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Live auction - fjt_662473 - CORPORATIONS CINQUIEME CORPS DES MARCHANDS LES BONNETIERS 1746

CORPORATIONS CINQUIEME CORPS DES MARCHANDS
LES BONNETIERS TTB+
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Les offres gagnantes seront soumises à 18% TTC de frais de participation à la vente.
Estimation : 150 €
Prix : pas d'offre
Offre maximum : pas d'offre
Fin de la vente : 24 octobre 2023 19:16:23
Type : CINQUIEME CORPS DES MARCHANDS LES BONNETIERS
Date : 1746
Métal : argent
Diamètre : 28 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 6,82 g.
Tranche : cannelée
Degré de rareté : R2
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : LUD. XV. REX. CHRISTIANISS.
Description avers : Buste à droite de Louis XV signé fm.
Traduction avers : Louis XV, roi très chrétien.

Revers


Titulature revers : QUANTOS. DUO. FLECTIT. IN. USUS ; À L'EXERGUE : LES. MDS. BONNETIERS. 1746.
Description revers : Écu aux armes des Bonnetiers : cinq navires allant à gauche sous une étoile et au-dessous de la Toison d'or couronnée.
Traduction revers : Vers combien d'usages il les tourne tous les deux !.

Commentaire


En 1390, on comprend sous le titre de bonnetiers, les aumussiers, les mitainiers et les chapeliers. Dans les premiers temps de la fabrication appelée plus tard bonneterie, on appelait bonnet le fil de laine tissé à la main avec l'aiguille et la broche. Les bonnetiers ont le droit de vendre toutes sortes de bonnets de drap, de laine, ronds ou carrés, des bas, gants, chaussons, camisoles, caleçons, au métier, au tricot ou à l'aiguille, en soie, laine, coton, chanvre ou lin, poil de chameau ou de castor et autres pareilles matières.
Les bonnetiers étaient chargés de tisser à la main le fil de laine avec une aiguille, la bonneterie, ou à l’aide d’une broche, pour le broché ou “jersey”. On les appelait aussi chapeliers, gantiers ou mitainiers mais avec le temps le terme bonnetier devient générique. Leurs statuts sont rédigés en 1550 et confirmés en 1608. En 1660, un arrêt décide qu’ils auront préséance sur les orfèvres et seront désormais au cinquième rang des marchands, ce que rappelle les cinq navires sur leur blason ou au revers de ce jeton. En 1776, unis aux chapeliers et pelletiers ils formeront le troisième des six corps. Au XVIIIe siècle il y a environ 450 maisons de bonneterie à Paris. La devise du revers est strictement liée à la corporation des bonnetiers (F. 4872-4880b).

Historique


CORPORATIONS

À Rome, les groupements d'artisans existaient déjà : formant un collège placé sous la protection d'une divinité, avec une maison et une caisse communes. Dans l'Europe médiévale, sans doute à partir des confréries religieuses, se formèrent des groupements économiques entre marchands appelées hanse ou ghilde. Avec le développement des échanges, les artisans s'organisèrent en corps ou communautés de métier qui groupaient tous ceux qui exercaient la même profession : maîtres, compagnons ou apprentis. Pour entrer dans le corps, il fallait "jurer" le métier. À côté, existaient des métiers libres qui pouvaient être exercés par tous. Chaque corps était dirigé par une direction collégiale chargée de faire respecter les règlements du métier, de protéger le métier de la concurrence et de diriger la société de secours mutuel. À la fin du XVIIe siècle, le roi se mit à vendre comme offices héréditaires les fonctions de jurés et de syndics de corporation ce qui entraina de graves difficultés financières à un moment où les corporations ne répondaient de surcroît plus aux exigences économiques nouvelles de développement de l'industrie et de concentration des entreprises. C'est d'ailleurs en Angleterre que les corporations disparurent spontanément en raison de la révolution industrielle. Les corporations seront supprimées en France en 1791 par l'Assemblée constituante.

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