bpv_311190 - NÉRON et CLAUDE Tétradrachme syro-phénicien
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2018)
Prix : 650.00 €
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Prix : 650.00 €
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date : 63-68
Nom de l'atelier/ville : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Métal : argent
Diamètre : 26 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 9,94 g.
Commentaires sur l'état de conservation :
Exemplaire sur un petit flan irrégulier, court sur les légendes, comme très fréquemment pour cette émission. Très beaux portraits de Claude et de Néron, celui de Néron, légèrement tréflé. Très jolie patine gris marron foncé de trouvaille
Référence ouvrage :
Pedigree :
Cet exemplaire est le 0047a_039 de la base TSP, il provient de la vente Morton and Eden 31 du 11 juin 2008 lot 896
Avers
Titulature avers : NERO CLAVD DIVI CLAVD F CAESAR AVG GER.
Description avers : Tête laurée de Néron à droite, une petite feuille de lierre pointant dans le noeud du ruban (O*).
Traduction avers : “Nero Claudius Divi Claudius Filius Cæsar Augustus Germanicus”, (Néron Claude césar auguste germanique fils du divin Claude).
Revers
Titulature revers : DIVOS CLAVD AVG GERMANIC PATER AVG.
Description revers : Tête laurée du Divin Claude à droite (O*).
Traduction revers : “Divos Claudius Augustus Germanicus Pater Augustus”, (Le divin Claude auguste germanique père de l’auguste).
Commentaire
Poids très léger, largement l’exemplaire le plus léger répertorié mais aucun doute sur l’authenticité, ce n’est pas un faux d’époque.
Cette émission, anciennement attribuée à Césarée de Cappadoce du fait des légendes latines, est maintenant rendue à Antioche sur la base des trouvailles locales. Elle reste néanmoins énigmatique surtout par le style des portraits et l’usage du latin. Peut-on y voir confirmation de différents financements des émissions d’Antioche, fonds impériaux, trésor militaire ou fonds municipaux, cette série étant alors financée par des fonds impériaux et faisant une propagande destinée à la partie romanophone de la population ?
Malheureusement, la seule trouvaille importante de ces monnaies, dispersée sans enregistrement en Allemagne et dont provient la majeure partie des exemplaires connus, n’a pas été étudiée et on ignore quelles autres émissions s’y trouvaient.
Contrairement au commentaire du RPC, il y a bien deux séries différentes pour la version sans l’étoile, celle avec la feuille de lierre et celle sans, qu’il s’agisse d’ailleurs d’une feuille de laurier ou d’une boucle du nœud.
La série reste un monument de complexité avec plusieurs graveurs et style : elle appelle un travail de fond qui reste à faire.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, soixante exemplaires sont maintenant répertoriés dont en musées Berne, British Museum, Yale et certainement d’autres mais le RPC ne donne pas de liste et ces types ont majoritairement été omis de la base TSP car classés dans les fonds des musées à Césarée de Cappadoce et donc jamais relevés.
Cette émission, anciennement attribuée à Césarée de Cappadoce du fait des légendes latines, est maintenant rendue à Antioche sur la base des trouvailles locales. Elle reste néanmoins énigmatique surtout par le style des portraits et l’usage du latin. Peut-on y voir confirmation de différents financements des émissions d’Antioche, fonds impériaux, trésor militaire ou fonds municipaux, cette série étant alors financée par des fonds impériaux et faisant une propagande destinée à la partie romanophone de la population ?
Malheureusement, la seule trouvaille importante de ces monnaies, dispersée sans enregistrement en Allemagne et dont provient la majeure partie des exemplaires connus, n’a pas été étudiée et on ignore quelles autres émissions s’y trouvaient.
Contrairement au commentaire du RPC, il y a bien deux séries différentes pour la version sans l’étoile, celle avec la feuille de lierre et celle sans, qu’il s’agisse d’ailleurs d’une feuille de laurier ou d’une boucle du nœud.
La série reste un monument de complexité avec plusieurs graveurs et style : elle appelle un travail de fond qui reste à faire.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, soixante exemplaires sont maintenant répertoriés dont en musées Berne, British Museum, Yale et certainement d’autres mais le RPC ne donne pas de liste et ces types ont majoritairement été omis de la base TSP car classés dans les fonds des musées à Césarée de Cappadoce et donc jamais relevés.