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fjt_058662 - CORPORATIONS Jeton AR 30, Société des propriétaires vignicoles Cognac 1838

CORPORATIONS Jeton AR 30, Société des propriétaires vignicoles  Cognac SUP
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Type : Jeton AR 30, Société des propriétaires vignicoles Cognac
Date : 1838
Métal : argent
Diamètre : 30,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 11,27 g.
Tranche : lisse
Poinçon : (main) ARGENT
Degré de rareté : R2

Avers


Titulature avers : SOCIÉTÉ DES PROPRIÉTAIRES VIGNICOLES // COGNAC.
Description avers : Une foi de deux mains jointes.

Revers


Titulature revers : FONDÉE LE 28 JUILLET 1838 POUR 30 ANS.
Description revers : Légende circulaire. Au centre, un navire à droite.

Commentaire


Il s’agit certainement d’une société de secours mutuels, la bonne foi aux mains jointes étant un symbole récurent de ces sociétés. Le navire renforce l’idée d’assurance commune puisqu’il y a tout lieu de penser que la société avait été constituée pour couvrir les risques de naufrage lors de l’exportation d’alcool par voie maritime. Nous n’avons pas trouvé ce jeton dans le Gailhouste qui fait pourtant une large place aux sociétés de secours mutuels mais le jeton étant fort rare et ne portant pas spécifiquement les mots “secours mutuels” ou “assurance”, il est possible qu’il n’ait jamais été rencontré ou qu’il ait été laissé de côté.

Historique


CORPORATIONS

À Rome, les groupements d'artisans existaient déjà : formant un collège placé sous la protection d'une divinité, avec une maison et une caisse communes. Dans l'Europe médiévale, sans doute à partir des confréries religieuses, se formèrent des groupements économiques entre marchands appelées hanse ou ghilde. Avec le développement des échanges, les artisans s'organisèrent en corps ou communautés de métier qui groupaient tous ceux qui exercaient la même profession : maîtres, compagnons ou apprentis. Pour entrer dans le corps, il fallait "jurer" le métier. À côté, existaient des métiers libres qui pouvaient être exercés par tous. Chaque corps était dirigé par une direction collégiale chargée de faire respecter les règlements du métier, de protéger le métier de la concurrence et de diriger la société de secours mutuel. À la fin du XVIIe siècle, le roi se mit à vendre comme offices héréditaires les fonctions de jurés et de syndics de corporation ce qui entraina de graves difficultés financières à un moment où les corporations ne répondaient de surcroît plus aux exigences économiques nouvelles de développement de l'industrie et de concentration des entreprises. C'est d'ailleurs en Angleterre que les corporations disparurent spontanément en raison de la révolution industrielle. Les corporations seront supprimées en France en 1791 par l'Assemblée constituante.

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