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fme_369614 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille de dessin

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille de dessin TB+
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2017)
Prix : 100.00 €
Type : Médaille de dessin
Date : 1906
Nom de l'atelier/ville : 76 - Rouen
Métal : argent
Diamètre : 52 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : POTTIER André / HAMEL Adolphe-Emile
Poids : 66 g.
Tranche : lisse + corne ARGENT
Commentaires sur l'état de conservation :
Intéressante médaille en argent avec une patine grise et de légères traces de circulation

Avers


Titulature avers : LA SCIENCE GUIDE L’ESSOR - DE L’ART ET DE L’INDUSTRIE.
Description avers : Allégorie féminine de la Science, entourée de l’Art et de l’Industrie.

Revers


Titulature revers : SOCIÉTÉ LIBRE D’ÉMULATION DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE DE LA SEINE INFRE // DESSIN JACQUARD / I ANNÉE / OFFERTE PAR / MRS. H. LECARPENTIER ET C.IE / À / MARCEL VÊTU / 1906.
Description revers : Cartouche circulaire avec une légende en 8 ligne, dans une couronne de chêne et de lauriers avec différents symboles liés à l’art et à l’industrie ; un cartouche avec le portrait de Pierre Corneille.

Commentaire


Médaille attribuée à Mr Marcel Vêtu. Ce prix de 1906 est mentionné sur http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5546035c/texteBrut page 100 pour le Dessin industriel appliqué à la mise en carte, en cours de Deusième division. Le programme des cours est mentionnés comme “Eléments de la mécanique Jacquard et étude de la mise en carte. — Application du dessin à la mise en carte. — Décomposition de tissus armures. — Exécution de dessins composés par les élèves du cours.”

Médaille signée “A. POTTIER INV. ET DIREX. HAMEL SCULP: SALMSON ET CHIWIENER EFFINX:”.

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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