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fjt_412818 - CORPORATIONS Corroyeurs 1755

CORPORATIONS Corroyeurs SUP
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2017)
Prix : 50.00 €
Type : Corroyeurs
Date : 1755
Métal : argent
Diamètre : 28,5 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 6,83 g.
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : LUDOV. XVI. - REX CHRISTIAN.
Description avers : Buste à gauche de Louis XVI, non signé, type Guéant Prieur 744F.
Traduction avers : Louis XVI, roi très chrétien.

Revers


Titulature revers : MES CORROYEURS PORTEURS DE LA CHASSE DE ST MERRY ; À L'EXERGUE : 1755.
Description revers : Quatre bourgeois portant la châsse de St Merry, à l'exergue : instruments de corroyage.

Commentaire


Ce jeton ne date pas de 1755 mais date plutôt de la seconde moitié des années 1780. Les cuirs tannés forment deux grandes catégories : celle des cuirs forts et celle des cuirs à œuvre ou molleterie. Les premiers destinés à la fabrication des objets qui demandent une certaine rigidité, tels, par exemple, que les semelles des chaussures ; les seconds servant, au contraire à la confection des empeignes de souliers, des tiges de bottes et, en général, de tous les ouvrages de cordonnerie, de sellerie, de bourrellerie, etc.. qui réclament une grande souplesse. Les cuirs forts sont employés aussitôt après le tannage, tandis que les cuirs à œuvre doivent être soumis, avant d'être livrés au commerce, à des manipulations plus ou moins compliquées, ayant pour objet de les approprier aux usages spéciaux qu'on veut en faire. C'est l'exécution de ces manipulations qui constitue l'art du corroyeur.

Historique


CORPORATIONS

À Rome, les groupements d'artisans existaient déjà : formant un collège placé sous la protection d'une divinité, avec une maison et une caisse communes. Dans l'Europe médiévale, sans doute à partir des confréries religieuses, se formèrent des groupements économiques entre marchands appelées hanse ou ghilde. Avec le développement des échanges, les artisans s'organisèrent en corps ou communautés de métier qui groupaient tous ceux qui exercaient la même profession : maîtres, compagnons ou apprentis. Pour entrer dans le corps, il fallait "jurer" le métier. À côté, existaient des métiers libres qui pouvaient être exercés par tous. Chaque corps était dirigé par une direction collégiale chargée de faire respecter les règlements du métier, de protéger le métier de la concurrence et de diriger la société de secours mutuel. À la fin du XVIIe siècle, le roi se mit à vendre comme offices héréditaires les fonctions de jurés et de syndics de corporation ce qui entraina de graves difficultés financières à un moment où les corporations ne répondaient de surcroît plus aux exigences économiques nouvelles de développement de l'industrie et de concentration des entreprises. C'est d'ailleurs en Angleterre que les corporations disparurent spontanément en raison de la révolution industrielle. Les corporations seront supprimées en France en 1791 par l'Assemblée constituante.

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