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fme_412584 - CHARLES X Médaille du monument aux martyrs de Quiberon

CHARLES X Médaille du monument aux martyrs de Quiberon TB+
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2019)
Prix : 75.00 €
Type : Médaille du monument aux martyrs de Quiberon
Date : n.d.
Nom de l'atelier/ville : 56 - Quiberon
Métal : étain
Diamètre : 50,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : DEPAULIS Alexis-Joseph (1790-1867) / CAQUÉ Armand Auguste (1795-1881)
Poids : 54 g.
Tranche : lisse
Commentaires sur l'état de conservation :
Médaille identifiable mais avec une surface hétérogène en raison du métal fragile

Avers


Titulature avers : CAROLVS X FRANC - ET NAV REX.
Description avers : Tête à gauche de Charles X.

Revers


Titulature revers : PRO DEO PRO REGE PRO PATRIA // AD. QVIBERONEM NEFARIE / TRVCIDATI. / ANN. MDCCLXXXXV.
Description revers : L’Église et la France de part et d'autre du monument à la mémoire des soldats exécutés en 1795.

Commentaire


Médaille signée sous le buste DEPAULIS F. / CAQUÉ au revers.

Le débarquement des émigrés à Quiberon commença le 23 juin 1795 et fut définitivement repoussé le 21 juillet 1795. Organisé afin de prêter main-forte à la Chouannerie et à l'armée catholique et royale en Vendée, il espérait soulever tout l'Ouest de la France afin de mettre fin à la Révolution française et de permettre le retour de la monarchie. Cette opération militaire de contre-révolution eut un grand retentissement, et porta un coup funeste au parti royaliste.

Au total 2 662 émigrés, 5 000 Chouans et 5 000 civils ont été capturés par les Républicains. Selon les lois républicaines en vigueur, les prisonniers royalistes pris les armes à la main devaient être exécutés. Cependant Hoche parvint à obtenir de la Convention nationale la grâce des Chouans. Les civils, vieillards, femmes et enfants furent rapidement relâchés. 4 929 prisonniers furent interrogés, 2 000 Chouans furent relâchés en échange d'une rançon et 3 180 autres furent acquittés ou condamnés à des peines de prisons.
400 prisonniers périrent cependant dans les prisons ou les hôpitaux, des suites de leurs blessures ou par les maladies.
Le sort des émigrés fut plus sévère, 757 émigrés furent condamnés à mort, dont Charles de Sombreuil, cependant la peine ne fut pas appliquée pour 3 hommes et 6 autres parvinrent à s'évader, 748 prisonniers furent effectivement exécutés. 80 autres prisonniers furent condamnés à des peines d'emprisonnement, les autres furent acquittés.
Parmi les 748 prisonniers fusillés, se trouvait 627 émigrés ou ecclésiastiques et 121 Chouans.
222 prisonniers furent fusillés à Auray, 259 à Vannes et 167 à Quiberon.
6 332 chouans et émigrés avaient été faits prisonniers ainsi que des membres de leurs familles. Lazare Hoche aurait promis verbalement que les royalistes seraient considérés comme prisonniers de guerre. Cette promesse ne fut pas tenue. Les femmes et les enfants furent libérés quelques jours après la bataille, mais les soldats furent mis en accusation par le commissaire Jean-Lambert Tallien. Charles de Virot, marquis de Sombreuil et 750 de ses compagnons furent jugés par des commissions militaires et fusillés à Auray, les chefs dont Sombreuil et Mgr de Hercé à Vannes dans le jardin de la Garenne (d'autres à la Pointe des Émigrés). 430 étaient nobles : beaucoup d'entre eux avaient servi dans la marine de Louis XVI.
À l'endroit des exécutions, un pré le long du marais de Kerzo en Brech sur la rive ouest du Loch en amont d'Auray, appelé depuis le Champ des martyrs, leurs dépouilles demeurèrent enfouies sur place jusqu'en 1814. En 1829, on édifia une chapelle expiatoire en forme de temple. Les ossements exhumés sont aujourd'hui conservés dans le mémorial construit sur le domaine de la Chartreuse d'Auray.
La Chartreuse d'Auray conserve la liste gravée en hâte et un caveau contenant les restes de 952 prisonniers de l'armée royale passés par les armes du 1er au 25 août 1795 après la défaite du débarquement de Quiberon..

Historique


CHARLES X

(16/09/1824-2/08/1830)

Charles X, petit-fils de Louis XV et frère cadet de Louis XVI, est connu comme comte d'Artois. Il succède à Louis XVIII le 16 septembre 1824. Son règne démarre avec des mesures libérales sans suite. Charles X est le dernier roi sacré à Reims, le 29 mai 1825. Il laisse le gouvernement à Villèle qui prend des mesures réactionnaires comme la loi d'indemnisation des émigrés d'un milliard de francs-or ou le licenciement de la Garde nationale. Malgré la dissolution de la Chambre en 1821, l'opposition libérale est renforcée et, en janvier 1828, Villèle est remplacé par Martignac qui tente l'apaisement. Rapidement renvoyé en août 1829, Martignac est remplacé par un représentant des ultras, Polignac. Le roi dissout la Chambre le 16 mai 1830 mais la nouvelle chambre élue en juillet est de nouveau à majorité libérale. Charles X promulgue alors quatre ordonnances qui visent à limiter les pouvoirs et les libertés de la Chambre et tendent à suspendre la charte de 1814. Cela provoque la révolution des 27/29 juillet, plus connue sous l'appellation des "Trois Glorieuses". Le 2 août 1830, Charles X abdique en faveur de son petit-fils Henri V, après avoir nommé Louis-Philippe lieutenant général du royaume.

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