bpv_158434 - HADRIEN Tétradrachme syro-phénicien
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Article vendu sur notre boutique internet
Prix : 480.00 €
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Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date : 134
Nom de l'atelier/ville : Mopsus, Cilicie
Métal : argent
Diamètre : 29 mm
Axe des coins : 5 h.
Poids : 12,78 g.
Degré de rareté : R2
Commentaires sur l'état de conservation :
Ce type étant de haut relief, l’usure se voit nettement sur les points les plus hauts, tempe et poitrail de l’aigle
Référence ouvrage :
Avers
Description avers : Buste lauré et drapé d’Hadrien à droite, vu de trois-quarts de face (A*01), dans le champ PP en lettres grecques.
Légende avers : AUT KAI QE TRA PAR UI QE NER UI TR DRIANOS SE/ P P.
Traduction avers : (L’empereur césar fils du divin Trajan le parthique petit-fils du divin Nerva Hadrien auguste).
Revers
Description revers : Aigle de face, ailes déployées, tête à droite, sur une ligne de terre, un autel tripode et tricorne entre les pattes.
Légende revers : ADRI MOYEATwN POLEwS.
Traduction revers : (A la ville de Mopsos d’Hadrien).
Commentaire
La datation de ce type, qui n’a pas été tentée dans le Prieur, est difficile, surtout en partant d’observations des frappes de l’atelier de Rome.
En effet, la légende du droit, dynastique et donnant la filiation officielle de l’empereur, n’est plus utilisée à Rome après 119 AD. Sa position était alors probablement considérée comme suffisamment assise pour qu’il ne soit pas nécessaire de la justifier. Par ailleurs, nous trouvons un PP dans le champ, Pater Patriae, Père de la Patrie, titre qui n’apparaît qu’en 128, date à laquelle Sabine devient augusta, titre qu’elle porte sur les deux autres types de l’émission, où elle est présente au revers. La titulature dynastique n’indique donc en rien le début du règne, le portrait est d’ailleurs mur et au moins de 128 AD.
Nous préférons prendre la date de 134, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, les frappes qui se terminent à Aigeai, cette année-là ont dû susciter des jalousies municipales et on peut penser que, lors de son retour à Rome, l’Empereur passa par la ville avant de visiter Seleucie du Calycadnum, qui va frapper elle aussi des espèces d’argent.
Ensuite, une datation tardive nous semble nécessaire car les frappes reprennent sous Antonin le Pieux, avec la légende de revers de notre pièce, dédiée à Hadrien, et le même style d’aigle au revers, voire le même graveur. Les deux frappes, Antonin le Pieux en 138 et celle d’Hadrien ne peuvent être très éloignées.
Dernier détail, ces monnaies sont excessivement rares et n’ont aucune justification économique, elles sont purement commémoratives. Quoi de mieux que de commémorer le passage de l’Empereur, et ce, donc en 134 AD ?
On ignore tout de la signification, pour la ville et en général de l’objet représenté entre les pattes de l’aigle et que nous décrivons ambitieusement comme un autel tripode et tricorne mais qui pourrait aussi être un bétyle enchâssé ou une divinité comme Bes. Il existe à Byblos, sous Caracalla et Macrin, un autel qui ressemble à celui-ci mais aucun lien logique entre les deux.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, neuf exemplaires sont maintenant répertoriés, dont deux en musées, British Museum et Paris, Fonds Général. Notre exemplaire est le 0724_005.
En effet, la légende du droit, dynastique et donnant la filiation officielle de l’empereur, n’est plus utilisée à Rome après 119 AD. Sa position était alors probablement considérée comme suffisamment assise pour qu’il ne soit pas nécessaire de la justifier. Par ailleurs, nous trouvons un PP dans le champ, Pater Patriae, Père de la Patrie, titre qui n’apparaît qu’en 128, date à laquelle Sabine devient augusta, titre qu’elle porte sur les deux autres types de l’émission, où elle est présente au revers. La titulature dynastique n’indique donc en rien le début du règne, le portrait est d’ailleurs mur et au moins de 128 AD.
Nous préférons prendre la date de 134, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, les frappes qui se terminent à Aigeai, cette année-là ont dû susciter des jalousies municipales et on peut penser que, lors de son retour à Rome, l’Empereur passa par la ville avant de visiter Seleucie du Calycadnum, qui va frapper elle aussi des espèces d’argent.
Ensuite, une datation tardive nous semble nécessaire car les frappes reprennent sous Antonin le Pieux, avec la légende de revers de notre pièce, dédiée à Hadrien, et le même style d’aigle au revers, voire le même graveur. Les deux frappes, Antonin le Pieux en 138 et celle d’Hadrien ne peuvent être très éloignées.
Dernier détail, ces monnaies sont excessivement rares et n’ont aucune justification économique, elles sont purement commémoratives. Quoi de mieux que de commémorer le passage de l’Empereur, et ce, donc en 134 AD ?
On ignore tout de la signification, pour la ville et en général de l’objet représenté entre les pattes de l’aigle et que nous décrivons ambitieusement comme un autel tripode et tricorne mais qui pourrait aussi être un bétyle enchâssé ou une divinité comme Bes. Il existe à Byblos, sous Caracalla et Macrin, un autel qui ressemble à celui-ci mais aucun lien logique entre les deux.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, neuf exemplaires sont maintenant répertoriés, dont deux en musées, British Museum et Paris, Fonds Général. Notre exemplaire est le 0724_005.