :
Superbe médaille, avec un portrait de qualité. Belle patine brune de collection ancienne

Avers


Titulature avers : MIS DE LA ROCHEJAQUELEIN - DÉPUTÉ DU MORBIHAN.
Description avers : Portrait du marquis à gauche, la chevelure abondant et les favoris marqués.

Revers


Titulature revers : AU / DÉPUTÉ / DU / MORBIHAN / MDCXXXXII / MDCXXXXIII / ET / MDCXXXXIV.
Description revers : Légende en huit lignes.

Commentaire


Signée BORREL 1844.
Henri-Auguste-Georges du Vergier de La Rochejaquelein (château de Citran, Gironde, le 28 septembre 1805 - 7 janvier 1867) était un homme politique français. Son père Louis du Vergier de La Rochejaquelein et son oncle Henri comptent parmi les plus célèbres des généraux royalistes qui ont combattu pendant la guerre de Vendée.
Il entre à l'École militaire de Saint-Cyr en 1823, et devient officier des grenadiers à cheval de la Garde. Il prend part à l'expédition d'Espagne de 1823 et à la guerre russo-turque de 1828-1829. Il fut officier de la Légion d'honneur, chevalier de 4e classe de l'Ordre de Sainte-Anne, chevalier de 4e classe de l'Ordre de Saint-Vladimir.
Membre de la Chambre des pairs dès 1825, il démissionne après la révolution de juillet 1830 et l'accession au trône de Louis-Philippe, qui appartient à la branche cadette de la maison de Bourbon. Il est élu député du Morbihan en 1842, et siège à droite, parmi les légitimistes.
En 1848, la Gazette de France soutient sa candidature à l'élection présidentielle, mais il n'obtient qu'un nombre de votes insignifiant. Fait sénateur par Napoléon III en 1852, au grand étonnement des autres légitimistes, il défend ardemment le catholicisme ; sa nomination au Sénat peut peut-être s'expliquer par ses positions en matière de politique extérieure, où il se montre moins intransigeant sur la question romaine : il soutient d'ailleurs toujours la politique impériale dans ce domaine..

Historique


LOUIS-PHILIPPE Ier

(7/08/1830-24/02/1848)

Né à Paris en 1773, Louis-Philippe est le fils aîné de Louis-Philippe Joseph, duc d'Orléans (Philippe-Égalité), guillotiné en 1793 pour corruption après avoir voté la mort de son cousin Louis XVI. Il porte successivement les titres de duc de Valois, de Chartres puis d'Orléans à compter de 1793. Favorable à la Révolution, comme son père, il doit néanmoins se réfugier en Suisse puis il voyage en Scandinavie, aux États-Unis et enfin s'établit en Angleterre en 1801. La Restauration lui permet de retrouver les biens immenses de sa famille mais il reste considéré comme un rival potentiel par Louis XVIII qui le reçoit froidement. Réfugié en Angleterre lors des Cent-Jours, il revient en France en 1817. Âpre au gain, il donne son appui à l'opposition représentée par le parti libéral tout en s'appuyant sur la haute bourgeoisie possédante. Les journées de 1830 lui donnent l'occasion d'accéder au pouvoir après avoir adhéré au drapeau tricolore et multiplié les promesses. Il devient le 31 juillet 1830 lieutenant général du royaume puis roi des Français le 7 août. Son règne, sous une apparence libérale, va devenir celui de la bourgeoisie et des milieux d'affaires tandis que les oppositions (légitimistes, bonapartistes, républicaines et socialistes) sont maintenues dans l'illégalité. Sa politique de paix et son autorité lui valent alors un prestige important auprès des cours européennes. Le banquier Laffitte est Premier ministre. La Fayette est l'un des artisans de cette "révolution bourgeoise". Le 13 mars 1831, Casimir Périer remplace Laffitte. La France intervient en Belgique en août 1831 pour contrer les Hollandais. Les Légitimistes, avec le complot de la rue des Prouvaires, tentent d'établir Henri V comme roi tandis que sa mère essaie de soulever la Vendée. Elle est arrêtée le 3 décembre 1832 à Nantes. L'épidémie de choléra tue plus de dix mille personnes à Paris, dont Casimir Périer. Les obsèques du général Lamarque sont l'occasion d'une tentative de soulèvement républicain, écrasé dans le sang (cf. Les Misérables). Les Français occupent Anvers le 23 décembre 1832. L'attentat de Fieschi du 28 juillet 1835 contre Louis-Philippe tue dix-huit personnes dont le maréchal Mortier. La première ligne de chemin de fer Paris-Orléans et la colonne de Juillet sont inaugurées respectivement les 24 octobre 1837 et 28 juillet 1840. L'année 1840 marque un tournant dans le régime, d'une grande instabilité ministérielle avant d'avoir le ministère Guizot ("Enrichissez-vous !"). Le prince Louis-Napoléon Bonaparte, après une seconde tentative de putsch, est condamné à la réclusion perpétuelle et enfermé au fort de Ham dont il s'échappera en 1846. Les cendres de Napoléon sont ramenées de Sainte-Hélène et transférées aux Invalides. À partir de 1841, Louis-Philippe engage la France sur la voie de la conquête totale de l'Algérie, déjà commencée sous Charles X, tandis que se développe un important essor économique en Métropole. Une loi limite en 1841 le travail des enfants à 12 heures. Le premier accident grave de chemin de fer a lieu sur la ligne Paris-Versailles et fait 45 morts le 8 mai 1842. Le 13 juillet, le duc d'Orléans, fils aîné du roi, meurt accidentellement. Le 16 mai 1843, le duc d'Aumale prend la smala d'Abd-el-Kader qui parvient à s'enfuir. Bugeaud, gouverneur de l'Algérie, est fait Maréchal. 1843, c'est aussi le début de l'Entente Cordiale et la visite de la reine Victoria en France. Les Français battent les Marocains à Isly. Abd-el-Kader se rend le 23 décembre 1847. Le refus de réformes entraîne la chute du régime lors de la Campagne des Banquets et Louis-Philippe, détrôné le 24 février 1848, se réfugie en Angleterre après avoir abdiqué en faveur de son petit-fils.

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