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fjt_744504 - ASSURANCES HAVRE DE GRÂCE - MARITIME 1802

ASSURANCES HAVRE DE GRÂCE - MARITIME SUP
500.00 €
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Type : HAVRE DE GRÂCE - MARITIME
Date : 1802
Métal : argent
Diamètre : 33 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 16,18 g.
Tranche : Lisse
Référence ouvrage :
Pedigree :
Exemplaire provenant de la Collection Jean-Paul Saillard

Avers


Titulature avers : NAUTŒ SPES ET SALUS ; À L'EXERGUE : COMPAGNIE D'ASSURANCE DU HAVRE DE GRACE 1802.
Description avers : Un navire sombrant devant une forteresse. Le soleil au loin sur la mer.
Traduction avers : L'espoir et le salut pour le marin .

Revers


Titulature revers : EX PRUDENTIA SECURITAS ; À L'EXERGUE : CHAMBRE D'ASSURANCE DU HAVRE DE GRACE AN ONZE DE LA RE.
Description revers : Un trois-mâts sur les flots.
Traduction revers : De la prudence naît la sécurité.

Commentaire


Absence de poinçon. Soleil à l’avers plus réduit que sur le type classique.

Historique


ASSURANCES

Sous l'Ancien Régime, l'assurance est avant tout maritime. Elle est un contrat par lequel un particulier s'engage à réparer les pertes liées à un naufrage, moyennant une certaine somme qui lui est payée à l'avance. Ainsi par exemple, on constate qu'au XVIIIème siècle, à Bordeaux, les assurances maritimes sont concentrées entre les mains de quelques grands armateurs comme François Bonnaffé. Une ordonnance de 1681 laisse la plus grande liberté dans les rapports entre assureurs et assurés, d'où la multiplication d'acteurs sur le marché. Toujours à Bordeaux, on voit alors intervenir des compagnies parisiennes, hollandaises, anglaises...
Les assurances non maritimes s'imposent tardivement (milieu du XVIIIème siècle). Elles proposent le plus souvent une garantie contre l'incendie. Exemple : la compagnie d’assurances générales obtint le privilège de Louis XV en 1753 pour la garantie du commerce maritime et pour assurer les maisons contre l’incendie.
Au XIXème siècle, on assiste à l'éclosion d'innombrables compagnies, souvent spécialisées sur des secteurs très pointus, qui vont permettre le développement de l'économie par la mutualisation des risques. Elles se complètent d'associations mutualistes et de secours mutuels.

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