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- 17 - MASSALIA - MARSEILLE Marseille, la « Massalia « des Grecs, fondée par les Phocéens en600 avant J.‑C., est née de la volonté des Grecs de pro- mouvoir des comptoirs commerciaux afin de rivaliser avec les Carthaginois et les Étrusques pour la domination de la Méditerranée occidentale. Marseille n’est absolument pas une création celtique ougauloise et appartient au monde grec. Entre leV e et le I er siècle avant notre ère, Marseille et son arrière-pays connaissent un développement sans précédent. La montée en puissance de Rome, à partir de la première guerre Pu- nique (268-241 avant J.‑C.), et le choix stratégique de Mar - seille, qui joue Rome contre Carthage, vont redonner, dans la seconde moitié du troisième siècle avant notre ère, un rôle prépondérant à Massalia dans le commerce international de la Méditerranée occidentale. Le deuxième siècle avant notre ère marque le déclin de la cité phocéenne. Alliée privilégiée des Romains, Marseille a, grâce à eux, réussi à imposer son pouvoir dans l’arrière-pays marseil- lais. Les Romains, en arrêtant les Cimbres et les Teutons, ont sauvé le sud de la Gaule des invasions. À partir de118 avant J.‑C., la situation change et la Provincia devient une province romaine. Les marchands marseillais entrent en concurrence avec les commerçants romains en Espagne, en Corse, en Sardaigne et en Sicile. Néanmoins, ils restent les alliés des Romains jusqu’auI er siècle avant notre ère. C’est le début de laguerre civile qui opposeCésar à Pompée en49 avantJ.‑C. qui sera fatale à la cité. Marseille ne sut pas choisir entre les deux protagonistes. César assiégea et prit la ville ne pouvant souffrir que ses voies de communication entre la Gaule et l’Italie puissent être coupées. La flotte deMarseille était encore trop importante pour qu’elle puisse tomber entre les mains de son mortel ennemi, Pompée. Conquise, la ville ne fut néanmoins pas pillée et restaunport important audébut de ladomination romaine. Restée hellénique, elle ne fut jamais réellement assimilée à la Gaule romaine etgarda une sorte de statut indépendant, mêlée de cosmopolitisme où toutes les religions croisaient toutes les races pour le plusgrand bénéfice du commerce marseillais. 186353. Hémiobole du trésor d’Auriol à la tête de veau , c. 480-470AC. , groupe Sa, (Ar, 8mm, 4h, 0,58g). A/ Anépigraphe. Tête de veau à droite, légèrement stylisée, la base du cou perlée. R/ Anépigraphe. Carré creux. Flan un peu court et très irrégulier. Droit et revers presque complets, mais la tête est en bord de flan au droit. Patine sombre et brillante de médaillier. LT.manque - BN.254-259 - F.S1-4, S35-36. - SNG Lockett 13. RRR. TTB+........................................................... 290€ Cette monnaie semble être issue du même coin de revers que les monnaies R1 et S1-4 de Furtwängler et du même coin de droit que les monnaies S35-36. Toutes les pièces dites du «trésor d’Auriol» ne proviennent pas, en fait, du dépôt découvert en févier1867, dans un champ au lieu-dit les Barres, au nord du Baou-Rouge et qui contenait 2130 monnaies en argent. 255444. Hémiobole à la tête de bélier à gauche du trésor d’Auriol , c. 470-460AC. , (Ar, 7,5mm, 0,80g). A/ Anépigraphe . Rhyton, tête de bélier àgauche, avec la corne enroulée ; le col perlé. R/ Même description. Flan un peu court avec les types de droit et de revers à peu près centrés et complets, mais avec une patinegrise sur un métal granuleux et cristallisé. LT.387 - BN.386-395 - ABT.cf. fig. 77. RR. TB+. ............................................................... 180€ Pour ce type, la BN conserve les n°386 à443, avec trois types de carré creux. Sans distinction, les poids varient de 0,23gramme à1,05grammes. A. Furtwängler considère ces monnaies comme des hémioboles milésiaques. Le Dicomon recense les27 exemplaires du trésor d’Auriol, le deux de Baou-Roux et un exemplaire à Belcodène. 264456. Hémiobole à la tête de lion, àgauche, du type du trésor d’Auriol , c. 490-470AC. , (Ar, 8,5mm, 0,49g). A/ Anépigraphe. Tête de lion àgauche, lagueule ouverte et la langue pendante. R/ Même description. Agréable petite monnaie, frappée sur un flan relativement large, avec le revers presque complet mais l’avers légèrement décentré. Patine sombre de collection ancienne. BN.295 var. - F.Ta15 pl. 31. - Dicomon.OBA-Ta p. 17. - MONNAIES XV, n° 39, 34, n° 165. RRR. TTB............................................................. 250€ Cet exemplaireprovient de la collectionG. S. deMarseille. Cet exemplaire semble être issu dumême carré creux que le Ta15(Berlin,Aur.44, ex Imhoof-Blumer) et probablement du coin de droit que le Ta14 (BN. 300). Les auteurs du Dicomon recensent les45 exemplaires du trésor d’Auriol, un duBaou-Roux, les deux de LaCourtine et un de Ventabren. Les monnaies du trésor d’Auriol au lion sont assez variées avec lesgroupes T et U qui regroupent à eux seuls plus de six planches du Furtwängler. 255445. Hémiobole à la tête de lion, àgauche, du type du trésor d’Auriol , c. 490-470AC. , (Ar, 8,5mm, 0,49g). A/ et R/ Même description.Agréable petitemonnaie, frappée sur un flan un peu cour et ovale, avec le revers presque complet mai l’avers légèrement décentré. Patinegrise et poreuse. LT.303 var. - BN.295 var. - F.Ta3-4. -MONNAIES XV, n° 39, 34, n° 165. RRR. TTB............................................................. 190€ Pour cegenre de poids, A. Furtwängler considère ces monnaie comme des hémioboles milésiaques.

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