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fjt_233612 - CORPORATIONS PREMIER CORPS DES MARCHANDS DRAPIERS ET TISSERANDS - Guillier, quartinier 1704

CORPORATIONS PREMIER CORPS DES MARCHANDS DRAPIERS ET TISSERANDS - Guillier, quartinier TTB
280.00 €
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Type : PREMIER CORPS DES MARCHANDS DRAPIERS ET TISSERANDS - Guillier, quartinier
Date : 1704
Métal : argent
Diamètre : 30 mm
Axe des coins : 6 h.
Tranche : cannelée
Degré de rareté : R2
Référence ouvrage :

Avers


Description avers : Écu à une branche de gui renversée timbré d’un heaume à lambrequins ; à l’exergue : 17 - 04.

Revers


Titulature revers : UT COETERAS - DIRIGAT.
Description revers : Le navire des Drapiers allant à droite ; à l'exergue en trois lignes : LE PREMIER CORPS / DES MARCHANDS / DE PARIS.
Traduction revers : (Pour qu'il dirige les autres).

Commentaire


Ce jeton appartient au premier corps des marchands de Paris : les drapiers et tisserands de laine. On connaît déjà un jeton aux armes d’Antoine Charles Langlois de la même année. Ce jeton appartient à Guillier, quartinier de la corporation. Mazerolle comme Blanchet décrivent un chêne renversé au droit, il s’agit évidemment d’un gui (armes parlantes) fixé sur une branche de chêne.

Historique


CORPORATIONS

À Rome, les groupements d'artisans existaient déjà : formant un collège placé sous la protection d'une divinité, avec une maison et une caisse communes. Dans l'Europe médiévale, sans doute à partir des confréries religieuses, se formèrent des groupements économiques entre marchands appelées hanse ou ghilde. Avec le développement des échanges, les artisans s'organisèrent en corps ou communautés de métier qui groupaient tous ceux qui exercaient la même profession : maîtres, compagnons ou apprentis. Pour entrer dans le corps, il fallait "jurer" le métier. À côté, existaient des métiers libres qui pouvaient être exercés par tous. Chaque corps était dirigé par une direction collégiale chargée de faire respecter les règlements du métier, de protéger le métier de la concurrence et de diriger la société de secours mutuel. À la fin du XVIIe siècle, le roi se mit à vendre comme offices héréditaires les fonctions de jurés et de syndics de corporation ce qui entraina de graves difficultés financières à un moment où les corporations ne répondaient de surcroît plus aux exigences économiques nouvelles de développement de l'industrie et de concentration des entreprises. C'est d'ailleurs en Angleterre que les corporations disparurent spontanément en raison de la révolution industrielle. Les corporations seront supprimées en France en 1791 par l'Assemblée constituante.

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