E-auction 344-259306 - fme_367780 - DEUXIÈME RÉPUBLIQUE Club de la Commune de Paris
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PAS DE FRAIS ACHETEUR.
PAS DE FRAIS ACHETEUR.
Estimation : | 220 € |
Prix : | 45 € |
Offre maximum : | 45 € |
Fin de la vente : | 18 novembre 2019 18:27:30 |
participants : | 9 participants |
Type : Club de la Commune de Paris
Date : 1848
Nom de l'atelier/ville : 75 - Paris
Métal : étain
Diamètre : 60 mm
Axe des coins : 3 h.
Poids : 38 g.
Tranche : lisse
Commentaires sur l'état de conservation :
Médaille en très bon état de conservation. Patine grise hétérogène avec des traces de manipulation et petites rayures
Avers
Titulature avers : CLUB DE LA COMMUNE DE PARIS / RUE BLANCHE / 12 BIS / D’ALTON-SHÉE / PRÉSIDENT. / AVRIL 1848.
Description avers : Légende en 5 lignes horizontales et légende autour.
Revers
Titulature revers : LIBERTÉ * ÉGALITÉ * FRATERNITÉ * SOLIDARITÉ / SE RALLIE A / NOTRE BANNIÈRE / QUI VOUDRA. / L’ATTAQUE / QUI L’OSE..
Description revers : Légende en 5 lignes horizontales et légende autour.
Commentaire
Jusqu'en 1847, le comte d'Alton Shée resta dans les rangs du parti dynastique, et appuya en toutes circonstances la politique de Guizot. Mais tout à coup, au début de l'agitation réformiste qui précéda la révolution de 1848, il se jeta dans l'opposition et n'hésita pas à manifester, à la tribune même de la Chambre haute, des opinions nettement révolutionnaires. C'est ainsi qu'il fit, le 19 mai 1847, un grand discours contre le projet de loi relatif au chapitre royal de Saint-Denis. Il dit à ce propos :
« Je ne veux tromper personne, je ne tiens à capter l'approbation de personne, mais je crois devoir et aux autres et à moi-même d'indiquer franchement, librement, et mon point de départ et le but que je poursuis : ainsi ne voyez en moi ni l'un de ces catholiques fervents, réclament pour leur religion les conséquences de notre révolution de Juillet ; ne voyez pas en moi l'un de ces chrétiens politiques qui du haut de leur intelligence, professent la religion à cause de son utilité, je ne suis ni catholique, ni chrétien ! »
Dans maintes discussions sur les affaires étrangères, il attaqua avec véhémence le duc de Modène, qu'il appela un « Néron en raccourci », la reine de Portugal, une « princesse parjure », et M. de Metternich, un « vieillard cruel et corrompu ».
À dater de cette époque, le comte d'Alton-Shée, entièrement converti aux idées démocratiques, prit part à toutes les manifestations du parti avancé. Il s'arma comme garde national en faveur du mouvement, en février 1848, fut nommé colonel de la 2e légion de la banlieue, défendit dans les clubs, la personne et la politique de Ledru-Rollin, combattit la dictature4 de Cavaignac et la présidence de Louis-Napoléon Bonaparte, et, à la suite d'une vive protestation signée de lui contre l'interdiction des clubs votée par la Chambre le 11 mars 1849, fut arrêté et emprisonné.
Membre influent du comité démocratique socialiste de la Seine, il fut lui-même sur la liste des candidats de cette nuance à l'Assemblée législative, mais il échoua de quelques voix..
« Je ne veux tromper personne, je ne tiens à capter l'approbation de personne, mais je crois devoir et aux autres et à moi-même d'indiquer franchement, librement, et mon point de départ et le but que je poursuis : ainsi ne voyez en moi ni l'un de ces catholiques fervents, réclament pour leur religion les conséquences de notre révolution de Juillet ; ne voyez pas en moi l'un de ces chrétiens politiques qui du haut de leur intelligence, professent la religion à cause de son utilité, je ne suis ni catholique, ni chrétien ! »
Dans maintes discussions sur les affaires étrangères, il attaqua avec véhémence le duc de Modène, qu'il appela un « Néron en raccourci », la reine de Portugal, une « princesse parjure », et M. de Metternich, un « vieillard cruel et corrompu ».
À dater de cette époque, le comte d'Alton-Shée, entièrement converti aux idées démocratiques, prit part à toutes les manifestations du parti avancé. Il s'arma comme garde national en faveur du mouvement, en février 1848, fut nommé colonel de la 2e légion de la banlieue, défendit dans les clubs, la personne et la politique de Ledru-Rollin, combattit la dictature4 de Cavaignac et la présidence de Louis-Napoléon Bonaparte, et, à la suite d'une vive protestation signée de lui contre l'interdiction des clubs votée par la Chambre le 11 mars 1849, fut arrêté et emprisonné.
Membre influent du comité démocratique socialiste de la Seine, il fut lui-même sur la liste des candidats de cette nuance à l'Assemblée législative, mais il échoua de quelques voix..