+ Filtres
Nouvelle Recherche
Filtres
En Stock Mot(s) exact(s) Titre uniquement
BoutiqueChargement...
Etat Chargement...
PrixChargement...
contenu

fme_411493 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille de la bataille de la Marne

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille de la bataille de la Marne SUP
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2017)
Prix : 180.00 €
Type : Médaille de la bataille de la Marne
Date : 1914
Nom de l'atelier/ville : France
Métal : nickel
Diamètre : 68 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : LEGASTELOIS Julien Prosper (1855-1931)
Poids : 31 g.
Tranche : lisse + corne BRONZE
Commentaires sur l'état de conservation :
Intéressante médaille en excellent état de conservation avec une agréable patine brune

Avers


Titulature avers : BATAILLE DE LA MARNE - SEPTEMBRE // 1914.
Description avers : Buste des trois généraux impliqués dans la bataille de la Marne.

Revers


Titulature revers : ANÉPIGRAPHE.
Description revers : Champ de bataille avec les armées survolées par la Victoire sous les traits de Marianne, armée d’une épée.

Commentaire


Julien Prosper Joseph Marie Edmond Legastelois, dit Julien Prosper Legastelois, est un sculpteur et médailleur français, né à Paris le 24 mai 1855, et mort dans la même ville en 1931.

Cette médaille commémore les 2 batailles de la Marne avec la victoire de 1918 au revers et les trois portraits des généraux J. Joffre, M.-J. Maunoury et J. Gallieni.

La première bataille de la Marne, souvent identifiée comme « la bataille de la Marne » a eu lieu du 5 septembre 1914 au 12 septembre 1914 entre d'une part l'armée allemande et d'autre part l'armée française et le corps expéditionnaire britannique. Cette bataille doit être distinguée de la seconde bataille de la Marne, qui se déroula en juillet 1918.
Les combats se déroulèrent le long d'un arc-de-cercle de 225 km à travers la Brie, la Champagne et l'Argonne, limités à l'ouest par le camp retranché de Paris et à l'est par la place fortifiée de Verdun. Ce champ de bataille est subdivisé en plusieurs batailles plus restreintes : à l'ouest les batailles de l'Ourcq et des deux Morins, au centre les batailles des marais de Saint-Gond et de Vitry, et à l'est la bataille de Revigny.
Au cours de cette bataille décisive, les troupes franco-britanniques arrêtent puis repoussent les Allemands, mettant ainsi en échec le plan Schlieffen (revu par Moltke) qui prévoyait l'invasion rapide de la France en passant par la Belgique, pour éviter les fortifications françaises de l'Est et ensuite se reporter contre la Russie. La retraite allemande se termine sur la rive droite de l'Aisne dès le 14 septembre, ce qui déclenche la bataille de l'Aisne..

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

cgb.fr utilise des cookies pour vous garantir une meilleure expérience utilisateur et réaliser des statistiques de visites.
Pour faire disparaître le bandeau, vous devez accepter ou refuser leur utilisation en cliquant sur les boutons correspondants.
En savoir plus

x