E-auction 289-209480 - bpv_153689 - CARACALLA Tétradrachme syro-phénicien
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PAS DE FRAIS ACHETEUR.
PAS DE FRAIS ACHETEUR.
Estimation : | 240 € |
Prix : | 105 € |
Offre maximum : | 111 € |
Fin de la vente : | 29 octobre 2018 14:53:30 |
participants : | 8 participants |
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date : 215-217
Nom de l'atelier/ville : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Métal : billon
Diamètre : 26,00 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 13,10 g.
Degré de rareté : R1
Commentaires sur l'état de conservation :
Très faible usure de circulation, une bonne partie de la surface d’origine est préservée, particulièrement entre les lettres. Bon centrage, belle frappe
Référence ouvrage :
Pedigree :
Cet exemplaire est le 0229_043 de la base TSP
Avers
Description avers : Tête laurée de Caracalla à droite, avec une barbe fournie, l’un des rubans de la couronne de laurier passant sur l’épaule.
Légende avers : BAUT K M A - ANTWNEINOS S - E.
Traduction avers : (L’empereur césar Marc Aurèle Antonin auguste).
Revers
Description revers : Aigle à gauche, ailes écartées, tête et queue à droite, sur une grosse massue horizontale, manche à gauche, une étoile à huit branches entre les pattes, et une couronne perlée de lauriers dans son bec.
Légende revers : DHMARC EX UPATOSTOD.
Traduction revers : (Revêtu de la puissance tribunitienne consul pour la quatrième fois).
Commentaire
Le graveur de droit de notre exemplaire est probablement inspiré par celui qui officie à l’atelier de Rhesaena mais ce qui a conduit à son regroupement dans le Prieur 229 est le B initial que l’on retrouve sur tous les coins des différents graveurs de cette émission. Sachant que cette position n’est pas justifiée par un manque de place, on ne peut que penser à un modèle commun, donc à un atelier avec trois graveurs totalement dépourvus d’imagination, voire analphabètes.
Ces frappes énigmatiques, dites émissions de guerre, sont classées par convenance à Antioche, tant par Bellinger que par Prieur, bien que tous deux considèrent que cette attribution est certainement fausse. La meilleure preuve est la disparition sur ces émissions du Delta Eta dans le champ de revers, spécifique à Antioche et que l’on y retrouve inchangé sous Macrin et Diaduménien. On pense donc à des ateliers militaires itinérants, suivant les légions et frappant à la demande. Ces émissions sont particulièrement intéressantes et mal connues, une recherche des liaisons de coins et une typologie des graveurs pourrait améliorer la connaissance des ateliers militaires à cette période.
Les caractéristiques communes de ces émissions de guerre sont un style peu recherché, des symboles nouveaux et difficiles à attribuer à un atelier particulier, souvent des graveurs répertoriés pour des ateliers bien connus où, en revanche, on ne trouve aucune émission de guerre. Souvent, des frappes de graveurs différents mais de symboles identiques ont été regroupées alors qu’une analyse des liaisons de coins montrera peut-être qu’il s’agit en fait de plusieurs séries nettement séparées.
On remarquera, à propos des émissions de guerre en général, qu’aucune n’est connue à l’effigie de Macrin, le contraire étant la règle pour pratiquement toutes les séries identifiées pour des villes. C’est une preuve supplémentaire que ces séries sont exclusivement liées à la guerre parthique, qui s’interrompt dès la prise du pouvoir par Macrin, et non à une ou des municipalités qui n’auraient pas encore été identifiées.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cinquante et un exemplaires des différents graveurs sont maintenant répertoriés dont en musées Paris (3), Berne, Yale (ex Doura7) et Jérusalem.
Ces frappes énigmatiques, dites émissions de guerre, sont classées par convenance à Antioche, tant par Bellinger que par Prieur, bien que tous deux considèrent que cette attribution est certainement fausse. La meilleure preuve est la disparition sur ces émissions du Delta Eta dans le champ de revers, spécifique à Antioche et que l’on y retrouve inchangé sous Macrin et Diaduménien. On pense donc à des ateliers militaires itinérants, suivant les légions et frappant à la demande. Ces émissions sont particulièrement intéressantes et mal connues, une recherche des liaisons de coins et une typologie des graveurs pourrait améliorer la connaissance des ateliers militaires à cette période.
Les caractéristiques communes de ces émissions de guerre sont un style peu recherché, des symboles nouveaux et difficiles à attribuer à un atelier particulier, souvent des graveurs répertoriés pour des ateliers bien connus où, en revanche, on ne trouve aucune émission de guerre. Souvent, des frappes de graveurs différents mais de symboles identiques ont été regroupées alors qu’une analyse des liaisons de coins montrera peut-être qu’il s’agit en fait de plusieurs séries nettement séparées.
On remarquera, à propos des émissions de guerre en général, qu’aucune n’est connue à l’effigie de Macrin, le contraire étant la règle pour pratiquement toutes les séries identifiées pour des villes. C’est une preuve supplémentaire que ces séries sont exclusivement liées à la guerre parthique, qui s’interrompt dès la prise du pouvoir par Macrin, et non à une ou des municipalités qui n’auraient pas encore été identifiées.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cinquante et un exemplaires des différents graveurs sont maintenant répertoriés dont en musées Paris (3), Berne, Yale (ex Doura7) et Jérusalem.