v19_1268 - 320 reales en or 1810 Madrid VG.2059 b

320 reales en or 1810 Madrid VG.2059 b TTB

TTB

MONNAIES 19 (2004)
Prix de départ : 16 000.00 €
Estimation : 25 000.00 €
Prix réalisé : 16 000.00 €

Type : 320 reales en or

Date : 1810

Nom de l'atelier/ville : Madrid

Quantité frappée : 63660

Métal : or

Titre en millième : 875 ‰

Diamètre : 35,5 mm

Axe des coins : 12 h.

Poids : 26,97 g.

Tranche : cordonnée

Degré de rareté : R3

Commentaires sur l'état de conservation :

Très bon centrage avec le grènetis complet. On note sur cet exemplaire de petites marques de manipulation dans les champs, notamment celui du droit. Une usure légère est visible avec de petits plats sur les reliefs comme le sourcil, l’oreille, la mèche du front. Superbe revers très légèrement concave avec son brillant d’origine. La surface d’origine est encore visible autour des reliefs au droit de cette spectaculaire monnaie

Référence ouvrage :

VG.2059 b - DP.863

Avers

Titulature avers : IOSEPH. NAP. D. G. - HISP. ET IND. R..

Description avers : Tête ceinte d’un bandeau de Joseph-Napoléon à gauche, au-dessous 1810.

Traduction avers : (Joseph Napoléon par la grâce de Dieu roi d'Espagne et des Indes).

Revers

Titulature revers : IN. UTROQ. FELIX. - .AUSPICE. DEO.// (M COURONNÉE) - RS.

Description revers : Écu couronné, entouré du collier de l'ordre de la Toison d'or, à sept quartiers parti et écartelé : au 1 de Castille, au 2 de Léon, au 3 d'Aragon, au 4 de Navarre, au 5 de Grenade au 6 des Indes et sur le tout aigle de Joseph, accosté de 320 - Rs..

Traduction revers : (dans un monde et l'autre).

Commentaire

Cet exemplaire semble très proche de celui illustré dans l’ouvrage de Guilloteau et de l’exemplaire illustré dans De Mey et Poindessault : on retrouve sur ces exemplaires le même centrage et une légère faiblesse de frappe caractéristique sur le quatrième quartier de l’écu du revers. Le droit de notre exemplaire est néanmoins plus détaillé notamment pour l’extrémité du bandeau, au niveau de l’épaule. Le défaut relevé au revers est en réalité une dépression apparue lors de la frappe et correspond à la zone de l’oreille, la plus en creux du coin de droit.