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v10_0116 - 40 francs Bonaparte Premier Consul 1804 Paris F.536/6

40 francs Bonaparte Premier Consul  1804 Paris F.536/6 SPL
MONNAIES 10 (2000)
Prix de départ : 1 143.37 €
Estimation : 2 286.74 €
Prix réalisé : 2 850.80 €
Type : 40 francs Bonaparte Premier Consul
Date : An 12 (1803-1804)
Nom de l'atelier/ville : Paris
Quantité frappée : 253406
Métal : or
Titre en millième : 900 ‰
Diamètre : 26 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 12,90 g.
Tranche : en creux * DIEU PROTEGE LA FRANCE
Commentaires sur l'état de conservation :
Il existe des monnaies dont il est très difficile de trouver de superbes exemplaires, d'autres pour lesquels des années de recherches, et une bonne dose de chance, sont nécessaires : la 40 francs Premier Consul est de celles-ci. C'est dire l'intérêt tout particulier de cet exemplaire exceptionnel. Les coins sont très frais, presque à fleur, les champs brillants, presque en miroir. Un léger velours recouvre le portrait impérial, mêlé à la rugosité originelle de la gravure, il offre un superbe contraste avec le champ et donne presque l'impression d'y flotter dans la lumière. La réflexion sur les courbes du portrait crée des lignes brillantes de reflet direct et, par opposition, des lignes noires : sous un éclairage réfléchi directement, le portrait semble être en ronde bosse - impact visuel extraordinaire. Le revers, aux lignes épurées et sobres, donne, à sa manière, le même effet visuel d'un dessin au trait dans une nappe de lumière. Il faut noter sur cet exemplaire que les lignes de polissage des coins, très très fines, ne sont pas dans un axe régulier mais plus généralement en axe vertical. Il est très probable que le travail étant fait à la main, les zones étroites des champs (comme par exemple la signature) étaient plus facile à poli. le centrage est excellent. La tranche est assez profondément insculpée, sa légende couvrant toute la largeur sans donc provoquer d'effets notables de "soulevés" sur le listel. L'observation directe à l'œil nu montre au droit des irrégularités de reflet dans la chevelure, désignant ainsi des zones où le velours est atténué ou manque, et de minuscules égratignures qui sont d'autant plus visibles que le champ est bien en miroir. Rien à signaler au revers hors l'impression de légères irrégularités donnée par des égratignures trop petites pour être distinguées individuellement sans une loupe puissante. Celle-ci nous confirme les minuscules égratinures de surface et révèle une perte de velours sur certaines feuilles des rameaux d'olivier. Au droit, même résultat, de minuscules égratignures et une perte de velours sur les points les plus hauts

Avers


Titulature avers : BONAPARTE - PREMIER CONSUL..
Description avers : Tête nue de Bonaparte à gauche ; signé Tiolier cursif sous le buste.

Revers


Titulature revers : RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. / AN 12 A // 40 // FRANCS.
Description revers : au centre, dans une couronne formée de deux branches d'olivier.

Commentaire


Cet exemplaire est celui de la Collection Idéale. Il illustre le type dans le FRANC III en couleurs. L'un des deux plus beaux exemplaires que nous ayons vu pour le type.

Historique


CONSULAT

(9-10/11/1799-18/05/1804)

Soutenu par les partisans d'un pouvoir fort, Napoléon Bonaparte, Général victorieux des campagnes d'Italie et d'Égypte, renverse le Directoire les 18 et 19 brumaire an VIII (9 et 10 novembre 1799). La Révolution est finie, le destin de la France repose désormais entre les mains d'un exécutif fort.
Une nouvelle constitution, la Constitution de l'an VIII, entre en application dès le mois de décembre. Elle définit les pouvoirs et conforte Bonaparte dans son rôle d'homme fort du pays : premier Consul, à la tête de l'exécutif, il nomme aux principales fonctions publiques, détient un certain pouvoir d'initiative en matière législative, et conserve son rôle militaire. Le Sénat, le Tribunat et le Corps législatif composent trois assemblées qui possèdent l'autre partie de la fonction législative.
Le 11 novembre 1799, Bonaparte prend une décision importante : il nomme Gaudin Ministre des Finances. Celui-ci conservera son poste jusqu'au 1er avril 1814, et le retrouvera pendant les Cent Jours. Rétablir les finances de l'État est la priorité numéro un du Premier Consul. Ainsi, la Banque de France est créée le 18 février 1800. Avec l'aide de la Caisse d'amortissement, le budget de la France est rétabli en 1802. Et en 1803, dans le cadre de la grande réforme monétaire, le Franc, gage de stabilité, renaît, sous le nom de Franc germinal.
La deuxième priorité de Bonaparte est la pacification intérieure du pays mis à mal par les divisions nées de la Révolution. Pour réconcilier les Français, plusieurs mesures sont adoptées : liberté du culte, fin de la vente des biens nationaux, amnistie aux émigrés. Seul l'Ouest de la France reste insoumis. Insurrections et brigandages animent cette partie du territoire et compromettent les espoirs du Premier Consul, malgré la signature d'une trêve avec les chefs Chouans en novembre 1799. Cependant, avec l'appui du clergé, la Vendée est pacifiée courant 1800. L'encadrement religieux s'inscrit alors définitivement comme l'élément principal de la stabilisation de la société. Les négociations avec le Pape Pie VII aboutissent à la signature du Concordat de 1801. Soixante évêques, nommés par Bonaparte, et investis par le Pape, s'installent alors sur tout le territoire. Les prêtres catholiques, également nommés, sont désormais fonctionnarisés. Beaucoup de réfractaires se rallient, d'autres continuent d'entretenir le trouble, essentiellement en Bretagne et en Normandie, où les Royalistes, aidés par l'Angleterre, attendent l'arrivée de Louis XVIII.
À l'extérieur, un autre défi attend Bonaparte : restaurer la paix. Les Autrichiens sont défaits à Marengo le 14 juin 1800, puis à Hohenlinden le 3 décembre 1800. La Paix de Lunéville est signée le 9 février 1801. Le 25 mars 1802, la Paix d'Amiens est signée avec les Anglais.
En 1802, le Consulat prend une nouvelle direction, plus autoritaire. Les Jacobins sont écartés de la vie politique (les plus virulents sont arrêtés par Fouché, Préfet de Police), la presse est contrôlée, et les Royalistes pourchassés. C'est dans ce contexte qu'est adoptée la Constitution de l'An X : elle diminue considérablement les pouvoirs des assemblées, et nomme Napoléon Bonaparte Consul à vie. Les bases du premier Empire sont en place

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