+ Filtres
Nouvelle Recherche
Filtres
En Stock Mot(s) exact(s) Titre uniquement
BoutiqueChargement...
Etat Chargement...
PrixChargement...
contenu

bpv_177794 - ÉLAGABAL Tétradrachme syro-phénicien

ÉLAGABAL Tétradrachme syro-phénicien TTB
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet
Prix : 65.00 €
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date : 218-220
Nom de l'atelier/ville : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Métal : billon
Diamètre : 26,00 mm
Axe des coins : 7 h.
Poids : 13,85 g.
Commentaires sur l'état de conservation :
Exemplaire sur un flan régulier, un peu court sur la légende au droit. Beau portrait. Revers stylisé. Patine gris foncé
Référence ouvrage :
Pedigree :
Cet exemplaire est le 0261B_078 de la base TSP

Avers


Description avers : Elagabal tête laurée à droite, un ruban de la couronne de lauriers passant sur l’épaule, un reste de draperie devant et derrière le buste.
Légende avers : AUT K M A ... ANTwNEINOS SEB.
Traduction avers : Empereur César Marc Aurèle Antonin Auguste.

Revers


Description revers : Aigle aux ailes à petits points nettement debout à droite sur une ligne de terre, les ailes déployées, la tête et queue à gauche, tenant une couronne perlée de laurier dans son bec, une étoile à six branches entre les pattes.
Légende revers : DHMARC EX UPATOSTOB / .D. - .E..
Traduction revers : (Puissance tribunitienne, consul pour la deuxième fois).

Commentaire


Cette variante avec le ruban des lauriers (Prieur 261b) sur l’épaule a été créée depuis la rédaction du Prieur. On ignore si cette variante a une signification autre qu’un changement d’imago. Le visage de l’empereur est particulièrement enfantin sur cet exemplaire.
La série des “aigles aux ailes à petits points” correspond à quelques graveurs que l’on ne trouve pas avant Elagabal mais dont la caractéristique commune est de traiter les plumes des ailes en petits points.
On notera que cet exemplaire a un graveur de revers particulier avec un aigle très asymétrique et une étoile à six branches et non huit.
Les exemplaires de cette série sont conformes à l’idée d’un regroupement des graveurs à Antioche : plusieurs coins de droit se retrouvent avec d’autres graveurs de revers. On peut donc penser que tous ces graveurs travaillaient dans le même atelier, sauf, bien entendu, si l’on arrive un jour à prouver que les coins de droit voyageaient. De tels coins voyageurs ont été repérés dans la région pour des bronzes à cette période : là encore, une analyse des liaisons de coins serait essentielle à la compréhension du monnayage.
Les émissions d’Elagabal se classent par référence à leur graveur de revers, quand celui-ci peut être rapproché d’une émission précédente identifiée pour une ville, par le style plus généralement quand ce n’est pas le cas. On trouve une trentaine de graveurs de revers et moins d’une dizaine de graveurs de droit.
La question de savoir si les ateliers de Caracalla, encore en production sous Macrin, furent conservés ou si tous les graveurs furent regroupés à Antioche n’est pas tranchée, faute d’une analyse des liaisons de coins. On pense néanmoins que ce fut le cas, ne serait-ce que par la présence systématique du Delta Eta dans le champ du revers.
Tous les tétradrachmes officiels d’Elagabal portent la date du deuxième consulat, le hiatus entre Caracalla et le nouvel empereur étant considéré comme le premier consulat de celui-ci. À en juger par certaines émissions, les frappes se terminent certainement, dans une dégénerescence complète de l’aloi et du style, vers 220, en tous cas avant le troisième consulat.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, trente-trois exemplaires sont maintenant répertoriés. Notre exemplaire, qui provient de la trouvaille dite de Jordanie 1930, est le 0261b_???.

Historique


ÉLAGABAL

(16/05/218-12/03/222)

Proclamé empereur le 16 mai 218, Élagabal, unique auguste jusqu'à fin juin ou début juillet, quitte la Syrie pour rejoindre Rome. Élagabal s'arrête à Nicomédie. Il y passe tout l'hiver et y tombe malade. C'est donc dans cette ville qu'il revêt son second consulat. Élagabal n'arrivera à Rome qu'en juillet ou septembre 219, apportant la pierre noire de son culte pour l'installer dans sa capitale. Il ne reviendra jamais en Syrie, assassiné rapidement après un règne inégalé en turpitudes et dérèglements.

cgb.fr utilise des cookies pour vous garantir une meilleure expérience utilisateur et réaliser des statistiques de visites.
Pour faire disparaître le bandeau, vous devez accepter ou refuser leur utilisation en cliquant sur les boutons correspondants.
En savoir plus

x