+ Filtres
Nouvelle Recherche
Filtres
En Stock Mot(s) exact(s) Titre uniquement
BoutiqueChargement...
Etat Chargement...
PrixChargement...
contenu

fme_400225 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Plaquette de Fernand Chapsal

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Plaquette de Fernand Chapsal TTB+
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2018)
Prix : 150.00 €
Type : Plaquette de Fernand Chapsal
Date : 1920
Nom de l'atelier/ville : 17 - Saintes
Métal : bronze
Diamètre : 75 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : YENCESSE Ovide (1869-1947)
Poids : 94 g.
Tranche : lisse + BRONZE
Commentaires sur l'état de conservation :
Belle et intéressante médaille avec une belle patine homogène

Avers


Titulature avers : FERNAND CHAPSAL.
Description avers : Buste à gauche de Fernand Chapsal.

Revers


Titulature revers : SAINTES / A FERNAND CHAPSAL / SES AMIS / CONSEIL D’ÉTAT / 1888 / MINISTRE DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE / 1902 / EXPOSITION DE LIÈGE / 1905 / EXPOSITION DE BRUXELLES / 1910 / RAVITAILLEMENT NATIONAL / 1914 / GRAND CROIX DE LA LÉGION D’HONNEUR / 1920.
Description revers : Légende en 15 lignes avec un écu couronné de la ville de Saintes et une vue de ville au-dessus.

Commentaire


Plaquette dans sa boîte en carton d’origine.
Fernand Chapsal, né à Limoges le 10 mars 1862, décédé à Neuilly-sur-Seine le 10 février 1939, est un homme politique français. Il était membre du Parti républicain, radical et radical-socialiste (PRS).

Ovide Yencesse (1869 - 1947), est un graveur-médailleur et sculpteur français. Il fut directeur de l'école des beaux-arts de Dijon de 1919 à 1934.
Son talent est remarqué par la critique ; le très influent Roger Marx trouvant qu'il apporte un « frisson nouveau » dans la médaille, en y introduisant l'impressionnisme. « C'est un art d'intimité, de compassion sociale, résolument moderne, écrit-il dans un article de 1902. Les qualités dictinctives du talent de M. Yencesse sont la pénétration, la tendresse. Dans ses compositions, ses portraits, il arrive à nous toucher au plus profond de l'âme, par la sobriété de la mise en scène, par l'élimination des détails ; il généralise l'accidentel et élève de la sorte au symbole tout spectacle pris autour de lui. La facture, très particulière, elle aussi, contribue à accroître le trouble où nous jettent ces images ; les reliefs émergent à peine du champ de la médaille, la pénombre enveloppe toutes les parties de l'ensemble, comme dans les peintures d'Eugène Carrière. Jamais on n'a mieux fait sentir quels rapports étroits unissent la glyptique et la peinture. » Cette facture très particulière, que son fondeur A. Liard savait parfaitement traduire, lui vaudra, par allusion à la peinture d'Eugène Carrière, le surnom de « Carrière de la médaille ». À l'Exposition universelle de 1900 à Paris, il obtient la médaille d'or et la Légion d'honneur.
.

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

cgb.fr utilise des cookies pour vous garantir une meilleure expérience utilisateur et réaliser des statistiques de visites.
Pour faire disparaître le bandeau, vous devez accepter ou refuser leur utilisation en cliquant sur les boutons correspondants.
En savoir plus

x