MONNAIES VII
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PHILIPPE IV LE BEL - (5/10/1285-29/11/1314)
Bourgeois simple 849. Bourgeois simple, 26/01/1311, (Bill, 18 mm., 6 h., 1,05 g.) (pd. th. 1,112 g. titre 299°/°° taille 1/217 1/2 marc, 1 1/4 dt.. , 3 d. 18 gr. A.R., )
A/ + PhILIP-PVS REX. Croix latine, coupant la légende en bas.
R/ °BVRGENSIS°. dans le champ : nOV/VS en deux lignes sous un lis, O de nOV pointée.
C.233 - L.237 - Dy.232 - Dh.285. Flan large et complet pour ce type de monnayage.
TTB+

350FF.

450FF.


Nous sommes à nouveau dans une période de monnaie faible. Le bourgeois fort court pour deux deniers parisis alors que sa valeur intrinsèque ne correspond qu'à deux deniers tournois, soit un surhaussement d'un quart. Le bourgeois simple correspond à l'ancien denier parisis. Le retour à la bonne monnaie se fit à partir de 1313. Le cours du bourgeois fort et simple fut progressivement ramené à 2 dt. et 1 dt. tandis que le marc d'argent retombait à 54 sous tournois. Le cours de l'agnel fut lui aussi ramené de 20 à 15 st. Le ratio or/argent restant stable à 1:15,2 .

La seconde partie du règne de Philippe le Bel est marquée par le procès des Templiers (1307-1314) qui étaient les banquiers du roi. Le roi décide de renforcer son pouvoir et favorise la centralisation. Pour ce faire, il s'appuie sur les bourgeois et les légistes (Pierre Flote, Enguerrand de Marigny, Guillaume de Nogaret). Le royaume traverse une grave crise économique qui oblige le roi à manipuler la monnaie ce qui lui a valu la réputation de faux monnayeur. La fin du règne est rendue difficile par le scandale de la Tour de Nesle et l'infidélité conjugale des brus du roi. La femme de Louis X, Marguerite de Bourgogne, l'a trompé. Les trois belles-filles de Philippe IV sont arrêtées et jugées. Philippe IV, après avoir supprimé l'Ordre des Templiers avec l'aide de Clément V, laisse exécuter Jacques de Molay et les principaux dignitaires de l'Ordre qui ont rétractés leurs aveux extorqués sous la torture. Durant les six mois suivants, Clément V, Nogaret et Philippe IV meurent (malédiction de Molay sur le bûcher, cf. les Rois Maudits) .

PHILIPPE IV LE BEL - (5/10/1285-29/11/1314) - (5/10/1285-29/11/1314)
Obole ou maille bourgeoise 850. Obole ou maille bourgeoise, 26/01/1311, (Bill, 16 mm., 9 h., 0,77 g.) (pd. th. 0,618 g. titre 270°/°° taille 1/396 marc, 5/8 dt.. , 3 d. 9 gr. A.R., )
A/ + PhILIP/PVS REX, (la croisette initiale est annelée). Croix latine coupant la légende en bas.
R/ (trèfle) BVRGENSIS (trèfle). dans le champ NOV/VS surmonté d'un lis.
C.235 - Mar.437 - BN.329-332 - L.238 - Dy.233 - Dh.286. Très bel exemplaire pour ce type souvent fruste avec un flan large et complet. Poids lourd. Patine foncée.
TTB+

450FF.

750FF.


L'obole bourgeoise correspond à l'ancienne obole parisis à l'O rond .

La seconde partie du règne de Philippe le Bel est marquée par le procès des Templiers (1307-1314) qui étaient les banquiers du roi. Le roi décide de renforcer son pouvoir et favorise la centralisation. Pour ce faire, il s'appuie sur les bourgeois et les légistes (Pierre Flote, Enguerrand de Marigny, Guillaume de Nogaret). Le royaume traverse une grave crise économique qui oblige le roi à manipuler la monnaie ce qui lui a valu la réputation de faux monnayeur. La fin du règne est rendue difficile par le scandale de la Tour de Nesle et l'infidélité conjugale des brus du roi. La femme de Louis X, Marguerite de Bourgogne, l'a trompé. Les trois belles-filles de Philippe IV sont arrêtées et jugées. Philippe IV, après avoir supprimé l'Ordre des Templiers avec l'aide de Clément V, laisse exécuter Jacques de Molay et les principaux dignitaires de l'Ordre qui ont rétractés leurs aveux extorqués sous la torture. Durant les six mois suivants, Clément V, Nogaret et Philippe IV meurent (malédiction de Molay sur le bûcher, cf. les Rois Maudits) .

BRETAGNE - DUCHÉ DE BRETAGNE - JEAN II - (1286-1305)
Denier 851. Denier, c. 1290, Guingamp, (Bill, 18 mm., 6 h., 0,58 g.) ( )
A/ + DVX BRITANNIE. Dreux, au franc quartier de Bretagne, chargé de deux mouchetures posées en fasce.
R/ + CASTRI GIGANPI. Croix pattée cantonnée au 2 d'un châtel.
Bd.39 (4f.) PA.371 (11/18) - M.1176 - DM.90. Exemplaire sur un flan léger.
TTB

250FF.

350FF.


L'apparition de la maison de Dreux (1137-1341) est caractérisée par la présence de l'écusson triangulaire puis carré de Dreux au franc quartier de Bretagne. Ce type a été créé par Pierre Mauclerc (1213-1237) pour l'atelier de Guingamp et repris ensuite par Jean II. D'après certains auteurs ce type doit être considéré comme anonyme et aurait été frappé entre 1286 et 1341 .

Jean II (1239-1305) s'est d'abord rallié à Édouard Ier avant de prendre le parti de Philippe IV. Il a rattaché la seigneurie de Léon au duché en 1293 .

COMTÉ DE CHARTRES - CHARLES DE VALOIS - (1293-1319)
Denier 852. Denier, c. 1300-1315, Chartres, (Bill, 18,5 mm., 12 h., 1,01 g.) (pd. th. 1,041 g. titre 292°/°° taille 1/235 marc, 6/7 dt., 0,85. , 3 d. 10 gr., )
A/ Anépigraphe. Type bléso-chartrain cantonné de deux besants ; l'oil est formé par un lis couché et le menton par un fleuron.
R/ + K COM CARTIS CIVIS. Croix cantonnée d'un lis au 2 et d'un besant au 3.
Bd.216 (8f.) - PA.1756 (35/2) - L.926 (R4). Très bel exemplaire pour ce type avec une patine de collection.
RR. TTB+ / TTB

1100FF.

1900FF.


Cet exemplaire vient d'une très vieille collection (Savoie n°471).
Charles de Valois (1270-1325) est le frère cadet de Philippe IV le Bel et le père de Philippe VI de Valois. Après l'ordonnance de 1315, Charles vendit son droit de monnayage du comté de Chartres à son neveu, Philippe V le Long, en 1319. Après la mort de son père, puis de son frère, le comté de Chartres fut définitivement rattaché au royaume en 1328 .

Charles de Valois (1270-1325) est le fils de Philippe III le Hardi et d'Isabelle d'Aragon. Il épousa d'abord Marguerite d'Anjou (+1299), la fille de Charles II de Naples, puis Catherine de Courtenay (+1307), fille de Philippe, empereur titulaire de Constantinople, enfin Mathilde de Saint-Pol (+1358). Il est le père de Philippe VI de Valois (1293-1350). C'est Charles qui arrangea le mariage de Clémence de Hongrie avec Louis X le Hutin en 1315. Il fut lieutenant en Guyenne pour son neveu Charles IV après la confiscation de la Guyenne en 1324 .

COMTÉ DE CHARTRES - CHARLES DE VALOIS - (1293-1319)
Obole 853. Obole, c. 1300-1315, Chartres, (Bill, 15 mm., 3 h., 0,61 g.) (pd. th. 0,588 g. titre 228°/°° taille 1/416 marc, 3/7 dt., 0,425. , 2 d. 12 gr., )
A/ Anépigraphe. Type bléso-chartrain cantonné de deux besants ; l'oil est formé par une rosace et le menton par un lis couché.
R/ + K COM CARTIS CIVIS. Croix cantonnée d'un lis au 2 et d'un besant au 3.
Bd.215 (8f.) - PA.1756 (34/18) - L.924 (R4). Joli droit. Flan ovale et légèrement irrégulier.
RR. TTB

1100FF.

1900FF.


Cet exemplaire vient d'une très vieille collection (Savoie n°475).
Charles de Valois (1270-1325) est le frère cadet de Philippe IV le Bel et le père de Philippe VI de Valois. Après l'ordonnance de 1315, Charles vendit son droit de monnayage du comté de Chartres à son neveu, Philippe V le Long en 1319. Après la mort de son père, puis de son frère, le comté de Chartres fut définitivement rattaché au royaume en 1328 .

Charles de Valois (1270-1325) est le fils de Philippe III le Hardi et d'Isabelle d'Aragon. Il épousa d'abord Marguerite d'Anjou (+1299), la fille de Charles II de Naples, puis Catherine de Courtenay (+1307), fille de Philippe, empereur titulaire de Constantinople, enfin Mathilde de Saint-Pol (+1358). Il est le père de Philippe VI de Valois (1293-1350). C'est Charles qui arrangea le mariage de Clémence de Hongrie avec Louis X le Hutin en 1315. Il fut lieutenant en Guyenne pour son neveu Charles IV après la confiscation de la Guyenne en 1324 .

BRABANT - DUCHÉ DE BRABANT - JEAN II - (1298-1312)
Gros d'argent d'Anvers 854. Gros d'argent d'Anvers, c. 1300, Anvers, (Ar, 24 mm., 12 h., 3,44 g.) ( )
A/ MOnETA. AnTWP'. (Monnaie d'Anvers). Châtel brabançon à deux tours surmonté d'une croisette entouré d'une bordure de douze lis.
R/ + BRABAnTIE DVX ; légende extérieure : + NOMEN DOMINI NOSTRI SIT BENEDICTVM. (Que le nom de notre Seigneur soit béni). Au centre, croix pattée.
W.303 - DM/B.153 - AMVB. G.227. Bel exemplaire sur un flan un peu court.
R. TTB+

1200FF.

2200FF.


Le gros au châtel brabançon a été créé par Jean Ier de Brabant en 1285. Pour Jean II, la fabrication du gros au châtel brabançon semble recommencer vers 1300 .

Fils de Jean Ier de Brabant dit le Victorieux (1268-1294), Jean II est duc de Brabant et comte de Limbourg. À sa mort, son fils Jean III (1312-1355) lui succède. En 1368, Louis de Male, déjà comte de Flandre (1346-1384) devient duc de Brabant après la mort de sa femme, Marguerite de Brabant, fille de Jean III .

HAINAUT - COMTÉ DE HAINAUT - GUILLAUME Ier - (1304-1337)
Demi-gros au cavalier ou baudequin ou petit  gros pilleville 855. Demi-gros au cavalier ou baudequin ou petit gros pilleville, c. 1309, Valenciennes, (Ar, 23 mm., 9 h., 1,82 g.) (pd. th. 2,10 g. )
A/ + GVILL' C-OMES: HAnOnIE. Le comte à cheval, galopant à gauche, coiffé du heaume, portant l'armure, tenant une bannière de la main droite et un bouclier de la main gauche ; le cheval est caparaçonné (baudequin).
R/ SIG-nVM - CRV-CIS ; légende extérieure : MONETA: nOVA VALENCEnEnSIS. (Signe de la croix/ Nouvelle monnaie de Valenciennes). Croix pattée.
Bd.2105 (12f) - CH.45 - Lucas 68 - DM. 148 - AMVB.468 - SCMF.8422. Beau cavalier. Flan légèrement voilé. Légère trace d'oxydation au droit.
RR. TB+

950FF.

1500FF.


Cette monnaie portait aussi le nom de baudequin du nom de la housse en étoffe de Bagdad qui recouvrait le destrier. Au revers, on trouve le signe de la croix. Les premiers baudequins ont été fabriqués par Marguerite de Constantinople (1244-1280), puis par Jean II d'Avesnes (1280-1304). La fabrication cesse avec Guillaume Ier .

Guillaume Ier succéda à son père sur le comté de Hainaut. Il participa à la bataille de Mons-en-Pévèle en 1304 où la chevalerie française écrasa la piétaille flamande, vengeant l'affront de la défaite de Courtrai de 1302. Après un règne de 33 ans, Guillaume II lui succéda .

HAINAUT - COMTÉ DE HAINAUT - GUILLAUME Ier - (1304-1337)
Demi-gros au au monogramme (eskielois) 856. Demi-gros au au monogramme (eskielois), c. 1311, Valenciennes, (Ar, 23,5 mm., 3 h., 1,95 g.) (pd. th. 2,10 g. )
A/ h/A/Y/n dans les angles. Monogramme du Hainaut dans un quadrilobe fleurdelisé et étoilé.
R/ + GVILLELM'° COMES ; légende extérieure : + In: nOMInE: DnI: DEI: nRI: FACT: SVM. (Au nom de notre Seigneur, ils l'ont fait). Croix pattée.
Bd.2106 (12f) - CH.47 - Lucas 74 - DM. 149 - AMVB. G.474 - SCMF.7544. Très bel exemplaire sur un flan régulier. Jolie patine de collection avec des reflets bleutés.
RR. TTB+

1200FF.

2200FF.


Le monogramme hennuyer fait son apparition sur les petits deniers artésiens au XIIe siècle. Il est aussi représenté sur le monnayage de Marguerite de Constantinople (1244-1280) .

Guillaume Ier succéda à son père sur le comté de Hainaut. Il participa à la bataille de Mons-en-Pévèle en 1304 où la chevalerie française écrasa la piétaille flamande, vengeant l'affront de la défaite de Courtrai de 1302. Après un règne de 33 ans, Guillaume II lui succéda .

MONNAIES VII
102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112