cgb.fr

3 Introduction La motivation pour écrire ce type d’ouvrage, c’est de répondre aux nombreuses questions que se posent les collectionneurs. En particulier deux questions reviennent souvent : « Cette monnaie est-elle rare ? » et « Cette monnaie est-elle déjà retrouvée ? » Pour pouvoir répondre à ces deux questions, il faut faire ce travail. Bien sûr nous n’avons pas la prétention de tout savoir et d’avoir tout vu. La rareté est définie par le N.E.R. de chaque exemplaire, ou même de chaque légende répertoriée. Monnaie retrouvée, la réponse est dans le travail de chaque atelier. Nous avons le sentiment d’avoir défriché ce terrain. Le but c’est que d’autres numismates, trouvent la volonté de continuer plus tard ce travail. Dans chaque atelier nous avons supprimé les monnaies non retrouvées, afin de rendre la lecture plus ludique. Il serait pénible de tourner les pages et de voir à chaque type de monnaie « non retrouvée ». De ce fait n’apparaitront que les types de monnaies dont nous avons une trace de production ou un exemplaire minimum. L’étude des ateliers est faite par ordre alphabétique. En fin de l’étude seront placés les ateliers de la Provence et du Dauphiné. En annexe les monnaies du dauphin Louis II futur Louis XI, par J.C. Bedel. Une information donnée par André Decroly, sur les signes d’abréviations. Dans les légendes de monnaies médiévales, certains mots se terminent parfois par un signe d’abréviation tiré d’une liste de caractères que l’on peut qualifier de sténographiques. Ce système d’écriture (ou plus précisément de prise de notes) est le plus souvent attribué à Tiron (Marcus Tullius Tiro, ca 103 ACN – 4 ACN, secrétaire de Cicéron), ce qui fait que ces caractères sont communément désignés par les termes « notes tironiennes », cela bien que certains historiens suggèrent que ce système pourrait en réalité être encore plus ancien. Au fil des siècles, cette liste de caractères a évolué (augmentation de leur nombre, modification de leur graphie). Son usage a cependant presque totalement disparu après le XVIIe siècle. Seule la note « ⁊ » (« et ») est parfois encore utilisée aujourd’hui en Irlande et en Écosse. Dans la seconde moitié du XVe siècle, on retrouve quelques-unes de ces notes terminant notamment le terme « FRANCORVM » sur les monnaies royales françaises. Celui-ci s’écrit parfois (exemples choisis) « » (à Rouen, avec la note tironienne " rum " ( )) ou « » (à Tournai, au début du règne de Louis XI, avec « » comme représentation un peu simplifiée de la note tironienne " um " ( )).

RkJQdWJsaXNoZXIy MzEzOTE=