lO05 - Aux origines de la monnaie TESTART Alain
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2018)
Prix : 18.00 €
Article vendu sur notre boutique internet (2018)
Prix : 18.00 €
Auteur : TESTART Alain
Editeur : ERRANCE
Langue : français
Caractéristiques : Paris 2002, broché, 144 pages
Poids : 350 g.
Commentaire
Présentation de l'éditeur
La " monnaie avant la monnaie ", si l'on veut. Son origine se perd dans la nuit des temps. C'est cette nuit que nous avons voulu explorer et nous avons fait en recourant aux deux ou trois disciplines qui étaient susceptibles de le faire. La première est celle des Antiquités Orientales. Avant l'invention des pièces de monnaie, la Mésopotamie a connu de hautes civilisations qui ont vécu pendant deux millénaires au moins sans monnaie proprement dite, au sens des pièces de monnaie. Comment procédait-on aux échanges, comment évaluaiton la valeur des différentes marchandises ou encore la valeur de l'impôt, peut-on même parler de monnaie? Ce sont ces questions que soulève Jean-Jacques Glassner. Du côté de l'égyptologie, Bernadette Menu s'est posée les mêmes questions à propos de l'Egypte pharaonique qui, pareillement, pendant un laps de temps similaire ou encore un peu plus long, n'a pas cru devoir recourir aux pièces de monnaie. Enfin, il fallait mobiliser l'anthropologie sociale ou ethnologie qui traite traditionnellement de sociétés qui n'utilisaient pas de monnaie métallique frappée. Du moins n'en utilisaient-elles pas jusqu'à la colonisation ou l'insertion, beaucoup plus tardive, dans une économie mondiale. La Chine représente un cas très particulier, merveilleusement documenté et présenté à la fin de ce recueil par François Thierry.
La monnaie et l'économie primitives ne sont pas tout à fait comme on les croit: étonnement modernes sous certains aspects, avec le rôle prédominant qu'elles font jouer au crédit, elles sont aussi largement fondées sur la fiduciarité.
.
La " monnaie avant la monnaie ", si l'on veut. Son origine se perd dans la nuit des temps. C'est cette nuit que nous avons voulu explorer et nous avons fait en recourant aux deux ou trois disciplines qui étaient susceptibles de le faire. La première est celle des Antiquités Orientales. Avant l'invention des pièces de monnaie, la Mésopotamie a connu de hautes civilisations qui ont vécu pendant deux millénaires au moins sans monnaie proprement dite, au sens des pièces de monnaie. Comment procédait-on aux échanges, comment évaluaiton la valeur des différentes marchandises ou encore la valeur de l'impôt, peut-on même parler de monnaie? Ce sont ces questions que soulève Jean-Jacques Glassner. Du côté de l'égyptologie, Bernadette Menu s'est posée les mêmes questions à propos de l'Egypte pharaonique qui, pareillement, pendant un laps de temps similaire ou encore un peu plus long, n'a pas cru devoir recourir aux pièces de monnaie. Enfin, il fallait mobiliser l'anthropologie sociale ou ethnologie qui traite traditionnellement de sociétés qui n'utilisaient pas de monnaie métallique frappée. Du moins n'en utilisaient-elles pas jusqu'à la colonisation ou l'insertion, beaucoup plus tardive, dans une économie mondiale. La Chine représente un cas très particulier, merveilleusement documenté et présenté à la fin de ce recueil par François Thierry.
La monnaie et l'économie primitives ne sont pas tout à fait comme on les croit: étonnement modernes sous certains aspects, avec le rôle prédominant qu'elles font jouer au crédit, elles sont aussi largement fondées sur la fiduciarité.
.