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Live auction - fnc_819808 - CORPORATIONS - DISTILLATEURS ET LIMONADIERS Lot de 6 jetons, Alcools

CORPORATIONS - DISTILLATEURS ET LIMONADIERS Lot de 6 jetons, Alcools TTB
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Les offres gagnantes seront soumises à 18% TTC de frais de participation à la vente.
Estimation : 60 €
Prix : pas d'offre
Offre maximum : pas d'offre
Fin de la vente : 25 avril 2023 18:59:03
Type : Lot de 6 jetons, Alcools
Date : n.d.
Métal : divers
Diamètre : 30 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 6,02 g.
Tranche : lisse
Poinçon : sans poinçon

Avers


Titulature avers : (DIVERSES LÉGENDES).

Revers


Titulature revers : (DIVERSES LÉGENDES).

Historique


CORPORATIONS - DISTILLATEURS ET LIMONADIERS

Au Moyen-Âge, on ne connaît en France que la bière, l’hypocras, l’hydromel, les vins sucrés ou liquoreux. Le débit des liqueurs était une profession libre, que chacun pouvait exercer librement. Au XVIème siècle, l’usage de l’eau-de-vie commence à se répandre : on la boit chez le vinaigrier et les épiciers apothicaires, tandis que la consommation de boissons nouvelles, rafraîchissantes ou échauffantes, importées d'Italie (grâce, en autres, à Catherine de Médicis), dont l’usage était alors complètement inconnu : limonades, orangeades, aigre de cètre, eau de frangipane, sorbets, rossoli, populo, etc. Celle qui a le plus de succès auprès du public est la limonade, qui donne alors son nom aux limonadiers.
En 1624, le droit de faire des eaux-de-vie est formée en spécialité distincte tandis que les vinaigriers et apothicaires continuent d'avoir le droit de distillation. Dans le même temps, des liquides d’espèce nouvelle arrivent en France des colonies françaises : thé de Chine, chocolat, et café qui détrône peu à peu la limonade dans l'esprit du public ; pour preuve, la boutique du limonadier prend partout le nom de café. Louis XVI érige cette profession en corps de métier en 1676. On ne sait pas si les marchands et distillateurs d’eau-de-vie vendaient des limonades et autres boissons rafraîchissantes ; mais certainement les limonadiers vendaient des liqueurs fortes. Les limonadiers et les marchands d’eau-de-vie demandèrent donc à ne former qu’une même corporation, ce qui leur fut accordé.
Une ordonnance de police de 1685 complète les statuts de cette corporation : « Les boutiques des limonadiers restent ouvertes pendant toute la nuit ; elles servent maintenant de lieu d’assemblée et de retraite aux voleurs de nuit, filous et autres gens malvivants et déréglés, ce qui se fait avec d’autant plus de facilité que toutes ces boutiques et maisons sont désignées et distinguées des autres par des lanternes particulières sur la rue, qu’on y allume tous les soirs et qui servent de signal. Ordonnons, en conséquence, que les lanternes seront ôtées et les boutiques fermées après cinq heures du soir de novembre en mars, et après neuf heures de mars en octobre. » Les limonadiers protestent, affirmant que leur commerce n’a d’activité que le soir ! Sur ses réclamations, on leur donne alors jusqu’à six heures en hiver et dix heures en été.
Notons qu'en 1639, le métier passa sous la juridiction de la Cour des monnaies sous prétexte de fabrications d'acides pouvant altérer les monnaies

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