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v31_1799 - 5 francs Cérès Deuxième République 1849 Paris F.327/1

5 francs Cérès Deuxième République 1849 Paris F.327/1 SUP
MONNAIES 31 (2007)
Prix de départ : 480.00 €
Estimation : 750.00 €
Prix réalisé : 480.00 €
Nombres d'offres : 1
Offre maximum : 680.00 €
Type : 5 francs Cérès Deuxième République
Date : 1849
Nom de l'atelier/ville : Paris
Quantité frappée : 7592522
Métal : argent
Titre en millième : 900 ‰
Diamètre : 37,23 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 25,12 g.
Tranche : inscrite en relief *** DIEU PROTEGE LA FRANCE
Degré de rareté : R1
Commentaires sur l'état de conservation :
Magnifique patine de médaillier avec des reflets mordorés. Minuscules petites marques de manipulation sur le visage et dans le champ du revers. Infimes petits plats sur le listel au droit. Une petite rayure au-dessus du chiffre 5. Aspect glacé du revers, la pièce ayant conservé une grande partie de son brillant d'origine
Pedigree :
Cette pièce possède un pedigree italien, Zanolli, du 1er janvier 1983. Elle provient également de MONNAIES IX n° 1802

Avers


Titulature avers : REPUBLIQUE -* FRANÇAISE..
Description avers : Tête de la République à gauche en Cérès, déesse des moissons, portant un collier de perles, un double chignon et une couronne composite de blé, fleurs, olivier et olives, chêne et glands, nouée par un ruban descendant sur le cou et passant sur le front où est inscrit le mot CONCOR ; sous la tranche du cou le long du listel E. A. OUDINÉ. F..

Revers


Titulature revers : (DIFFÉRENT) (RAMEAU DE LAURIER) LIBERTE . EGALITE . FRATERNITE . (DIFFÉRENT).
Description revers : 5 / FRANCS, en deux lignes dans le champ, au-dessus de 1849, dans une couronne composite de deux branches de chêne et de deux de laurier, nouées deux par deux en bas par un ruban ; sous le nœud, la lettre d'atelier A.

Commentaire


Très rare dans cet état de conservation.

Historique


DEUXIÈME RÉPUBLIQUE

(24/02/1848-2/12/1852)

Lors de la révolution de février 1848, Louis-Philippe abdique en faveur de son petit-fils mais celui-ci n'est pas reconnu par les Chambres et, le 24 février, la République est proclamée par un décret du gouvernement provisoire. Celui-ci a proclamé la liberté du travail, la suppression de la peine de mort en matière politique, le suffrage universel. Les ateliers nationaux sont créés en mars 1848. Des élections ont lieu dès avril et aboutissent au succès des républicains modérés. La fermeture des ateliers nationaux provoque des émeutes qui sont réprimées dans le sang par le général Cavaignac qui est nommé président du conseil. Les révoltés sont exécutés, emprisonnés, déportés. Le pouvoir législatif est confié à une assemblée unique alors que le président de la République, élu au suffrage universel, détient l'exécutif. Ce dernier est le prince Louis Napoléon. Il entre en conflit avec l'assemblée dès 1850 car sa réélection est anticonstitutionnelle. Louis Napoléon s'engage alors dans la préparation du coup d'État qui lui permet, le 2 décembre 1851, d'installer sa dictature. En novembre 1852, il est proposé de rétablir la dignité impériale héréditaire. Le plébiscite des 21-22 novembre donne près de huit millions de oui pour l'Empire tandis que le non ne recueillait qu'environ 250.000 voix. Le 2 décembre 1852, Louis Napoléon est proclamé empereur sous le nom de Napoléon III.

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