MONNAIES VIII
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SECOND EMPIRE - (2/12/1852-4/09/1870)
Monnaie satirique, module de 10 centimes

1857. Monnaie satirique, module de 10 centimes, 1870, (Bronze, 32 mm, 6 h, 11,69 g).
A/* NAPOLEON III LE - MISERABLE* / PARJURE & TRAITRE. Buste de Napoléon III à gauche coiffé d'un casque à pointe allemand.
R/* VAMPIRE DE LA FRANCE */ PARIS 2 DÉC. 1851 - SEDAN 2 SEPT. 1870.. Aigle napoléonien à tête de chouette sur un foudre.
Tranche : lisse. Usure régulière. La pièce a perdu sa couleur originale.
R. TTB 45   

Prix de départ/Opening bid
450 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
750 F.F.

Suite à la défaite de Napoléon III à Sedan un certain nombre de pièces satiriques ont été émises pour ridiculiser l'empereur français..
Depuis la guerre austro-prussienne de 1866, Bismarck cherchait à faire l'unité de l'Allemagne autour de la Prusse et donc un prétexte pour en découdre avec la France. Il le trouva en rédigeant la dépêche d'Ems qui pouvait être considérée comme désobligeante pour la France. Napoléon III sortait renforcé du plébiscite du 8 mai, l'état-major, muni d'un nouveau fusil, poussait à la guerre. Elle fut déclarée le 19 juillet mais se montra vite désastreuse pour la France. La capture de l'empereur qui était atteint d'une crise de calcul rénaux fut jugée infamante et considérée par beaucoup comme une lâcheté ou une traîtrise. Napoléon resta interné en Allemagne jusqu'en mars 1871, date à laquelle il rejoignit Eugénie et le prince impérial en Angleterre. De nombreuses monnaies satiriques évoquant la défaite furent frappées ou regravées sur des monnaies de bronze de 10 et de 5 centimes.

SECOND EMPIRE - (2/12/1852-4/09/1870)
Monnaie satirique, module de 10 centimes

1858. Monnaie satirique, module de 10 centimes, 1870, (Bronze, 32 mm, 6 h, 12,80 g).
A/NAPOLEON III LE PETIT / * N'AYANT PAS LE COURAGE DE MOURIR A LA TÊTE DE MON - ARMÉE, JE DEMANDE UNE CACHETTE AU ROI DE PRUSSE. Buste de Napoléon III à gauche coiffé d'un casque à pointe allemand.
R/* VAMPIRE DE LA FRANCE * / SEDAN 2 SEP-bre 1870. Aigle napoléonien à tête de chouette sur un foudre.
Tranche : lisse. La pièce n'a pratiquement pas d'usure et conserve la plus grande partie de sa couleur originale, mais a dû être frappé avec un coin mou.
R. TTB 50    

Prix de départ/Opening bid
450 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
750 F.F.

La légende de droit rappelle que Napoléon III au moment de la défaite de Sedan souffrait d'une crise de calculs rénaux et n'a donc pas pu prendre part au combat. Il est dit que l'empereur voyant la bataille perdue aurait tenté de se suicider avant de se rendre.
Depuis la guerre austro-prussienne de 1866, Bismarck cherchait à faire l'unité de l'Allemagne autour de la Prusse et donc un prétexte pour en découdre avec la France. Il le trouva en rédigeant la dépêche d'Ems qui pouvait être considérée comme désobligeante pour la France. Napoléon III sortait renforcé du plébiscite du 8 mai, l'état-major, muni d'un nouveau fusil, poussait à la guerre. Elle fut déclarée le 19 juillet mais se montra vite désastreuse pour la France. La capture de l'empereur qui était atteint d'une crise de calcul rénaux fut jugée infamante et considérée par beaucoup comme une lâcheté ou une traîtrise. Napoléon resta interné en Allemagne jusqu'en mars 1871, date à laquelle il rejoignit Eugénie et le prince impérial en Angleterre. De nombreuses monnaies satiriques évoquant la défaite furent frappées ou regravées sur des monnaies de bronze de 10 et de 5 centimes.

SECOND EMPIRE - (2/12/1852-4/09/1870)
Monnaie satirique, module de 5 centimes

1859. Monnaie satirique, module de 5 centimes, 1870, (Bronze, 25 mm, 12 h, 6,83 g).
A/NAPOLEON III LE MISERABLE / 80 000 PRISONNIERS. Buste de Napoléon III à gauche coiffé d'un casque à pointe allemand et fumant une cigarette, 'SEDAN' inscrit sur le col enchaîné.
R/.VAMPIRE FRANÇAIS. / 2 DEC-BRE. 1851 - 2 SEPT-BRE 1870. Aigle napoléonien à tête de chouette sur un fût de canon à gauche ; au-dessous quatre fémurs croisés.
Tranche : lisse. Pièce ayant gardé son brillant de frappe et sa couleur originale avec une patine de collection.
SPL 63 

Prix de départ/Opening bid
450 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
750 F.F.

Frappe médaille.
Suite à la défaite de Napoléon III à Sedan un certain nombre de pièces satiriques ont été émises pour ridiculiser l'empereur français.
Depuis la guerre austro-prussienne de 1866, Bismarck cherchait à faire l'unité de l'Allemagne autour de la Prusse et donc un prétexte pour en découdre avec la France. Il le trouva en rédigeant la dépêche d'Ems qui pouvait être considérée comme désobligeante pour la France. Napoléon III sortait renforcé du plébiscite du 8 mai, l'état-major, muni d'un nouveau fusil, poussait à la guerre. Elle fut déclarée le 19 juillet mais se montra vite désastreuse pour la France. La capture de l'empereur qui était atteint d'une crise de calcul rénaux fut jugée infamante et considérée par beaucoup comme une lâcheté ou une traîtrise. Napoléon resta interné en Allemagne jusqu'en mars 1871, date à laquelle il rejoignit Eugénie et le prince impérial en Angleterre. De nombreuses monnaies satiriques évoquant la défaite furent frappées ou regravées sur des monnaies de bronze de 10 et de 5 centimes.

SECOND EMPIRE - (2/12/1852-4/09/1870)
Monnaie satirique, module de 5 centimes

1860. Monnaie satirique, module de 5 centimes, 1870, (Bronze, 27 mm, 12 h, 8,13 g).
A/*NAPOLEON III LE MISERABLE* / 80 000 PRISONNIERS. Buste de Napoléon III à gauche coiffé d'un casque à pointe allemand et fumant une cigarette, 'SEDAN' inscrit sur le col enchaîné.
R/*VAMPIRE FRANÇAIS* / 2 DEC-BRE 1851 - 2 SEPT-BRE 1870. Aigle napoléonien à tête de chouette sur un fût de canon et quatre éclairs.
Tranche : lisse. Un infime petit coup sur le listel au droit à 6 heures et petits plats de listel au droit.
SUP 58   

Prix de départ/Opening bid
450 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
750 F.F.

Frappe médaille. Début de cassure de coin au revers au-dessus de la tête de la chouette.
Suite à la défaite de Napoléon III à Sedan un certain nombre de pièces satiriques ont été émises pour ridiculiser l'empereur français.
Depuis la guerre austro-prussienne de 1866, Bismarck cherchait à faire l'unité de l'Allemagne autour de la Prusse et donc un prétexte pour en découdre avec la France. Il le trouva en rédigeant la dépêche d'Ems qui pouvait être considérée comme désobligeante pour la France. Napoléon III sortait renforcé du plébiscite du 8 mai, l'état-major, muni d'un nouveau fusil, poussait à la guerre. Elle fut déclarée le 19 juillet mais se montra vite désastreuse pour la France. La capture de l'empereur qui était atteint d'une crise de calcul rénaux fut jugée infamante et considérée par beaucoup comme une lâcheté ou une traîtrise. Napoléon resta interné en Allemagne jusqu'en mars 1871, date à laquelle il rejoignit Eugénie et le prince impérial en Angleterre. De nombreuses monnaies satiriques évoquant la défaite furent frappées ou regravées sur des monnaies de bronze de 10 et de 5 centimes.

TROISIÈME RÉPUBLIQUE - (4/09/1870-10/07/1940)
2 francs Cérès, avec légende

1861. 2 francs Cérès, avec légende, 1871, Paris, A, 4.709.003 ex., (Argent, 27 mm, 6 h, 10,01 g), (poids théorique 10,00 g, titre : 900 ‰, taille 100 au kilo).
A/REPUBLIQUE - FRANÇAISE.. Tête de Cérès à gauche couronnée d'épis avec un bandeau inscrit CONCOR ; au-dessous signé E. A. OUDINÉ. F..
R/(feuille de chêne) LIBERTE. EGALITE. FRATERNITE. / A. 2 / FRANCS / 1871 dans une couronne composite.
Tranche : cannelée. M/Alfred Renouard de Bussière (1860-1879). GG/Albert-Désiré Barre (1855-1878). G/Eugène-André Oudiné (1810-1887).
Magnifique patine de collection. Deux infimes petites rayures à la base du cou. L'usure ne porte que sur les extrémités des fruits de la couronne. La pièce a conservé la plus grande partie de son velours de frappe.
F. 265 04
SUP 60    

Prix de départ/Opening bid
650 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
950 F.F.

Exemplaire de la COLLECTION IDÉALE.
Variété avec le petit A.
En 1871, cette pièce fut frappée à trois périodes bien différentes : d'abord du 6 au 31 janvier lors du siège de Paris par les allemands ; ensuite du 7 au 20 mars juste avant la Commune ; enfin à la fin de l'année du 21 au 30 décembre.
La République est proclamée le 4 septembre 1870, les Prussiens atteignent la capitale le 19 et le siège de Paris débute. Bazaine, enfermé dans Metz, finit par capituler sans combat le 27 octobre 1870. Le 3 novembre, le Gouvernement de défense nationale est créé. Animé par Gambetta qui s'est échappé en ballon de Paris le 9 octobre, il se replie d'abord sur Tours, puis sur Bordeaux. L'hiver 1870 est très dur. Paris capitule le 28 janvier 1871 et un armistice est signé. Les élections du 8 février 1871 donnent une majorité monarchiste qui souhaite la paix. Adolphe Thiers est nommé à la tête de l'exécutif de l'Assemblée réunie à Bordeaux le 12 février. La garde nationale à Paris s'oppose à la paix. L'Assemblée Nationale s'installe à Versailles le 20 mars tandis que la Commune débute dans la capitale le 26 mars. Elle est écrasée pendant la semaine sanglante du 21 au 28 mai 1871. Le 10 mai, le traité de Francfort consacre la perte de l'Alsace et de la Lorraine et la présence d'une armée d'occupation jusqu'au paiement intégral d'une indemnité de 5 milliards de francs-or. Le traité est ratifié le 18 mai. Thiers est élu Président de la République le 31 août.

TROISIÈME RÉPUBLIQUE - (4/09/1870-10/07/1940)
5 Centimes Cérès

1862. 5 Centimes Cérès, 1878, Paris, A, 300.000 ex., (bronze, 25 mm, 6 h, 5,02 g), (poids théorique 5,00 g, taille 200 kilo).
A/REPUBLIQUE FRANCAISE/ *1878*. Tête de Cérès à gauche couronnée d'épis avec un bandeau inscrit CONCOR ; au-dessous signé OUDINE.
R/*LIBERTE* EGALITE* FRATERNITE. 5/CENTIMES/A dans une couronne formée de deux branches d'olivier.
Tranche : lisse. M/Alfred Renouard de Bussière (1860-1879). GG/Albert Désiré Barre (1855-1878). G/Eugène André Oudiné (1810-1889).
Exemplaire ayant conservé la plus grande partie de sa couleur originale. Infime petit point devant la bouche et petite tache sous le cou.
F. 118 16
R. SUP 60    

Prix de départ/Opening bid
1000 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
1400 F.F.

Exemplaire de la COLLECTION IDÉALE.
Les 300.000 exemplaires furent frappés en 4 délivrances du 9 au 29 décembre.
La République est proclamée le 4 septembre 1870, les Prussiens atteignent la capitale le 19 et le siège de Paris débute. Bazaine, enfermé dans Metz, finit par capituler sans combat le 27 octobre 1870. Le 3 novembre, le Gouvernement de défense nationale est créé. Animé par Gambetta qui s'est échappé en ballon de Paris le 9 octobre, il se replie d'abord sur Tours, puis sur Bordeaux. L'hiver 1870 est très dur. Paris capitule le 28 janvier 1871 et un armistice est signé. Les élections du 8 février 1871 donnent une majorité monarchiste qui souhaite la paix. Adolphe Thiers est nommé à la tête de l'exécutif de l'Assemblée réunie à Bordeaux le 12 février. La garde nationale à Paris s'oppose à la paix. L'Assemblée Nationale s'installe à Versailles le 20 mars tandis que la Commune débute dans la capitale le 26 mars. Elle est écrasée pendant la semaine sanglante du 21 au 28 mai 1871. Le 10 mai, le traité de Francfort consacre la perte de l'Alsace et de la Lorraine et la présence d'une armée d'occupation jusqu'au paiement intégral d'une indemnité de 5 milliards de francs-or. Le traité est ratifié le 18 mai. Thiers est élu Président de la République le 31 août.

TROISIÈME RÉPUBLIQUE - (4/09/1870-10/07/1940)
5 Centimes Cérès

1863. 5 Centimes Cérès, 1879, Paris, A, 1.954.530 ex., (bronze, 25 mm, 6 h, 5,00 g), (poids théorique 5,00 g, titre : 90 ‰, taille 200 kilo).
A/REPUBLIQUE FRANCAISE/ *1879*. Tête de Cérès à gauche couronnée d'épis avec un bandeau inscrit CONCOR ; au-dessous signé OUDINE.
R/*LIBERTE* EGALITE* FRATERNITE. 5/ CENTIMES/ A dans une couronne formée de deux branches d'olivier.
Tranche : lisse. M/Alfred Renouard de Bussière (1860-1879). GG/Albert Désiré Barre (1855-1878). G/Eugène André Oudiné (1810-1889).
Bel exemplaire avec une jolie patine de collection ayant conservé une partie de sa couleur originale.
F. 118 18
SUP 60    

Prix de départ/Opening bid
650 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
950 F.F.

Exemplaire de la COLLECTION IDÉALE.
Les pièces furent frappées entre le 26 septembre et le 14 novembre en 20 délivrances. Cette pièce comporte encore la marque d'Albert-Désiré Barre alors que cette année là, c'est Auguste-Jean Barre qui le remplaça.
La République est proclamée le 4 septembre 1870, les Prussiens atteignent la capitale le 19 et le siège de Paris débute. Bazaine, enfermé dans Metz, finit par capituler sans combat le 27 octobre 1870. Le 3 novembre, le Gouvernement de défense nationale est créé. Animé par Gambetta qui s'est échappé en ballon de Paris le 9 octobre, il se replie d'abord sur Tours, puis sur Bordeaux. L'hiver 1870 est très dur. Paris capitule le 28 janvier 1871 et un armistice est signé. Les élections du 8 février 1871 donnent une majorité monarchiste qui souhaite la paix. Adolphe Thiers est nommé à la tête de l'exécutif de l'Assemblée réunie à Bordeaux le 12 février. La garde nationale à Paris s'oppose à la paix. L'Assemblée Nationale s'installe à Versailles le 20 mars tandis que la Commune débute dans la capitale le 26 mars. Elle est écrasée pendant la semaine sanglante du 21 au 28 mai 1871. Le 10 mai, le traité de Francfort consacre la perte de l'Alsace et de la Lorraine et la présence d'une armée d'occupation jusqu'au paiement intégral d'une indemnité de 5 milliards de francs-or. Le traité est ratifié le 18 mai. Thiers est élu Président de la République le 31 août.

ANDORRE - (XIXe siècle)
10 centimos

1864. 10 centimos, 1873, 250 ex., (Bronze, 30,5 mm, 6 h, 7,33 g).
A/REPUBLICA DE LOS VALLS DE ANDORRA *. (République des Vallées d'Andorre). Écu couronné, festonné, accosté de deux palmes.
R/CIEN PIEZAS EN KILOG/ * 1873 *. (Cent pièces au kilogramme/ 10 Centimes). Au centre en deux lignes : 10/ CENTIMOS.
Tranche : lisse. G/Charles Wurden.
Pièce de qualité exceptionnelle avec son brillant d'origine. Un infime petit plat de listel à 10 heures au droit. Infimes petites taches dans le champ du revers.
G. 331/1 (cote : 10.000 F)
RR. SPL 64    

Prix de départ/Opening bid
950 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
1500 F.F.

Dès 1867, Josep Caixal l'évêque d'Urgel qui est co-prince d'Andorre, avait autorisé le 'Conseil des Vallées' à faire fabriquer des monnaies, ce qui ne fut jamais concrétisé. La pièce de 10 centimos de 1873 fut réalisée dans l'atelier privé des frères Mening à Bruxelles par le graveur Charles Wurden.
Les privilèges d'Andorre peuvent remonter au règne de Charlemagne en 806. Les règles de paréage sont fixées en 1278 et fonctionnent toujours aujourd'hui. Le président de la République et l'évêque d'Urgel sont les coprinces d'Andorre. En 1835, c'est l'évêque d'Albi qui fut nommé coprince pour contrebalancer l'influence de l'évêque d'Urgel qui était carliste. L'émission de 1873 pourrait alors trouver son origine dans les guerres carlistes qui secouèrent l'Espagne au XIXe siècle. Charles, comte de Molina (1788-1855), refusa de reconnaître sa nièce Isabelle comme reine d'Espagne en 1833 après la mort de Ferdinand VII. Charles VII, (Carlos), duc de Madrid (1848-1909) continua la lutte entreprise par son père le comte de Molina, entre 1868 et 1875, pour essayer de monter sur le trône d'Espagne. Les pièces à son effigie furent gravées par Charles Wurden.


MONNAIES VIII
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