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fme_741933 - DIRECTOIRE Médaille, Conseil des Cinq-Cents

DIRECTOIRE Médaille, Conseil des Cinq-Cents TTB/TB+
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2023)
Prix : 200.00 €
Type : Médaille, Conseil des Cinq-Cents
Date : 1798
Métal : étain
Diamètre : 49,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 49,02 g.
Tranche : lisse
Poinçon : sans poinçon
Commentaires sur l'état de conservation :
Usure régulière sur les reliefs. Présence de coups sur la tranche, notamment à 6 heures au revers

Avers


Titulature avers : RÉPUBLIQUE - FRANÇAISE / REPRÉS. DU PEUP. / L’AN VI..
Description avers : Faisceau coiffé d’un bonnet phrygien, accosté de branches de laurier et de chêne, cornes d’abondance au pied du faisceau, le tout dans une couronne de chêne; à l’exergue : REPRES. DU PEUP / L’AN VI..

Revers


Titulature revers : CONSEIL DES CINQ-CENTS // CONSTITUTION / DE / L'AN TROIS.
Description revers : Ourobouros entourant les tables de lois posée sur un niveau. Nom du récipiendaire à l’exergue.

Commentaire


Le Conseil des Cinq-Cents, “chambre basse”, était l'une des deux Assemblées du Directoire. Composé de 500 députés comme son nom l'indique, le Conseil était élu au suffrage censitaire à deux tours, conformément à la Constitution de l'An III, chacun devait être âgé de plus de 30 ans et résidant depuis au moins dix ans sur le territoire national. Les citoyens de chaque canton, hommes majeurs de vingt et un ans, payant une contribution directe ou justifiant de services militaires actifs dans l'armée et résidant en France depuis au moins un an, se réunissaient en assemblées primaires afin de désigner un « grand électeur » pour 200 habitants. Le Conseil avait l'initiative des projets de Loi soumis ensuite au Conseil des Anciens, “chambre haute”. Ses députés dressaient la liste où le Conseil des Anciens devait choisir les Directeurs. Après les élections de l'An V, la majorité thermidorienne disparut. L'Assemblée fut renversée et dissoute par le Coup d'État de Bonaparte le 18 brumaire An 8 (9 novembre 1799).

Historique


DIRECTOIRE

(26/10/1795-9-10/11/1799)

Lors de la séparation de la Convention, le 25 octobre 1795, un nouveau pouvoir exécutif prévu par la constitution thermidorienne se met en place. Cette constitution prévoit de confier le pouvoir à un directoire de cinq membres dont chacun préside à tour de rôle avec remplacement d'un membre tous les deux ans. Ce directoire nomme les ministres et les fonctionnaires, dirige la politique étrangère et fait exécuter les lois mais il ne les élabore pas et n'a aucun contrôle des deniers publics.
Le pouvoir est partagé avec deux chambres : le Conseil des Cinq-Cents et le Conseil des Anciens qui forment le Corps législatif. Ce pouvoir est résolu à se maintenir face au risque d'une restauration monarchique ou d'une réaction jacobine mais il est surtout paralysé par la crise financière et doit renoncer à l'assignat en 1796. Le remplacement des assignats par les mandats territoriaux n'inspire pas plus de confiance et cette nouvelle monnaie fiduciaire est supprimée en 1797.
Face à la misère et aux tentatives de déstabilisation, le Directoire, accusé d'être une "république bourgeoise", revient aux mesures révolutionnaires et policières. Par ailleurs, depuis 1792, la guerre est ininterrompue et l'influence des chefs militaires est croissante. En 1799, les partisans d'un pouvoir fort, dont Sieyès, se retrouvent au Directoire et ils ouvrent la voie du pouvoir à Bonaparte, de retour d'Égypte. Le coup d'État des 18 et 19 brumaire an VIII permet l'instauration d'une dictature militaire sous le nom de Consulat.

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