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E-auction 103-54486 - fjt_0408 - CHAMBRES DE COMMERCE Les Juges et Consuls 1712

CHAMBRES DE COMMERCE Les Juges et Consuls SUP
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PAS DE FRAIS ACHETEUR.
Estimation : 140 €
Prix : 47 €
Offre maximum : 57 €
Fin de la vente : 06 avril 2015 18:26:00
participants : 7 participants
Type : Les Juges et Consuls
Date : 1712
Métal : argent
Diamètre : 31,5 mm
Axe des coins : 6 h.
Tranche : cannelée
Degré de rareté : R1
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : LUDOVICUS. MAGNUS. AEQUI. ARBITER 1711.
Description avers : Buste de Louis XIV inédit proche du N° 229, type Guéant Prieur 482C.
Traduction avers : LOUIS LE GRAND le juste aRBITRE DE LA MONNAIE.

Revers


Titulature revers : EX AEQVO ET BONO ; À L'EXERGUE : LES PRIEURS ET JUGES CONSULS DE ROUEN.
Description revers : La Justice assise à gauche tenant une balance et une palme.
Traduction revers : PAR L'EGALITE ET LE BIEN.

Commentaire


Le revers de ce jeton et la référence Feuardent se rapportent à la Chambre de Commerce de Rouen. Il est bien difficile de trancher sur l’affectation exacte de ce jeton de la Chambre ou des Monnayeurs car nous ignorons les fonctions exactes de la Chambre de Commerce de Rouen à l'époque.
L’attribution actuelle se fonde sur le buste dont la légende ne peut correspondre qu'à des monnayeurs.
Mieux, ce buste est spécifique à Rouen et on trouve aussi pour la ville un buste spécifique, de même facture mais portant la mention LUDOVICUS MAGNUS COMMERCII PROTECTOR qui irait judicieusement agrémenter un revers de la Chambre de Commerce... une recherche dans les archives de la CdC de Rouen pourrait éclairer sur les partages des fonctions à l'intérieur de la Chambre.
Nous recevons un commentaire de Jérôme Jambu qui, mettant en avant le fait que c’est le revers qui détermine la fonction du jeton, nous pousse à reclasser en Chambre de Commerce: “Ce jeton présente, à mon sens, une belle confusion de coins ! Le droit est bien un de ceux de la Monnaie, tandis que le revers est celui des Juges-Consuls. Aucun lien entre les deux institutions comme vous le suggérez : les J-C étaient liés à la Chambre de commerce, chargés de régler les contentieux marchands, de surveiller les prix (tenue des mercuriales), de délivrer les lettres de commerce (= autorisations), etc. Manifestement, à la Monnaie de Rouen, quand les J-C ont demandé de leur frapper une série de jetons, les officiers en place ont opéré une confusion ! Pas étonnant tant les portraits se ressemblent (même époque, même graveur, réutilisation de poinçons...). Il aurait fallu qu\'ils lisent attentivement la légende : mais savaient-ils le latin ? Quoi qu\'il en soit ce jeton doit être attribué aux J-C (car le revers ne pouvait prêter à confusion), et non à la Monnaie, avec une variété rare due à cette erreur.”.

Historique


CHAMBRES DE COMMERCE

La première chambre de commerce fut celle de Marseille créée à la fin du XVIe siècle. Pour Paris, les six corps des marchands et les juges-consuls avaient un rôle similaire à celui d'une chambre de commerce : une association de commerçants réunis pour délibérer sur les intérêts de leur ville ou de leur région et donner leur avis au gouvernement. Colbert les légalise en 1664 en instaurant que chaque place de commerce choisira deux d'entre eux pour les représenter. L'institution ne fut toutefois établie réellement que par l'arrêt du Conseil du 30 août 1701 et de nombreuses chambres de commerce apparaissent au XVIIIe siècle à Lyon, Rouen, Toulouse, Montpellier, Bordeaux, etc..
La plus importante d'entre elles est Marseille qui avait des attributions dans tout le commerce du Levant et était du département des Affaires étrangères, les autres relevaient du Contrôle général des Finances. Supprimées par la Constituante en 1791, les chambres de commerce sont rétablies sous le Consulat. Depuis 1832, leur recrutement se fait par élections, elles sont devenues chambres de commerce et d'industrie depuis 1898, regroupées en 21 chambres régionales.

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