Page 10 - Monetae II

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CAMPANIE - APULIE
et coquillage (moule) surmontant l’inscription.
Exemplaire sur un petit flan ovale, bien centré des deux côtés.
Très beau portrait masculin. Revers finement détaillé. Très jolie
patine de médaillier avec des reflets dorés.
ANS. 575 - MIAMG. 947 (R) (325€) - Samb. 831 - HN.
Italy 613 - BMC. 4 - GC. 316.
R. SUP
450 €
Cet exemplaire provient de la vente de la maison Platt
d’octobre 1987.
.
Obole, c. 325‑275AC.,
Campanie, Phistélia,
étalon campanien, (Ar, Ø 10.5 mm, 9 h, 0,54 g). (pd. th. 0,67 g,
8 chalques).
A/
Anépigraphe
. Tête de nymphe de trois-quart de face tournée
à gauche.
R/
Anépigraphe
. Lion passant à gauche, levant
l’antérieur droit ; ligne d’exergue bouletée et serpent ; au-dessus,
un astre à huit rais.
Exemplaire sur un petit flan régulier, bien centré des deux
côtés et complet. Très beau portrait. Revers de style fin, bien
venu à la frappe. Jolie patine de collection ancienne avec des
reflets mordorés.
ANS. 584 - MIAMG. 951 (R) (500€) - Samb. 844 - HN.
Italy 619 - SNG. France 6./ - Cop.
R. SUP
380 €
Cet exemplaire provient du catalogue de septembre 2005.
APULIE
LUCERIA - (IV
e
 ‑ II
e
 siècle avant J.‑C.)
Quincunx, c. 211‑200 AC.,
Apulie,
Luceria, (Ae, Ø 28 mm, 6 h, 18,04 g). (pd. th. 18,06 g,
taille 1/18 L., 5 onces).
A/
Anépigraphe
. Tête d’Athéna à droite, coiffée du casque
corinthien à triple aigrette ; au-dessus, cinq globules.
R/
L-O-V-C-E-R-I
. (de Luceria). Roue à huit rayons avec
moyeu central et entretoise ; grènetis circulaire.
Exemplaire sur un flan large et épais, parfaitement centré des
deux côtés. Très beau portrait, bien venu à la frappe avec une
usure superficielle. Revers de haut relief et de stylefin avec un
petitmanquedemétal enbordurepériphérique. Patinemarron
foncé. Laffaille 25 - GC. 587 -ANS. 700 - MIAMG. 1070
(R) (800€) - HN. Italy 678 - BMC. 54 - Cop. 659 - SNG.
France 6./1354.
RR. TTB
420 €
Cet exemplaire provient du stockLanz (Münich).
Ce type
appartient à la dernière série de monnaies fabriquées à
Luceria, (série frappée) avec une dénomination très rare.
.
Nomos ou didrachme, c. 300‑275AC.,
Campanie, Naples, étalon campanien, (Ar, Ø 18.5 mm, 1 h,
7,31 g). (pd. th. 8,00 g, 2 drachmes ou 12 oboles).
A/
Tête de la nymphe Parthénopé ou Néapolis à droite, la
chevelure bouclée, ceinte d’un bandeau avec collier et boucle
d’oreille ; derrière la tête, une grappe de raisin.
R/
[NEOPOLITWN]
. (de Naples). Taureau androcéphale
passant à droite, la tête barbue de face, couronné par Niké
volant à droite ; entre les pattes, une lettre.
Exemplaire sur un petit flan épais et irrégulier, légèrement
décentré au revers. Très beau portrait de Parthénopé. Joli revers
de style fin avec la tête du taureau androcéphale détaillée.
Belle patine de collection ancienne avec des reflets dorés.
Samb. 472b -Cop. -ANS. 363 -MIAMG. 789 (900€) -HN.
Italy 579 - SNG. France 6./ - SB. 217.
RR. TTB+
780 €
Cet exemplaire provient de la venteBurgan, décembre 1983.
Pour ce type, le nomplacé sous la tête de la nymphe doit plutôt
être interprété comme un nom de magistrat monétaire plutôt
que la signature d’un graveur particulier comme le signaleN.
K. Rutter (HN. italy, p. 70, n° 579note). Le visage présente une
attitude altière avec une chevelure très ornementée qui n’est
pas sans rappeler les représentations syracusaines. Au droit,
derrière la tête de la nymphe, nous avons la représentation
d’unegrappede raisin. Les typesnapolitains sont probablement
d’origine religieuse (agonistique).Audroit, la têtede lanymphe
Parthénopé a donné son premier nom à la ville et est restée
celui de sonAcropole (citadelle). Cette élégante représentation
fémininen’est pas sans rappeler les chef d’œuvres des graveurs
syracusains comme Kimon et le fameux tétradrachme avec la
tête d’Aréthuse de trois quarts de face (A. Evans, NC. 1891,
pl. XI). En l’honneur de la nymphe Parthénopé, identifiée
comme la déesse locale et éponyme de la cité de Neaopolis
(Naples), des jeux annuels (agonisitiques) étaient donnés
(Roscher, Lex. 1653). Au revers le taureau androcéphale
pourrait bien être une représentation du dieu-rivièreAchéloos
(Achelaus). Cependant, à Naples, il est possible que les jeux
agonistiques périodiques n’aient pas seulement été donnés
en l’honneur d’Achéloos, le père de toutes les rivières. Le
dieu-fleuve androcéphale, couronné par Niké qui se retrouve
sur de nombreux monnayages campaniens pourrait aussi
être identifié avec une divinité chtonique tauriforme sous la
forme de Bacchus Hebon, dont le culte est particulièrement
développé en Italie du Sud, en particulier en Campanie
(Lenormant, La Grande Grèce, p. 420).
PHISTÉLIA - (IV
e
 siècle avant J.‑C.)
Obole, c. 325‑275AC.,
Campanie, Phistélia,
étalon campanien, (Ar, Ø 10.5 mm, 6 h, 0,66 g). (pd. th. 0,67 g,
8 chalques).
A/
Anépigraphe
. Tête de jeune homme de trois-quart de face
tournée à droite.
R/
Inscription osque FISTLVIS
. Dauphin à droite, grain d’orge