+ Filtres
Nouvelle Recherche
Filtres
En Stock Mot(s) exact(s) Titre uniquement
BoutiqueChargement...
Etat Chargement...
PrixChargement...
contenu

bpv_141549 - AUGUSTE Tétradrachme syro-phénicien

AUGUSTE Tétradrachme syro-phénicien TTB
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet
Prix : 280.00 €
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date : 31-30 AC.
Nom de l'atelier/ville : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Métal : argent
Diamètre : 26 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 14,26 g.
Degré de rareté : R1
Commentaires sur l'état de conservation :
Décentrée au droit, bon centrage au revers avec la date bien lisible
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : ANÉPIGRAPHE.
Description avers : Tête diadémée de Philippe Philadelphe à droite, entouré de la stemma (O’).

Revers


Description revers : Zeus assis à gauche sur un trône avec dossier, tenant de la main droite une Niké qui le couronne et un sceptre long de la main gauche ; au-dessus de Zeus, le foudre ; monogramme dans le champ à gauche ; date à l’exergue.
Légende revers : BASILEWS/ FILIPPOU/ EPIFANOUS/ FILADELFOU, QI(Basilews Filippou Epifanous Filadelfou) .
Traduction revers : (Roi Philippe Epiphane Philadelphe/ monogramme d’Antioche et millésime 19).

Commentaire


An 19 de l’ère césarienne, première année frappée sous Auguste de la série intermédiaire entre les frappes séleucides et les frappes impériales syriennes, peut-être à l’occasion de sa visite dans la ville, après Actium. La colonisation romaine se conforte et la Syrie devient une province impériale gérée par un Legatus Augusti. La monnaie, bien que contrôlée par Rome, reste toujours au type séleucide et seul le petit monogramme marque la différence.
Les émissions au type immobilisé de Philippe Philadelphe sont très importantes car elles illustrent parfaitement la logique impériale de la colonisation romaine. Autant une conquête de revendication territoriale d'expansion de l'espace vital autour d'un pouvoir central de type national va chercher à éliminer toutes les symboliques locales dans les pays conquis pour imposer celles du conquérant (selon le principe de un peuple, un roi, une foi, une loi), autant un empire va laisser cohabiter des symboliques différentes. C'est ce qui se passe en Syrie, Palestine et Phénicie dans les premiers temps de l'expansion. Loin d'imposer le denier ou la typologie romaine, les Latins vont respecter la métrologie et même le type. Il faudra attendre les rares émissions d'Auguste au revers du Zeus, presque cinquante ans, pour voir apparaître le portrait du Prince sur les monnaies locales en argent.
Style classique pour l’émission avec les mèches traitées en “serpents”. On remarquera le style du plissé de l’himation de Zeus que nous retrouverons exactement dans la première émission au portrait d’Auguste.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, dix-neuf exemplaires sont maintenant répertoriés mais il faut noter que sur ce total, treize sont en musées ou collections publiques. Cet exemplaire est le 0013_001.

Historique


AUGUSTE

(16/01/27 avant J.-C. - 19/08/14 après J.-C.)

Auguste, après Actium et la prise d’Alexandrie, reste le seul maître de l’Empire romain. Il remet ses pouvoirs au sénat en 27 et se voit honorer du titre d’auguste, donnant naissance à un nouveau régime politique : le principat. Les quarante années suivantes seront consacrées à structurer et à consolider le système mis en place par Auguste sur le plan politique, économique et culturel. Il est secondé par Agrippa, qui devient son gendre en épousant sa fille Julia en 21 avant J.-C. et lui donne deux petits-fils, Caius et Lucius. Malheureusement, Agrippa, l’ami et le double, meurt en 12 avant J.-C. Sur le plan militaire, il est secondé d’abord par Drusus puis par Tibère - les deux fils de sa troisième épouse, Livie. Sur le plan culturel, l’arbitre des modes est Mécène. Avec son épopée l’Énéide, nouvelles Iliade et Odyssée, Virgile rappelle quant à lui la naissance mythique de Rome et exalte les vertus romaines. Fort d’une habile activité diplomatique et militaire, et malgré le désastre de Varus en 9 de notre ère, Auguste fixe le limes sur le front rhéno-danubien, bénéficiant des campagnes répétées de Drusus, puis de Tibère, et de la fin du règne de Germanicus, fils de Drusus. La paix relative avec les Parthes est concrétisée par le retour des enseignes et des prisonniers de Carrhæ (53 avant J.-C.) en 20 avant J.-C. Cet événement trouve un retentissement considérable. Auguste réorganise aussi les provinces sénatoriales et impériales. Il se réserve l’administration de l’Égypte. Les vingt dernières années de son règne sont dédiées à la préparation de sa succession. Coup sur coup, Agrippa meurt en 12 avant J.-C., Drusus en 9 avant J.-C., puis ses deux petit-fils, Lucius en 2 et Caius en 4. Âgé de 77 ans, Auguste meurt à Nola le 19 août 14, laissant le trône à Tibère, nouvel époux de Julie, déjà deux fois veuve. Ses espoirs reposent aussi sur Germanicus tandis qu’Agrippa Posthumus a été écarté. Après sa mort, Auguste est divinisé et les Romains donnent son nom au huitième mois de l’année, août (augustus).

cgb.fr utilise des cookies pour vous garantir une meilleure expérience utilisateur et réaliser des statistiques de visites.
Pour faire disparaître le bandeau, vous devez accepter ou refuser leur utilisation en cliquant sur les boutons correspondants.
En savoir plus

x