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bpv_153749 - ÉLAGABAL Tétradrachme syro-phénicien

ÉLAGABAL Tétradrachme syro-phénicien TTB+
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2014)
Prix : 240.00 €
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date : 218-220
Nom de l'atelier/ville : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Métal : billon
Diamètre : 26,00 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 13,63 g.
Degré de rareté : R1
Commentaires sur l'état de conservation :
Remarquable exemplaire à flan large et bon métal, minime usure de circulation uniquement visible sur le ventre de l’aigle, petite taches au revers à 11 heures
Référence ouvrage :
Pedigree :
Cet exemplaire est le 0272_005 de la base TSP, il provient de la trouvaille dite de Lauren hoard 1994

Avers


Description avers : Buste cuirassé (ptéryges bien visibles) et drapé d’Elagabal lauré à droite, vu de trois-quarts en arrière, les rubans de la couronne de lauriers flottant derrière la tête.
Légende avers : AUT K M A ... ANTwNEINOS SEB.
Traduction avers : Empereur César Marc Aurèle Antonin Auguste.

Revers


Description revers : Aigle aux ailes à gros points debout à droite sur une ligne de terre, les ailes déployées, la tête et queue à gauche, tenant une couronne perlée de laurier dans son bec, une étoile à six rais entre les pattes.
Légende revers : DHMARC EX UPATOSTOB / .D. - .E..
Traduction revers : (Puissance tribunitienne, consul pour la deuxième fois).

Commentaire


Toujours dans la logique de chaque série d’avoir ses bustes cuirassés, nous trouvons avec cet exemplaire deux graveurs remarquables, un très intéressant portrait et une belle fabrication qui changent agréablement des usages de la série des aigles aux ailes à gros points.
La série des “aigles aux ailes à gros points” est l’une des plus complexes des émissions d’Elagabal et l’une de celles qu’il faudra certainement répartir en plusieurs groupes distincts.
En effet, si la typologie permet de regrouper des monnaies de descriptions identiques par séries logiques, correspondant, on l’espère, à la logique qui a présidé à la fabrication, d’autres critères sont à prendre en compte. Par exemple, la taille des flans : l’analyse de séries bien connues montre qu’il existe pour une série donnée une taille moyenne des flans. Autre exemple, le diamètre des coins : il est si important que pour des séries de bronzes, une théorie bien étayée fait prévaloir le diamètre du coin sur le diamètre de la pièce pour fixer la valeur faciale. Dernier critère hors typologie, l’aspect du métal et ce que l’on peut supposer être sa teneur. Une série monétaire cohérente est supposée avoir un alliage plus ou moins constant.
Or, la série des aigles aux gros points ne respecte aucun de ces critères : on y trouve des flans étroits et épais comme des flans large et minces, des coins étriqués comme des coins très larges, des alliages plus que médiocres comme des pièces ayant apparemment un aloi conséquent. Qu’en déduire sinon qu’une analyse minutieuse des graveurs d’abord et des liaisons de coins ensuite est absolument nécessaire pour reconstituer la logique de ce qui a été frappé et répartir en séries cohérentes ?
Les exemplaires de cette série sont conformes à l’idée d’un regroupement des graveurs à Antioche : plusieurs coins de droit se retrouvent avec d’autres graveurs de revers. On peut donc penser que tous ces graveurs travaillaient dans le même atelier, sauf, bien entendu, si l’on arrive un jour à prouver que les coins de droit voyageaient. De tels coins voyageurs ont été repérés dans la région pour des bronzes à cette période : là encore, une analyse des liaisons de coins serait essentielle à la compréhension du monnayage.
Les émissions d’Elagabal se classent par référence à leur graveur de revers, quand celui-ci peut être rapproché d’une émission précédente identifiée pour une ville, par le style plus généralement quand ce n’est pas le cas. On trouve une trentaine de graveurs de revers et moins d’une dizaine de graveurs de droit.
La question de savoir si les ateliers de Caracalla, encore en production sous Macrin, furent conservés ou si tous les graveurs furent regroupés à Antioche n’est pas tranchée, faute d’une analyse des liaisons de coins. On pense néanmoins que ce fut le cas, ne serait-ce que par la présence systématique du Delta Eta dans le champ du revers.
Tous les tétradrachmes officiels d’Elagabal portent la date du deuxième consulat, le hiatus entre Caracalla et le nouvel empereur étant considéré comme le premier consulat de celui-ci. À en juger par certaines émissions, les frappes se terminent certainement, dans une dégénerescence complète de l’aloi et du style, vers 220, en tous cas avant le troisième consulat.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, dix-huit exemplaires sont maintenant répertoriés.

Historique


ÉLAGABAL

(16/05/218-12/03/222)

Proclamé empereur le 16 mai 218, Élagabal, unique auguste jusqu'à fin juin ou début juillet, quitte la Syrie pour rejoindre Rome. Élagabal s'arrête à Nicomédie. Il y passe tout l'hiver et y tombe malade. C'est donc dans cette ville qu'il revêt son second consulat. Élagabal n'arrivera à Rome qu'en juillet ou septembre 219, apportant la pierre noire de son culte pour l'installer dans sa capitale. Il ne reviendra jamais en Syrie, assassiné rapidement après un règne inégalé en turpitudes et dérèglements.

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