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lt53 - Trésors monétaires XXI, le dépôt de 22438 monnaies du gué de Saint-Léonard (Mayenne) sous la direction de Jean-Baptiste GIARD, Michel AMANDRY

Trésors monétaires XXI, le dépôt de 22438 monnaies du gué de Saint-Léonard (Mayenne) sous la direction de Jean-Baptiste GIARD, Michel AMANDRY
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Auteur : sous la direction de Jean-Baptiste GIARD, Michel AMANDRY
Editeur : Bibliothèque nationale de France
Langue : français
Caractéristiques : Paris 2005, broché, 21x29,7, 192 pages + 41 planches, annexes
Poids : 750 g.

Commentaire


La série Trésors Monétaires est destinée à publier les trouvailles monétaires faites en France récemment ou autrefois.
En 1863, des travaux d'approfondissement du lit de la Mayenne furent entrepris près du lieu-dit "gué de Saint-Léonard. Ce gué, qui dans l'Antiquité permettait aux voyageurs qui se rendaient de jublains à Avranches de traverser la Mayenne, livra alors une masse considérable de monnaies : 10641 en 1864, quelques 16000 en 1865.
En 1997, cet ensemble remarquable ne comptait plus que 22438 monnaies conservées jusqu'à présent au Musée de Mayenne et fut déposé pour étude au cabinet des Médailles.
P.-A. Besombes, tout au long de son étude, s'emploie à définir la nature de ce dépôt, accumulation d'offrandes dédiées aux eaux de la Mayenne. De constitution relativement tardive (le numéraire gaulois en est presque totalement absent), il est marqué par la présence massive de monnaies d'Auguste (près de 30 % de l'ensemble) et de Claude Ier (près de 39 %). La rupture dans l'approvisionnement débute à partir du règne de Trajan. Le formidable ensemble de monnaies de Claude Ier a permis à l'auteur de proposer, dès 2001, dans un article paru dans la Revue Numismatique, un nouveau classement du monnayage de bronze de cet empereur. A côté de ces monnaies officielles, les imitations sont nombreuses. Les analyses métallographiques réalisées par le Centre Ernest Babelon à Orléans montrent que les as imités contiennent du zinc. Certes la teneur n'est pas très élevée, toutefois assez significative pour penser que les faussaires ne refondaient pas le numéraire officiel, mais avaient leurs propres sources d'approvisionnement.
Selon l'auteur, ce dépôt a été constitué au fil des ans dans un environnement militaire. L'hypothèse d'une présence de l'armée de Jublains pourrait être renforcée par la frappe ou le poinçonnage de centaines de contremarques diverses, dont le lien avec l'armée est établi depuis longtemps.
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