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fjt_079215 - CORPORATIONS Jeton Ar 29, libraires-imprimeurs n.d.

CORPORATIONS Jeton Ar 29, libraires-imprimeurs TTB
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2012)
Prix : 250.00 €
Type : Jeton Ar 29, libraires-imprimeurs
Date : n.d.
Métal : argent
Diamètre : 29,5 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 9,10 g.
Tranche : striée
Degré de rareté : R2
Commentaires sur l'état de conservation :
Très bel exemplaire revêtu d’une patine grise de collection
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : SERVANDIS ARTIBUS UNA.
Description avers : L’Imprimerie, sous les traits d’une déesse casquée, debout à gauche devant une presse ; à ses pieds, attributs des Sciences et des Arts ; dans le fond, les tablettes d’une bibliothèque ; à l'exergue en trois lignes : BIBLIOPOLÆ/ ET TYPOGRAPHI/ LUGDUN..
Traduction avers : (Elle seule doit préserver ces arts - Libraires et imprimeurs de Lyon).

Revers


Description revers : Deux écus ovales accolés aux armes de l’Université et de la Ville de Lyon timbrés d’une couronne de neuf étoiles, sur un cartouche orné de mascarons supportés par deux sphinx couchés chacun sur un livre, le tout posé sur une console.

Commentaire


Les armes de l’Université portent d’azur à trois fleurs de lys d’or et une main mouvant d’une nuée en chef et tenant un livre fermé de gueules. Les libraires et imprimeurs sont réunis en une seule corporation en 1696. Ils doivent surveiller tous les paquets et ballots de livres. Leur juridiction s’étend sur Lyon et ses provinces, le Dauphiné, la Bresse, l’Auvergne et le pays de Dombes. Les jetons furent créés probablement vers 1744 pour rétribuer les syndics et officiers de la corporation. .

Historique


CORPORATIONS

À Rome, les groupements d'artisans existaient déjà : formant un collège placé sous la protection d'une divinité, avec une maison et une caisse communes. Dans l'Europe médiévale, sans doute à partir des confréries religieuses, se formèrent des groupements économiques entre marchands appelées hanse ou ghilde. Avec le développement des échanges, les artisans s'organisèrent en corps ou communautés de métier qui groupaient tous ceux qui exercaient la même profession : maîtres, compagnons ou apprentis. Pour entrer dans le corps, il fallait "jurer" le métier. À côté, existaient des métiers libres qui pouvaient être exercés par tous. Chaque corps était dirigé par une direction collégiale chargée de faire respecter les règlements du métier, de protéger le métier de la concurrence et de diriger la société de secours mutuel. À la fin du XVIIe siècle, le roi se mit à vendre comme offices héréditaires les fonctions de jurés et de syndics de corporation ce qui entraina de graves difficultés financières à un moment où les corporations ne répondaient de surcroît plus aux exigences économiques nouvelles de développement de l'industrie et de concentration des entreprises. C'est d'ailleurs en Angleterre que les corporations disparurent spontanément en raison de la révolution industrielle. Les corporations seront supprimées en France en 1791 par l'Assemblée constituante.

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