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fme_423795 - CONSULAT Médaille pour la paix d'Amiens

CONSULAT Médaille pour la paix d Amiens TTB+
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2021)
Prix : 250.00 €
Type : Médaille pour la paix d'Amiens
Date : 1802
Nom de l'atelier/ville : 75 - Paris
Métal : bronze
Diamètre : 68 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : JEUFFROY Romain-Vincent (1749-1826)
Poids : 98 g.
Tranche : lisse
Poinçon : sans poinçon
Commentaires sur l'état de conservation :
Bel exemplaire avec des traces de nettoyage dans les champs. Taches au revers et sur la tranche à 12 heures

Avers


Titulature avers : CAMBACERES SECOND CONSUL. BONAPARTE PREMIER CONSUL. LEBRUN TROISIEME CONSUL ; SIGNÉ JEUFFROY. À SIX HEURES.
Description avers : Bustes posés en 1 et 2 de Napoléon Bonaparte, de Jean-Jacques Régis Cambacérès et de Charles-François Lebrun.

Revers


Titulature revers : LE CORPS LÉGISLATIF AUX CONSULS DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. EN LÉGENDE INTÉRIEURE : PAIX/ INTÉRIEURE,/ PAIX/ EXTÉRIEURE. EN QUATRE LIGNES ; À L'EXERGUE EN TROIS LIGNES : ARRÊTÉ DU 30 FLORÉAL AN X./ 20 MAI/ M DCCC II..
Description revers : Légende circulaire et en 7 lignes horizontales.

Commentaire


La médaille en bronze de MONNAIES XI, n° 1498 a été vendue 275€ et les deux en argent de MONNAIES VIII et XXV ont été vendues 686 et 700€.

Au droit sont représentés Napoléon Bonaparte (15/08/1769-5/05/1821), Premier Consul ; Jean-Jacques Régis Cambacérès (18/10/1753-1/05/1824) qui a été l'un des artisans de la paix d'Amiens, l'un des principaux collaborateurs et rédacteurs du Code Civil et du Concordat ; Charles-François Lebrun (19/03/1739-16/06/1824) est le troisième Consul. Au revers, la médaille fait référence à la Paix d'Amiens entre l'Angleterre et la France qui est signée le 25 mai 1802. La Paix perpétuelle ne dure en fait que deux ans. La France recouvre ses anciennes colonies perdues pendant la Révolution. Le roi d'Angleterre renonce au titre de roi de France qu'il porte depuis Édouard III (1340).

Historique


CONSULAT

(9-10/11/1799-18/05/1804)

Soutenu par les partisans d'un pouvoir fort, Napoléon Bonaparte, Général victorieux des campagnes d'Italie et d'Égypte, renverse le Directoire les 18 et 19 brumaire an VIII (9 et 10 novembre 1799). La Révolution est finie, le destin de la France repose désormais entre les mains d'un exécutif fort.
Une nouvelle constitution, la Constitution de l'an VIII, entre en application dès le mois de décembre. Elle définit les pouvoirs et conforte Bonaparte dans son rôle d'homme fort du pays : premier Consul, à la tête de l'exécutif, il nomme aux principales fonctions publiques, détient un certain pouvoir d'initiative en matière législative, et conserve son rôle militaire. Le Sénat, le Tribunat et le Corps législatif composent trois assemblées qui possèdent l'autre partie de la fonction législative.
Le 11 novembre 1799, Bonaparte prend une décision importante : il nomme Gaudin Ministre des Finances. Celui-ci conservera son poste jusqu'au 1er avril 1814, et le retrouvera pendant les Cent Jours. Rétablir les finances de l'État est la priorité numéro un du Premier Consul. Ainsi, la Banque de France est créée le 18 février 1800. Avec l'aide de la Caisse d'amortissement, le budget de la France est rétabli en 1802. Et en 1803, dans le cadre de la grande réforme monétaire, le Franc, gage de stabilité, renaît, sous le nom de Franc germinal.
La deuxième priorité de Bonaparte est la pacification intérieure du pays mis à mal par les divisions nées de la Révolution. Pour réconcilier les Français, plusieurs mesures sont adoptées : liberté du culte, fin de la vente des biens nationaux, amnistie aux émigrés. Seul l'Ouest de la France reste insoumis. Insurrections et brigandages animent cette partie du territoire et compromettent les espoirs du Premier Consul, malgré la signature d'une trêve avec les chefs Chouans en novembre 1799. Cependant, avec l'appui du clergé, la Vendée est pacifiée courant 1800. L'encadrement religieux s'inscrit alors définitivement comme l'élément principal de la stabilisation de la société. Les négociations avec le Pape Pie VII aboutissent à la signature du Concordat de 1801. Soixante évêques, nommés par Bonaparte, et investis par le Pape, s'installent alors sur tout le territoire. Les prêtres catholiques, également nommés, sont désormais fonctionnarisés. Beaucoup de réfractaires se rallient, d'autres continuent d'entretenir le trouble, essentiellement en Bretagne et en Normandie, où les Royalistes, aidés par l'Angleterre, attendent l'arrivée de Louis XVIII.
À l'extérieur, un autre défi attend Bonaparte : restaurer la paix. Les Autrichiens sont défaits à Marengo le 14 juin 1800, puis à Hohenlinden le 3 décembre 1800. La Paix de Lunéville est signée le 9 février 1801. Le 25 mars 1802, la Paix d'Amiens est signée avec les Anglais.
En 1802, le Consulat prend une nouvelle direction, plus autoritaire. Les Jacobins sont écartés de la vie politique (les plus virulents sont arrêtés par Fouché, Préfet de Police), la presse est contrôlée, et les Royalistes pourchassés. C'est dans ce contexte qu'est adoptée la Constitution de l'An X : elle diminue considérablement les pouvoirs des assemblées, et nomme Napoléon Bonaparte Consul à vie. Les bases du premier Empire sont en place

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