MONNAIES VIII
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MASSALIA - MARSEILLE - (525/520-480/474 avant J.-C.)
480-470 BC.
Litra du trésor d'Auriol au casque

825. Litra du trésor d'Auriol au casque, 490-470 AC, étalon euboïco-chalcidique, 2e ém., groupe N, (Argent, 8,00 mm, - h, 0,84 g).
A/Anépigraphe. Casque ionien à droite.
R/Anépigraphe. Carré creux.
Exemplaire bien centré pour ce type.
LT. 1/188 var. - BN. - - - F. 184-23 pl.18 Jean-Albert Chevillon, Auriol : une nouvelle série au casque ionien, CN. 122, p. 6-11, n° 6, p. 9 - Burgan VSO. 30 (1992), n°181.
RR. TTB      

Prix de départ/Opening bid
2800 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
4500 F.F.

Poids lourd pour la série N.
Pour les séries pondérales, nous avons suivi les conclusions de Claude Brenot, op. cit. p.5 plutôt que les conclusions d'Andreas Furtwängler sur la superposition pour un même monnayage de plusieurs étalons monétaires. Le poids de notre exemplaire est très lourd par rapport aux 25 pièces décrites par Furtwängler dont les poids s'étendent entre 0,55 et 0,65 g ce qui en ferait des hémioboles d'après l'auteur. Notre litra avec un poids de 0,87 ne laisse planer aucun doute et rattache la série à l'étalon euboïco-attique.
Toutes les pièces dites du 'Trésor d'Auriol' ne proviennent pas, en fait, du dépôt découvert en févier 1867, dans un champ au lieu-dit les Barres, au nord du Baou-Rouge et qui contenait 2.130 monnaies divisionnaires en argent. Massalia a été fondée à la fin du VIIe siècle avant notre ère par des colons grecs qui venaient de Phocée. La cité devint métropole après la prise de Phocée par les Perses vers 540 avant J.-C. et connut un fort développement au cours du Ve siècle.

MASSALIA - MARSEILLE - (525/520-480-474 avant J.-C.)
Litra du trésor d'Auriol à la tête d'Athéna

826. Litra du trésor d'Auriol à la tête d'Athéna, 495-485 AC, étalon euboïco-chalcidique, groupe Ea 1, (Argent, 9,00 mm, 0,85 g).
A/Anépigraphe. Tête d'Athéna à gauche, coiffée du casque attique à cimier.
R/Anépigraphe. Carré creux en ailes de moulin.
Flan un peu court au droit pour le menton.
LT. - - - F. 129/1 pl.6/Ea1, (A1-R1) G. E. Reynaud, un trésor de monnaies massaliètes du Ve siècle, RN. 1983, p.35-42, n° 6, pl. 6 (même coin de droit).
RR. TTB      

Prix de départ/Opening bid
2800 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
4500 F.F.

Cet exemplaire vient de MONNAIES II (1997), n° 34.
Cette pièce appartient bien au groupe Ea déterminé par Andreas Furtwängler et ne ressemble pas au groupe isolé par l'auteur dans son annexe 2, consacrée aux monnaies de type provençal. Semblables à celles du type d'Auriol, leur style est plus cru, la chevelure en général striée, plutôt que pointillée et la volute du casque très tourmentée. Le style de notre pièce est très hellénisé et est conforme à l'unique exemplaire répertorié du groupe, conservé au musée de La Haye. Dans l'article de Gaston Reynaud publié dans la Revue Numismatique de 1983 figurent cinq 'oboles' de ce type à la tête d'Athéna dont au moins un exemplaire présente une identité de coin de droit avec notre pièce.
Marseille, la Massalia des grecs, fut fondée à la fin du VIIe siècle avant J.-C. par des colons phocéens venus d'Asie Mineure qui s'installèrent non loin du delta du Rhône entre la mer et le Lacydon. Très vite, grâce au commerce des amphores, la cité se développa. Le monnayage débuta dans la seconde moitié du VIe siècle avant notre ère. La prise de Phocée par les Perses, vers 540 avant J.-C., fit de Marseille une métropole qui essaima bientôt dans toute la Méditerranée occidentale, malgré la présence carthaginoise et la concurrence commerciale des Étrusques. Le monnayage archaïque est mieux connu grâce à la découverte du trésor dit d'Auriol en 1867, constitué de plus de 2.130 oboles.

MASSALIA - MARSEILLE - (525/520-480-474 avant J.-C.)
Litra du trésor d'Auriol d'Athéna

827. Litra du trésor d'Auriol d'Athéna, 495-485 AC, étalon euboïco-chalcidique, groupe Ea 1, (Argent, 9,00 mm, 0,88 g).
A/Anépigraphe. Tête d'Athéna à gauche, coiffée du casque attique à cimier.
R/Anépigraphe. Carré creux en ailes de moulin.
Légèrement décentré au droit.
LT. - - - F. 286/4 pl.41 G. E. Reynaud, un trésor de monnaies massaliètes du Ve siècle, RN. 1983, p.35-42, n° 7, pl. 6.
RR. TTB      

Prix de départ/Opening bid
950 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
1500 F.F.

Cette pièce appartient au groupe isolé par Andreas Furtwängler dans son annexe 2, consacrée aux monnaies de type provençal. Semblables à celles du type d'Auriol, leur style est plus cru, la chevelure en général striée plutôt que pointillée et la volute du casque très tourmentée. Ces pièces de style plus fruste comme le faisait remarquer Hélène Nicolet-Pierre dans les notes bibliographiques de Gaston Reynaud proviennent des trouvailles de Cavaillon, du Baou-Raoux et des environs de Marseille.
Marseille, la Massalia des grecs, fut fondée à la fin du VIIe siècle avant J.-C. par des colons phocéens venus d'Asie Mineure qui s'installèrent non loin du delta du Rhône entre la mer et le Lacydon. Très vite, grâce au commerce des amphores, la cité se développa. Le monnayage débuta dans la seconde moitié du VIe siècle avant notre ère. La prise de Phocée par les Perses, vers 540 avant J.-C., fit de Marseille une métropole qui essaima bientôt dans toute la Méditerranée occidentale, malgré la présence carthaginoise et la concurrence commerciale des Étrusques. Le monnayage archaïque est mieux connu grâce à la découverte du trésor dit d'Auriol en 1867, constitué de plus de 2.130 oboles.

MASSALIA - MARSEILLE - (474-410 avant J.-C.)
Litra au crabe

828. Litra au crabe, 470-450 AC, étalon euboïco-chalcidique, groupe 1, série 1, (Argent, 9,00 mm, 3 h, 0,82 g).
A/Anépigraphe. Tête d'Apollon au krobylos à gauche.
R/M sous le crabe (non visible sur l'exemplaire). Crabe vu de dessus.
Beau portrait. Métal légèrement piqué. Légèrement décentré au revers.
LT. 2/510 - Br/L. - - p.29, n°2 - Br/M. - - p.21, n°1 G. E. Reynaud, RN.1983, p. 40, pl. 7/28.
R. TTB      

Prix de départ/Opening bid
950 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
1500 F.F.

Cet exemplaire est très proche pour le droit de l'exemplaire n° 28 décrit dans l'article de la Revue Numismatique.
Un changement radical s'est produit au Ve siècle, après la fin du monnayage du type d'Auriol. Le revers semble emprunté au monnayage d'Agrigente en Sicile. Marseille entretenait effectivement d'importantes relations commerciales avec la Grande Grèce, la Corse, la Sardaigne et la Sicile.
Pour Marseille, l'étalon retenu par Claude Brenot est l'euboïco-attique avec un tétradrachme de 17,28 g et une drachme de 4,32 g. La litra représente le cinquième de la drachme alors que l'obole est le sixième de cette même drachme. L'étalon des premières monnaies massaliètes est donc basé sur la litra et non sur l'obole comme on l'a longtemps cru.

MASSALIA - MARSEILLE - (474-410 avant J.-C.)
Litra à la tête d'Athéna et au crabe

829. Litra à la tête d'Athéna et au crabe, 470-450 AC, étalon euboïco-chalcidique, groupe 1, série 1, (Argent, 9,00 mm, 6 h, 0,82 g).
A/Anépigraphe. Tête d'Athéna à gauche coiffée du casque corinthien.
R/Anépigraphe. Crabe vu de dessus.
Exemplaire bien centré. Métal légèrement piqué au droit et au revers.
LT. - - - Br/L. - - - Br/M. - - - BN. - - G. E. Reynaud, RN. 1983, p.35-42.
RRR. TTB      

Prix de départ/Opening bid
2800 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
4500 F.F.

Semble complètement inédit et non répertorié pour le type. Manque aux principaux ouvrages de référence.
Ce type rappelle les pièces décrites par Andreas Furtwängler dans l'annexe 2 (pl.41/5) pour le droit. En revanche, aucune obole associant la tête casquée d'Athéna au droit et le crabe au revers n'a, semble-t-il, jamais été proposée à la vente jusqu'à cet exemplaire. Notre litra n'est peut-être pas très éloignée de l'obole décrite dans la VSO 30 Burgan (1992), n° 204.
Pour Marseille, l'étalon retenu par Claude Brenot est l'euboïco-attique avec un tétradrachme de 17,28 g et une drachme de 4,32 g. La litra représente le cinquième de la drachme alors que l'obole est le sixième de cette même drachme. L'étalon des premières monnaies massaliètes est donc basé sur la litra et non sur l'obole comme on l'a longtemps cru.

MASSALIA - MARSEILLE - (474-410 avant J.-C.)
Litra à la tête casquée

830. Litra à la tête casquée, 474-410 AC, étalon syracusain, groupe 1, (Argent, 9,00 mm, 0,62 g).
A/Anépigraphe. Tête casquée à gauche, timbrée d'une roue à quatre rayons.
R/Anépigraphe. Roue à quatre rayons avec moyeu central évidé, entretoisée sur la jante.
Flan irrégulier et incomplet au droit, légèrement ébréché à 9 heures. Joli revers.
LT. 2/524 - Br/L. - - - Br/M. - - G. E. Reynaud, RN.1983, p.41-42, pl.9, 69.
R. TB+   / TTB  

Prix de départ/Opening bid
1200 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
1900 F.F.

La roue qui orne le casque à l'avers semble se retrouver au revers. L'adoption de l'étalon syracusain fut un évènement important pour le monnayage massaliète. A la division du statère chalcidien en 3 soit une drachme de 5,70 g environ, on adoptait une drachme de 4,30 g ce qui donnait un poids de 0,86 g pour la litra et de 0,72 g pour l'obole.
Marseille connut une grande prospérité au Ve siècle avant J.-C., grâce à la période de tranquillité en Méditerranée occidentale après la défaite carthaginoise à Himère en 480 avant J.-C. Les Étrusques furent battus à leur tour par les Syracusains à Cumes. Pendant près de soixante-dix ans les navires massaliètes purent sillonner tranquillement les eaux de la mer tyrrhénienne. L'affaire de Sicile en 413 avant J.-C. et l'intervention athénienne puis carthaginoise, s'accompagnant de la destruction d'Agrigente, entraînèrent un grave conflit qui devait durer un demi-siècle et s'étendit à la Grande Grèce (Italie du Sud).

MASSALIA - MARSEILLE - (474-410 avant J.-C.)
Litra à la tête casquée

831. Litra à la tête casquée, 450-410 AC, étalon syracusain, (Argent, 9,00 mm, 0,92 g).
A/Anépigraphe. Tête stylisée, casquée à gauche, timbrée d'une roue à quatre rayons.
R/Anépigraphe. Roue à quatre rayons avec moyeu central, entretoisée sur la jante.
Type fruste au droit (imitation). Joli revers sur un flan complet.
LT. - - - Br/L. - - - Br/M. - - G. E. Reynaud, RN.1983, p. 40-41, pl.9, 64 var.
RRR. TTB      

Prix de départ/Opening bid
950 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
1500 F.F.

Semble complètement inédit et non répertorié pour le style. Manque aux principaux ouvrages consultés.
Sur cet exemplaire, le portrait est stylisé, voire schématique. Il ne subsiste que l'oil et le casque timbré de la roue. Depuis une vingtaine d'années, de nouvelles découvertes ont permis d'améliorer nos connaissances archéologiques et historiques sur ces monnaies qui précèdent les oboles à la tête d'Apollon.
Marseille connut une grande prospérité au Ve siècle avant J.-C., grâce à la période de tranquillité en Méditerranée occidentale après la défaite carthaginoise à Himère en 480 avant J.-C. Les Étrusques furent battus à leur tour par les Syracusains à Cumes. Pendant près de soixante-dix ans les navires massaliètes purent sillonner tranquillement les eaux de la mer tyrrhénienne. L'affaire de Sicile en 413 avant J.-C. et l'intervention athénienne puis carthaginoise, s'accompagnant de la destruction d'Agrigente, entraînèrent un grave conflit qui devait durer un demi-siècle et s'étendit à la Grande Grèce (Italie du Sud).

MASSALIA - MARSEILLE - (474-410 avant J.-C.)
Litra à la tête casquée et à l'inscription

832. Litra à la tête casquée et à l'inscription, 445-435 AC, étalon syracusain, groupe 1, (Argent, 10 mm, 0,89 g).
A/Anépigraphe. Tête casquée à droite, timbrée d'une roue à quatre rayons.
R/M/ A/ S/ S. Roue à quatre rayons avec moyeu central entretoisé sur la jante.
Bien centré au droit. Flan légèrement ovale. La Légende est bien visible au revers.
LT. - - - Br/M. - - cf. p.21, n° 2 - Br/L. - - cf. p.29, n°6 - BN. - - cf.542 Reynaud, RN.1983, p. 37, n° 42 et p. 42, pl. 8/42 (cet ex.).
RR. TTB      

Prix de départ/Opening bid
1500 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
2500 F.F.

Cet exemplaire est reproduit dans la Revue Numismatique de 1983 (pl. 8, n° 42).
cf. MONNAIES I (1996) n°296 avec les lettres MAS et 297 avec les lettres MASS.
Ce type, attribué à l'oppidum de Cabasse dans le Var à cause de la lecture des lettres MAT pour MAS, interprétées comme MATOVO ou MATAVONIUM, a été restitué à Marseille par Claude Brenot qui y voit les initiales des 'trois premières lettres de l'ethnique marseillais' qu'il faudrait plutôt lire comme Massalioton que Massalieton, forme plus tardive (Catalogue des monnaies massaliètes, p. 7 et note 20). Notre exemplaire reste énigmatique. A-t-il précédé ou suivi le type avec l'ethnique ?.
Marseille connut une grande prospérité au Ve siècle avant J.-C., grâce à la période de tranquillité en Méditerranée occidentale après la défaite carthaginoise à Himère en 480 avant J.-C. Les Étrusques furent battus à leur tour par les Syracusains à Cumes. Pendant près de soixante-dix ans les navires massaliètes purent sillonner tranquillement les eaux de la mer tyrrhénienne. L'affaire de Sicile en 413 avant J.-C. et l'intervention athénienne puis carthaginoise, s'accompagnant de la destruction d'Agrigente, entraînèrent un grave conflit qui devait durer un demi-siècle et s'étendit à la Grande Grèce (Italie du Sud).


MONNAIES VIII
Mail Bid Sale - Vente sur Offres