fme_490999 - DEUXIÈME RÉPUBLIQUE Sacre de monseigneur Sibour
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Article vendu sur notre boutique internet (2021)
Prix : 35.00 €
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Type : Sacre de monseigneur Sibour
Date : 1848
Métal : cuivre doré
Diamètre : 28 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 4,62 g.
Tranche : lisse
Poinçon : sans poinçon
Commentaires sur l'état de conservation :
Traces d’un nettoyage ou brossage dans les champs. Légère usure sur les points hauts
Référence ouvrage :
Avers
Titulature avers : MGR SIBOUR ARCHEVÊQUE DE PARIS - SACRE LE 9 8BRE 1848.
Description avers : Buste de face.
Revers
Titulature revers : AUX MANES DES CITOYENS MORTS / POUR L’ORDRE ET LA LIBERTÉ, (LÉGENDE SUPÉRIEURE) // HONNEUR ET RESPECT / 23. 24. 25. 26 JUIN 1848., (LÉGENDE INFÉRIEURE).
Description revers : Liberté debout tenant à gauche la pique phrygienne et à droite deux couronnes sur le faisceau. Socle timbré du niveau à gauche.
Commentaire
Marie Dominique Auguste Sibour, né à Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme), le 4 août 1792, mort assassiné à Paris, le 3 janvier 1857, est un ecclésiastique français, évêque du diocèse de Digne (1840-1848) puis archevêque de Paris (1848-1857).
Il est poignardé en pleine église, à l'issue d'une cérémonie le 3 janvier 1857 par Jean-Louis Verger ancien curé, visiblement déséquilibré, et déjà sanctionné par l’Église. En plus d'avoir eu plusieurs problèmes avec les autorités religieuses (avant cette affaire) qui lui ont valu une série de sanctions, M. Verger avait déjà eu maille à partir avec la justice pour plusieurs affaires de vols ou de scandales sur la voie publique. Lors d'un précédent procès un médecin avait déclaré « Il a toute sa lucidité, mais c'est un homme dangereux ». Son procès, qui se conclura par sa condamnation et son exécution le 30 janvier 1857, donnera lieu à de nouveaux esclandres de la part du prévenu..
Il est poignardé en pleine église, à l'issue d'une cérémonie le 3 janvier 1857 par Jean-Louis Verger ancien curé, visiblement déséquilibré, et déjà sanctionné par l’Église. En plus d'avoir eu plusieurs problèmes avec les autorités religieuses (avant cette affaire) qui lui ont valu une série de sanctions, M. Verger avait déjà eu maille à partir avec la justice pour plusieurs affaires de vols ou de scandales sur la voie publique. Lors d'un précédent procès un médecin avait déclaré « Il a toute sa lucidité, mais c'est un homme dangereux ». Son procès, qui se conclura par sa condamnation et son exécution le 30 janvier 1857, donnera lieu à de nouveaux esclandres de la part du prévenu..