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Live auction - bry_830176 - CHARLES IX Demi-écu d'or au soleil du Dauphiné 1566 Grenoble

CHARLES IX Demi-écu d or au soleil du Dauphiné 1566 Grenoble SUP
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Prix de départ : 20 000 €
Estimation : 100 000 €
Prix : 46 000 €
Offre maximum : 46 000 €
Fin de la vente : 06 juin 2023 17:42:27
participants : 6 participants
Type : Demi-écu d'or au soleil du Dauphiné
Date : 1566 
Nom de l'atelier/ville : Grenoble
Quantité frappée : 2800
Métal : or
Titre en millième : 958 ‰
Diamètre : 22 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 1,68 g.
Degré de rareté : UNIQUE
Commentaires sur l'état de conservation :
Ce demi-écu d’or est frappé sur un flan large et légèrement irrégulier. Monnaie de toute beauté, avec son brillant et son coupant de frappe. Petite faiblesse de frappe à 5 heures au droit. Monnaie pour laquelle nous avons hésité à mettre SPL
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : (SOLEIL À SIX RAYONS) CAROLVS. 9. DEI G. FRANCOR. REX. (MM).
Description avers : Écu couronné, écartelé aux 1 et 4 de France, aux 2 et 3 de Dauphiné.
Traduction avers : (Charles IX, par la grâce de Dieu, roi des Francs).

Revers


Titulature revers : (ROSE) XPS. VINCIT. XPS REGNAT. XPS. IN. 1566. (MM).
Description revers : Croix fleurdelisée avec un losange incurvé en cœur contenant la lettre d'atelier (Z).
Traduction revers : (Le Christ vainc, règne et commande).

Commentaire


Demi-écu d’or ayant fait l’objet d’un article dans le Bulletin Numismatique du mois de mai 2023, dont nous reprenons quelques éléments :
Une monnaie d’exception enfin retrouvée : le demi-écu d’or du Dauphiné de Charles IX (Grenoble, 1566).
En 1956, Jean Lafaurie et Pierre Prieur mentionnaient l’existence d’un demi-écu d’or de Charles IX pour le Dauphiné, cette monnaie restant à retrouver. La notice n° 894, p. 83, de leur ouvrage indiquait :
« Demi-écu d’or du Dauphiné. Même description. Poids légal 1 gr. 68. Atelier Grenoble. Il a été frappé, au moins en 1566, des Demi-écus d’or au type delphinal ; aucun exemplaire n’a été retrouvé ».
Depuis 1956, aucun demi-écu d’or n’avait été retrouvé et cette pièce est l’une des plus rares – si ce n’est la plus rare – du règne de Charles IX.
Le différent d’atelier de Grenoble, la lettre Z, est présent en cœur de la croix du revers et est complété par une rose située du même côté, en début de légende. Le différent du maître Pierre De Luan, en exercice de 1556 à 1567, est constitué par la lettre D placée en fin des légendes.
Le type de cette monnaie est en tout point similaire à l’écu d’or (Figure 2) avec toutefois une absence de point secret sous la troisième lettre de la légende du droit. Hormis ce petit détail, seuls le poids et le diamètre permettent de distinguer l’écu d’or du demi-écu.
Comment connaissait-on l’existence de cette monnaie sans jamais l’avoir retrouvée ?
Les registres des délivrances ou les états annuels récapitulatifs des productions des années 1560 ne sont pas conservés pour Grenoble. Il existe toutefois deux registres conservés aux Archives nationales, celui notant l’apport des boîtes des monnaies du royaume au greffe de la Cour des monnaies (AN, Z1b 296, f° 11 v°) (Figure 3) et le registre dit du contrôle de la recette générale des boîtes (AN, Z1b 301, f° 105) (Figure 4). Ces deux registres, indiquent que la boîte de l’année 1566 de la Monnaie de Grenoble contenait notamment 11,5 écus d’or, donc des demi-écus. C’est sur la base de ces deux registres que Pierre Prieur, qui a fait les recherches et dépouillements en archives pour le « Lafaurie/Prieur », a pu supposer l’existence de cette monnaie. La boîte de l’année 1566 de la Monnaie de Grenoble a été apportée au greffe de la Cour des monnaies le 16 mai 1567 et elle fut ouverte le premier juillet suivant.
Pour les années 1562-1563, 1565-1569, 1573 et 1574, des frappes d’écus d’or du Dauphiné sont bien attestées à Grenoble, toutefois, hormis 1566, les autres chiffres de mise en boîte tombant justes, nous ne pouvons pas affirmer que des demi-écus d’or aient été frappés à d’autres millésimes que 1566. Le chiffre de frappe en écus se situe autour de 2300 exemplaires, en suivant la règle de mise en boîte d’un écu d’or mis en boîte pour 200 délivrés. Ce chiffre, assez faible, comprend une faible quantité de demi-écus d’or
.

Historique


CHARLES IX

(05/12/1560-30/05/1574)

Né à Saint-Germain-en-Laye en 1550, fils de Henri II et de Catherine de Médicis, Charles IX succéde à son frère François II en 1560, à l'âge de dix ans. Sa mère exerce donc la régence, et son cousin Antoine de Bourbon la lieutenance générale du royaume. Son "règne" commence avec les États Généraux réunis à Orléans en décembre 1560 - janvier 1561 et le colloque de Poissy (octobre 1561), qui permet la confrontation des idées catholiques et protestantes. En janvier 1562, l'édit de Saint-Germain donne aux Réformés une quasi-liberté de culte en dehors de villes closes. La guerre civile entre protestants et catholiques commença par le massacre de Wassy (mars 1562), où le duc de Guise fit périr des réformés réunis dans une grange. En réplique, le prince de Condé prit les armes et s'empara de plusieurs villes. Contrainte de prendre parti, Catherine se mit à la tête des Catholiques. Les massacres répondirent aux massacres et les Protestants profanèrent églises et tombeaux. Toute la France fut bientôt ravagée par les troupes des uns et des autres. À la bataille de Dreux (décembre 1562), Guise donna la victoire au camp catholique, mais il fut assassiné quelques mois plus tard, en février 1563. L'édit de pacification d'Amboise, en mars 1563, fut négocié par Montmorency, pour les Catholiques, et Condé, pour les Protestants. Il donnait la liberté de culte aux nobles et dans une ville par bailliage. Charles IX fut proclamé majeur en 1563 et sa mère tenta dès lors de rétablir l'autorité royale. L'ordonnance de Moulins (1566) diminua notamment le pouvoir des parlements et des gouverneurs. Pour rétablir la concorde, la reine-mère fit faire à son fils un long tour de France (1564) et mena une vie de cour brillante. Mécontents du rapprochement du pouvoir royal avec l'Espagne, mécontents de l'application des édits, les Protestants projetèrent de se saisir de la personne du roi. La cour se réfugia à Meaux puis se rendit à Paris (septembre 1567). Après un bref répit, le désordre et les massacres reprirent de plus belle. Les Protestants bloquèrent Paris et livrèrent la bataille indécise de Saint-Denis (novembre 1567), où Montmorency fut tué. Le second fils de Catherine, Henri d'Anjou, prit alors le commandement des armées royales. La paix fut signée à Longjumeau en mars 1568 : les dispositions de l'édit d'Amboise étaient rétablies. Dans le contexte de la réaction tridentine, le parti catholique commença alors de reprendre le dessus. Ordres mendiants et jésuites diffusaient les mots d'ordres. Des confréries armées se créaient. Le duc d'Anjou défit et tua Condé à Jarnac (mars 1569). Malgré le secours des protestants d'Allemagne, les Protestants furent vaincus une seconde fois à Moncontour (octobre 1569). Un nouvel édit de pacification, signé à Saint-Germain, intervint en août 1570 : les Protestants recevaient quatre villes de sûreté : La Rochelle, Montauban, La Charité et Cognac. Les seigneurs réformés reparurent à la Cour et Coligny devint le favori de Charles IX. Jalouse de cette concurrence, Catherine résolut la perte de l'amiral. À la faveur du mariage d'Henri de Navarre, chef nominal du parti protestant, avec Marguerite de Valois, le parti catholique profita du rassemblement à Paris de nombreux chefs réformés : ce fut le massacre de la Saint-Barthélemy (24 août 1572). Le roi et sa mère s'étaient laissé entraîner dans l'affaire, où la fureur collective fit le principal des deux mille victimes. La guerre reprit, inexpiable. Le Midi s'était révolté, avec la complicité de Montmorency-Damville, gouverneur de Languedoc. L'édit de Boulogne (juillet 1573), qui donnait la liberté de conscience et assurait la liberté de culte à La Rochelle et Montauban, ne put mettre un terme à la guerre. Roi d'un royaume déchiré, jouet des événements, Charles mourut sans descendance mâle le 30 mai 1574, laissant la couronne à son frère cadet, Henri, roi de Pologne.

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