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- 7 - HISPANIA - ESPAGNE EMPORION(AMPURIAS) (III e siècle avant J.‑C.) L’Emporiongrecque, l’Ampurias romaine, aujourd’hui San Martin deAmpurias fut fondée vers 580 avant J.‑C., peut-être par des colons rhodiens comme Rosas (Rhodè) ou phocéens comme Marseille dont les fondations sont contemporaines. C’était l’un des ports les plus importants de la Méditerranée Occidentale. Il faut évoquer plutôt deux cités : Palaïapolis et Neapolis qui furent construites. La ville semble s’être rapidement développée grâce à son port qui devait devenir l’un des plus importants de la Méditerannée occidentale. 273680. Drachme au pégase, Emporia , c. 240- 212AC. , étalon attique, (Ar, 18,5mm, 10h, 4,31g). A/ Anépigraphe. Tête diadémée de Perséphone à droite, les cheveux tirés en arrière, avec boucles d’oreilles ; deux dauphins devant le visage et un autre derrière le cou;grènetis. R/ ΕΜΠΟΡΙΤΩΝ . Pégase volant à droite, les ailes déployées, légende entre la queue et les pattes arrières. Très belle drachme, avec des types centrés et complets. Fine patinegrise et poreuse avec d’infimes petites concrétions sombres. LT.manque - CNH.15 - H.3 e type pl. I, n° 4. RR. TTB+ / TTB................................................... 750€ Le centrage de cette drachme permet la présence des deux dauphins devant le visage et de celui derrière la nuque. Au revers, la légende ΕΜΠΟΡΙΤΩΝ est complète. Cette drachme servit de prototype à de nombreuses mon- naies lourdes du sud-ouest de la Gaule. Pour Leandre Villaronga, la fabrication des drachmes d’Ampurias ouEmporion ne débuterait pas avant le début du III e siècle avant J.‑C. Les monnaies avec un pégase normal sont datées de la seconde moitié du III e siècle avant J.‑C. Les imitationsgauloises de la drachme commenceraient vers240 avantJ.‑C. d’après D. Nash, et plutôt218, puis212 avantJ.‑C. pour L. Villaronga. Ces imitations ont été frappées des deux côtés des Pyrénées. Actuellement, les monnaies se rencontrent sur les départements de l’Aude, de l’Hérault, du Gard ou de l’Ariège. Les prototypes sont lourds, basés sur le poids de la drachme attique (4,32g). Pour L. Villa - ronga, Ampurias adopterait l’étalon romain à partir de212 avant J.‑C., basé sur le denier de4 scrupules (4,50g). Le poids moyen des drachmes s’établit à4,25g sur un ensemble important de pièces. 239247. Drachme au pégase, Emporia , c. 240- 212AC. , étalon attique, (Ar, 17,5mm, 6h, 4,64g). A/ Anépigraphe. Tête diadémée de Perséphone à droite, les cheveux tirés en arrière, avec boucles d’oreilles ; deux dauphins devant le visage et un autre derrière le cou;grènetis. R/ [ΕΜΠ]ΟΡΙΤΩΝ . Pégase volant à droite, les ailes déployées, légende entre la queue et les pattes arrières. Très belle drachme, centrée au droit et au revers. Portrait très agréable, mais revers frappé avec un coin rouillé (?) qui rend un peu floue la zone supérieure du revers. Sinon, patine irisée de collection. LT.manque - CNH.15 - H.3 e type pl. I, n° 4. RR. TTB+ / TTB................................................. 1090€ Cet exemplaire provient de la collection M. G. ; c’est le n°546 de MONNAIES29. Le centrage de cette drachme permet la présence des deux dauphins devant le visage et de celui derrière la nuque. Au revers, la légende est presque complète, mais très au bord du flan. Cette drachme servit de prototype à de nombreuses monnaies lourdes du sud-ouest de la Gaule. 168242. Drachme au pégase, Emporia , c. 240- 212AC. , étalon attique, (Ar, 17mm, 5h, 4,08g). A/ Anépigraphe. Tête diadémée de Perséphone à droite, les cheveux tirés en arrière, avec boucles d’oreilles ; deux dauphin devant le visage et un autre derrière le cou. R/ ΕΜΠΟΡΙΤΩΝ . Pégase volant à droite, les ailes déployées, légende entre la queue et les pattes arrières. Monnaie frappée sur un flan large et ovale, avec un bon centrage. Usure homogène, mais monnaies complètement identifiable. LT.manque - CNH.15 - H.3 e type pl. I, n°4. - Cet exemplaire est repassé chez CNG 66, n° 61. RR. TB+. ............................................................... 220€ Cette monnaie provient d’une collection américaine du début du XX e siècle. Au droit, le dauphin derrière la tête n’est pas visible à cause d’un accident de frappe ou d’un coin cassé(?), tandis que ceux devant le visage sont complets et stylisés. 186347. Division au pégase , c. 240-212AC. , (Ar, 7,5mm, 11h, 0,20g). A/ Anépigraphe. Tête diadémée à droite, les cheveux tirés en arrière ; grènetis autour. R/ Anépigraphe. Pégase volant à droite, les ailes déployées. Très belle petite monnaie, bien centrée des deux côtés, avec une fine patinegrise, un peu plus hétérogène au revers. LT.- - BN.? - H.cf.  11 pl. I (var.). - VSO 28, n° 484. RR. TTB+ / TTB................................................... 160€ Malgré un si petit flan, cette monnaie est parfaitement identifiable, avec tous les détails bien visibles. Cette division est particulièrement légère et semble plus stylisée que les autres exemplaires publiés. 273680 239247

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